écologie 1, la boule à zéro

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dégâts, déchets, désordre ; faire le tri, mais pour clarifier ! – pollution des terres et des mers – consommation, production, coût de l’inutile, gspillage.. – protection de l’environnement ; habitat, cultures, mares, forêts.. – pays ruinés par le progrès ; inadéquation du progrès imposé par l’occident – histoires d’eau ; barrages et deltas, cellules solaires, gaspillage – énergies historiques dont le nucléaire (déchets, démantèlement) – énergies renouvelables, pas forcément inépuisables – produits chimiques et biologiques ; innombrables et inconnus – produits radioactifs, là où on ne les soupçonne pas

Parler d’écologie est un doux langage, qui s’enrichit aujourd’hui, en 2018, de « l’écologie politique », soit son intégration réelle dans le programme des dirigeants. Comment demander à un politique à la recherche d’emplois, de réduire ou supprimer ceux qui existent ?
L’agitation médiatico-politique qui en résulte nous coûte très cher pour des effets tout juste « cosmétiques ».

DEGATS, DECHETS, DESORDRE

C’est un écran de fumée destiné à voiler les misères que nous infligeons inlassablement à notre planète bleue, en avançant masqués, une planète qui devient une grosse rouge de honte.

(*) grosse rouge. Expression empruntée à l’évolution des astres qui, vers la fin de leur vie, grossissent et virent au rouge avant l’explosion.

« L’Omo Detritus » face à la réalité. Nous feignons d’ignorer notre passé pollueur, non contesté à l’époque et pour cause, car on attend toujours 50 ans ! Nous préparons sûrement aujourd’hui ce qui sera dénoncé dans le même laps de temps. Car « le diesel » a longtemps été « le plus écologique des carburants », alors qu’on s’enfumait derrière le nuage des poids lourds. Il l’est toujours, crient ses défenseurs, qui s’obstinent à ne mesurer que le CO2 ! L’amiante était une merveille contre la chaleur. Indéniablement, mais en ignorant en premier ceux qui l’extrayaient de roches pulvérulentes.. Personne n’évoque l’époque de hauts fourneaux et les jours sans soleil, principalement dans l’est de France, en Europe (le fog anglais), La Rhur (Allemagne), en Amérique (Pittsburgh, le « London » américain. Oubliés les lieux publics enfumés par les cigarettes, cabarets et salles de concert inclus.

Notre beau monde évolué et fier de l’être ne sait plus quoi faire de ses déchets : dont téléphones, PC et écrans, électronique, chimie, bateaux à démantèler..). Il les expédie donc vers les pays accueillants, tels que l’Afrique ou l’Inde, empoisonnant ceux qu’ils exploitent déjà pour leur main d’oeuvre à bas coût et leurs matières premières. (affaire des décharges d’Abidjean et des maladies). A l’occasion, ils détruit aussi leur milieu naturel (pollution d’hydrocarbures du delta du Niger),

« là-bas », on trie à main nue nos déchets, parfois dangereux, sans masque, à proximité d’acide ou autres produits nocifs en bidons à ciel ouvert..

L’IMPOSSIBLE CHANGEMENT ? Aucun homme politique soucieux de son électorat, soit de tout un chacun, n’accepterait une régression économique ! Par voie de conséquence, la production doit poursuivre sa croissance, donc polluer. Car au nom du progrès, rien ne stoppe actuellement l’infernale multiplication des molécules chimiques (on ne peut même plus les dénombrer), qui vont imprégner jusqu’à nos tissus, ni l’utilisation de métaux rares, très toxiques, nécessaires pour les écrans, les portables, les batteries, les aimants, dont ceux des moteurs électriques des voitures, les cellules photovoltaïques, les couleurs, ceci et cela.. enfin tout ce qu’il convient de passer sous silence

Nouveau venu, le réseau Internet et ses DATA CENTERS, avec son nuage (le cloud), moins aérien que l’on croit. Un tout qui consomme de plus en plus d’électricité et chauffe tant que Microsoft expérimente le refroidissement d’un groupe de serveurs en les plongeant dans la mer au Nord de l’Ecosse (2018, 35m de profondeur).
A terme, en incluant cette initiative, la consommation globale en biens des pays riches serait à multiplier par trois si les deux géants Chine et Inde parvenaient au niveu des ocidentaux les plus riches.
C’est une projection de Jared Diamond, historien-géographe qui, intégrant cette fois tous les habitants actuels de la planète, en multiplie la consommation par onze, bien au-delà de ce que j’imaginais, soit un équivalent de 80 milliards d’habitants. On a compris, PAUVRE PLANETE, pauvre écologie ! De quoi alimenter un réchauffement dont personne n’imaginera qu’il puisse provenir de l’entassement des humains et des animaux, des procédés de transformation, des villes qui recouvriront la planète !

Bien qu’impactés par le COVID, les transports générés par l’industrie et le commerce mondial croissent sans cesse. La relocalisation permettrait d’en réduire un peu l’importance, ainsi que l’allongement de la durée d’usage des matériels, mais on le comprend, la course aux énergies de tout poil n’est pas près de fléchir, même sans le scénario catastrophe de l’émancipation des pays pauvres. Hydrogène ou pas, il faudra utiliser toutes les ressoures.
Encore serions nous confrontés à terme, à une réduction sensible des vents et des courants dont nous ne pouvons aucunement imaginer les effets pervers. On en rit ? on en riait aussi il y a cinquante ans alors que l’on commençait à peine à déverser nos produits et plastiques dans les rivières et la mer.

Les déchets Le maire d’une grande ville américaine s’est lancé dans le recyclage intégral de tout ce qui peut l’être. Il n’en pouvait plus d’avoir à caser une colline de déchets chaque jour.

Cancun, réunion mondiale du réchauffement climatique.
La ville n’était que plages de rêve et mangroves. Ce n’est plus qu’un entassement de béton et de golfs qui ont eu raison de 50% de la barrière de corail en trente ans.
400 tonnes de déchets sont déchargés journalièrement à la périphérie de la ville, au beau milieu des quartiers pauvres. Journal du dimanche, 28 novembre 2010.
On demande des déchets ! Suéde. Après avoir misé sur le recyclage, le compostage et l’incinération pour chauffer ou produire de l’électricité, les suedois doivent désormais importer des déchets car ils n’en ont plus assez.. Ils en achètent. Mais d’autres sont tentés par l’expérience.. Allons nous priver les pauvres de nos déchets ? c’est ça aussi, l’écologie économique.

Le petit logo « recyclage » avec ses trois flèches vertes, qui est apposé sur certains matériels ne signifie qu’une chose « la taxe recyclage est incluse dans le prix ». NON que le produit sera réellement recyclé car il n’y a aucun suivi en la matière, notamment sur la tentation de profit illicite pour ceux qui en seront chargés.

Interview du Directeur du Département de l’écologie et Biodiversité, Paris, Invité de France culture en novembre 2008. Je cite l’essentiel

L’écologie ne peut être dissociée de la biodiversité : le mot biodiversité est né de la communauté scientifique des écologues, réunis pour défendre la nature devant le sentiment qu’elle était menacée. Les américains ont  inventé ce mot qui est apparu à Rio. Son succès immédiat ne l’a pas préservé d’une interrogation: il est apparu par la suite comme compliqué et confus. La biodiversité, c’est un tissus vivant de la planète où la vie est partout. Ce tissu s’est énormément diversifié et compliqué suite aux 4 milliards d’années d’évolution, au sein d’un monde en perpétuelle changement. Nous y sommes confrontés et parallèlement contribuons à l’accélération de ce changement. La biodiversité a fait passer passé au second rang la vision écologique du monde.

Le tissu vivant est un ensemble d’espèces qui ont établi des relations réciproques; dont manger et être mangé, que nous avons en commun avec l’ensemble des êtres vivants. C’est une vie en réseau, qui fait que dès que l’on touche à un endroit, on agit sur un autre, et ce n’est pas une girafe d’un côté, un poisson, un arbre ou une carotte de l’autre. Il y interdépendance. La biodiversité n’est pas un catalogue d’objets indépendants comme nous l’avons interprété. Le mot écologie est assez rejeté, y compris par une partie de la communauté scientifique. C’est devenu un domaine politique, lequel agit morceau par morceau et s’en est réservé l’usage, souvent par intérêt. La Vie est le résultat d’une longue coopération, d’une coexistence depuis deux milliards d’années qui ont abouti à l’apparition de la cellule avec un vrai noyau, chez les animaux appelés chariotes, résultat d’un symbiose entre plusieurs espèces de microorganismes. Pendant deux milliards d’années il n’y a eu que des bactéries, vivant sans oxygène ou avec, qui se mangeaient se colonisaient, coopéraient. Les cellules qui ont acquis une membrane plus résistante ont prospéré et « ont créé » le gêne pour mieux se multiplier; les conditions de vie planétaire, elles-mêmes changeantes on favorisé telle ou telle espèce.

La vision écologique du monde appartient à tout le monde et n’est pas le domaine réservé de tel ou tel acteur mieux placé ou reconnu. Détruire par notre action les savanes, tous les êtres vivants qui en dépendent, jusqu’aux éléphants est, si cela est purement gratuit, sans renouvellement naturel, plus grave que de détruire la cathédrale de Chartres ou Notre Dame de Paris. En éliminant les morues, on refonde tout l’écosystème marin, mais aussi au-delà, sans que l’on puisse seulement en imaginer la moindre conséquence. Nous modifions profondément les équilibres des écosystèmes de façon tragique, et surtout de manière imprévisible. La prolifération des méduses n’était pas attendue.
 Toutes les alarmes sont actionnées, parfois par ceux là même qui nous ont conduit à ce stade, soit une partie de la communauté scientifique créatrice de tous ces produits, de toutes ces belles molécules, de toutes ces optimisations et rendements qui ont brisés les sols désormais stériles. L’agriculture moderne et scientifique ? beaucoup la récusent désormais mais il faut aller contre les politiques, toujours prompts à favoriser, non pas les scientifiques eux-mêmes, qu’ils utilisent – en toute réciprocité – mais les grands groupes, les puissants de ce monde, laboratoires inclus. Preuve par l’absurde, ces scientifiques en rajoutent, proposant  quelque autre nouveauté pour combattre leurs erreurs, en remettent une couche comme on dit, avec des projets de plus en plus grandioses et délirants !  Aussi peu naturels que possible aussi, car ça, ils ne savent pas faire ; ce ne serait pas scientifique.

La boule à zéro. Plus un pouce de terrain perdu ; on rase tout pour que la machine trace ses sillons sur des kilomètres. Pour les céréales, la luzerne, le maïs.. tout ce qu’on ne sait pas encore faire pousser en quantités sur des étagères. Le reste poussera le plus souvent sans terre, sous des serres, dans des bacs alimentés « d’un jus » nourricier chimique. Ce qui subsiste est dès lors peu à peu grignoté et rasé par l’urbanisation, le divertissement, l’industrialisation, la commercialisation, les quartiers d’affaires. Il faudrait un chapeau à notre planète.

L’état des lieux est affligeant. Il ne reste presque plus de vraies forêts, les forêts primaires, les forêts humides, impénétrables, source de vie, fraîches et retenant  la pluie sur les versants favorables. Les surfaces cultivables se rétrécissent comme peau de chagrin, ce qui est en opposition directe avec les besoins agricoles d’une population envahissante. Quand aux mers et océans, on en parle tous les jours. Ne parlons même plus des pêcheurs, ils sont remplacés par des bateaux usines comme tout le reste. On trouve de tout dans la mer, dans leurs sédiments profonds. Même les espèces sauvages comme le saumon, survivantes sont touchées par les maladies de ceux qui sont issus de l’élevage ! 

Et ce que l’on entend dire en toute bonne mauvaise foi, fait frissonner ; « il n’y a plus assez de terres arables pour nourrir tout le monde et il faudrait raser les forêts  ; or celles-ci ont déjà été rasées pour leur bois précieux et autres usages, ça ne manque pas, y compris de scandaleux caprices, comme renouveler d’immenses parquets neufs de bois rares parce que le propriétaire ne voulait pas les faire poncer !  On a planté des pins partout, fragiles au sol (partent avec les tempêtes), mal plantés de surcroît, non accompagnés d’autres essences ni sous bois. Des espaces, il y en a pour de richissimes propriétaires qui s’annexent presque une région ou une île, et l’on pourrait parler des golfs à 18 trous, avec leur programme de résidences secondaires, et de bien d’autres choses dont ce qui suit.


Je cite : « Chaque année en France, 66.000 hectares agricoles sont artificialisées de manière irréversible, transformées en routes, centres commerciaux, parcs de loisir, lotissements. Tous les 10 ans, ces pertes équivalent à la surface d’un département de taille moyenne !   Chaque semaine, 200 fermes disparaissent, faute de repreneurs, ceux-ci ne pouvant payer les prix de la terre à moins de s’endetter ».

Crée en 2003, l’association « Terre de liens » s’est dotée d’une société foncière d’investissement, soutenue par des actionnaires, La Fondation de France et la NEF. 20 fermes ont été acquises, 21 sont encours d’acquisition et 50 paysans ont été installés ou maintenus dans leur activité bio. Mais de tout cela point ne faut parler car ce serait l’horrible et si redoutée déflation (mieux vaudrait une bonne peste ou une bonne guerre), ce serait la fin du progrès-emplois, la fin du progrès-confort, et l’inimaginable fin, pour quelques hyper riches, du progrès-fric. Le début du progrès-tristesse que tout un chacun redoute est à portée de main. Faut-il l’annoncer au peuple ? non,  tout mais pas ça !



Pollution des terres et des mers.


L’agriculture intensive lessive les sols et les transforme en substance morte, mais aussi très nocive. LA MACHINE AGRICOLE TASSE LES SOLS, on fabrique une machine plus puissante, qui compacte encore davantage le sol, et DETRUIT L’ECOSYSTEME : plus de vers, l´eau ne rentre plus, le sol perd sa capacité de rétention. De nouveaux moyens techniques sont créés pour pallier les travers des techniques précédentes, sans que jamais à aucun moment se pose la question de savoir pourquoi tel ravageur est apparu à tel moment. Au lieu de chercher à contrôler – non pas éliminer – le ravageur et ses nuisances. Le même schéma qu’en médecine : on ne cherche pas la cause profonde mais on soigne la maladie. L’écologie s’oppose à cette modélisation, mais l’agriculture biologique ne représente que 0.63 %  des surfaces agricoles. On cherche à tripler.. ce qui ne va pas bien loin, mais est tout de même une impulsion, une direction prise.


 

Un chercheur à l´INRA a publié « LA GUERRE AU VIVANT », titre qui donne clairement le ton. Je cite : « le mot OGM a été inventé par Monsanto dans le cadre du brevetage du vivant, pour dissimuler qu’il s’agit en réalité d’un système de plante pesticide brevetée.
On prolonge donc le système des pesticides créé depuis la première guerre mondiale avec les gaz de combat, dont ils sont dérivés ; tout est nettoyé mais le ravageur est éliminé, puis devient résistant et il faut augmenter les doses etc.. C´est une course qui réduit la biodiversité, donc on a recours à d´autres produits chimiques, et c´est la fuite en avant, une spirale ».

Avril 2013. Le Congrès américain a voté une loi qui empêche la justice d’interdire la mise en culture de plantes modifiées génétiquement. Les américains outrés l’appelle « le Monsanto Act’.

IL N’Y A PLUS DE COQUELICOTS. Les grandes exploitation ne sont plus que de mornes étendue désespérément vide. Tout est voué à la culture, rien ne doit gêner. Arbres abattus, suppression des zones humides, des taillis et frondaisons, des talus. Fossés non entretenus et réduits au minimum.

Tout ce qui faisait le bonheur des yeux, mais aussi l’équilibre de la biodiversité, n’est plus qu’une immense étendue où ne pousse que l’espèce sélectionnée !

Un désert a été ainsi crée en Californie. L’arrivée du tracteur a permis l’essor des grandes plaines de l’Ouest américain, mais les successeurs de pionniers ne prirent pas garde à la nature du sol, ni au climat, particulièrement sec et venteux, et pensèrent pouvoir accroitre grandement les récoltes. Ils labourèrent tant pour accroitre les profits, que les vents finirent par emporter toute la terre labourée, transformée en poussière. C’était dans les années 1920. Les privations qui en résultèrent conduisit au crack boursier de 1229.


Les tracteurs de Staline. La grande famine qui ruina la Russie et  l’Ukraine, ponctionnée à mort en 1932, relève d’un même abus idéologique. Le tracteur devait permettre de labourer de grands espaces, privant cette fois les petits propriétaires de leur terre. Mais faute de ternir compte des hommes, les kolkhozes ne furent pas rentables car les paysans continuaient à  cultiver à côté, leurs propres parcelles. La sanction fut terrible. Alors que certains occidentaux s’émerveillaient du miracle de la productivité soviétique, les gens mouraient de faim en Ukraine et en Russie.

Ce risque n’est en rien écarté, mais peu importe, maintenant, on maîtrise !!  L’utilisation des engrais a grandement appauvri les sols ? « nous nourrissons les hommes » !!un message quasi biblique – « il n’y a pas d’autre alternative », affirment les scientifiques qui ne savent pas faire autre chose. » (et c’est sûr si l’on continue aussi stupidement pour le profit de certains en perdant en plus toutes nos terres).

C’est si bon qu’il faut l’imposer partout, en Afrique, en Asie.. Mais ce modèle est décrié chez nous ! qui dit ça ? (le gouvernement fait semblant de promouvoir le bio, mais encourage en fait les « multinats ». Eventuellement, le FMI les aidera (à s’enfoncer), et voici comment il a fait avant que les pays d’Amérique du sud ne s’en débarrassent (dans la douleur) :

1/ il prête de l’argent à un taux élevé – 2/ on lui fait vendre les bijoux de famille, je veux dire qu’il doit se débarrasser des fonctionnaires et ds toutes ces aides sociales qui coûtent si cher, ce qui permettra aux USA de prendre plus facilement possession du pays (une fois privatisé) 3/ le pays est contraint d’acheter des équipements bien définis – donc pas ceux qui seraient nécessaires !! – et cela principalement auprès des USA. De temps à autre on efface partiellement la dette que les taux exigés ont en fait presque remboursée. Entre temps beaucoup d’argent a été gagné ! Les pays d’Amérique du sud qui ont compris le système s’en sont débarrassés au plus tôt. En perte de votesse, le FMI aurait un peu changé.
Ce n’était pas le FMI, mais j’ai connu ce genre d’aide, dont des camions équipés pour la transmission TV, que les autochtones vidaient dans le désert , pour transformer le camion en tranrporteur. Le matériel professionnel valait une fortune, mais inutilisable et invendable. Il y avait aussi des liaisons hertziennes qui ne fonctionnaient pas fautre d’approvisionnement en fuel pour l’alimentation électrique.



La production intensive ruine les sols et les ressources en eau, et renvoi dans les villes des hordes de mendiants, ex-ouvriers agricoles vivant jusqu’alors d’un petit revenu. Le pays ne s’en remettra pas de sitôt.


On agit lorsqu’il y a un drame conséquent, mais on ne fait rien pour les petites diffusions répétées de petites quantités, qui s’accumulent dans l’organisme et finissent par devenir pathologiques, comme cela s’est produit autrefois chez les pêcheurs japonais de Minamata, empoisonnés lentement au mercure des poissons. « Au Grenelle » de 2007, on a soigneusement évité d’évoquer les sujets qui fâchent.

On pollue à tous les niveaux, villes, industries, tourisme. Pour les médecins, le doute longtemps entretenu a désormais disparu. La pollution de l’air, des aliments, et d’un peu de de tout, est peu à peu prouvée. C’est une nouveauté à souligner. Il y a des lieux où l’on dénombre jusqu’à 50 % de cancer en plus de la normale, des anomalies à la naissance, de la stérilité

Les sols sont gorgés de PCB (huile d’isolement des transformateurs EDF, comparable au pyralène), de dioxines, de métaux lourds et autres bonne choses. Bien que mêlés aux dépôts des fonds marins, ils ne sont pas inoffensifs pour autant. Les PCB sont des pesticides interdits. Ils ont été largement utilisés et il y en un peu partout et dans tout. 
Les sols de Martinique sont pollués pour cents ans par un produit utilisé dans les bananeraies.

La chlordécone entraîne une interdiction partielle de la pêche en Martinique. Ce pesticide toxique pour l’homme, interdit depuis 1993, est retrouvé en concentrations élevées chez certains poissons et crustacés. En 2002, une cargaison de patates douces en provenance de Martinique contenait ce poison difficilement dégradable et qui empoisonnés les terres pour longtemps dit-on. Il imprègne aussi les fonds marins vaseux et sableux.

Bien sûr, on parle surtout des engrais et des pesticides, des lisiers qui recouvrent d’algues vertes le littoral breton jusqu’à « la Bretagne proche » (haut de Loire Atlantique). Il y a  longtemps, j’avais photographié des coquillages, des petites algues, des anémones même, demeurées dans les creux des rochers de Quiberon, à marée basse. Il n’y a plus rien d’autre désormais qu’une seule espèce de bouillies d’algues. Pour être honnête, j’ai revu quelques anémones au Croisic, moins belle en teintes; des rescapées ou une mutante ? d’une seule, on est passé à de nombreuses, mais c’est variable. A partir d’octobre 2006, plus loin, près des flaques d’eau à marée basse, nous y avons vu de petites colonies d’anémones beige légèrement rosées.

Par contre, les petites algues fines et délicates, comme nous en avion vu à Quiberon, ont disparu.

Incroyable mais vrai. Dans l’ouest Canadien, archipel de Broughton : Les saumons sauvages sont touchés par les maladies des saumons d’élevage ! il suffit qu’ils passent à proximité pour attraper un parasite qui prolifère dans les piscicultures. Voilà qui justifie les prix du saumon sauvage et nous renseigne sur la qualité alimentaire des deux variétés. Selon la revue « Sciences » du 14 12 07.

triploïde, ou huitres et moules scientifique. Nos chercheurs bien français, ont rendu les moules stériles, de sorte que, ne se reproduisant pas, elles restent minces et fines –  maigre dit-on – toute l’année. Ce n’est pas selon eux de la manipulations génétique, mais presque ! on leur ajoute une autre paire de gênes de caractères adéquats, qui se fondront en trois au final; leur hécatombe et les maladies commencent à énerver pas mal les producteurs; les norvégiens intéressés pensent au saumon du même acabit. Mais ça commence à chauffer un peu là aussi car toutes ces belles créatures stériles auraient déjà contaminé les autres; susceptibles de nous pourrir toute la planète. Là encore, bravo la biodiversité tant vantée par les mêmes milieux scientifiques et que le commun des mortels comprend intuitivement bien mieux qu’eux.
Ce n’est peut-être qu’une question de gros sous.

Les courants marins de l’Atlantique charrient des nappes filamenteuses composées d’on ne sait quoi et d’un peu de tout, dont de minuscules billes de polystyrène qui tuent à coup sûr les animaux marins qui les ingurgitent. Dans bien des mers, les sédiments sont gorgés de PCB, des dioxines, des métaux lourds et autres bonne choses. Bien que mêlés aux dépôts des fonds marins, ils ne sont pas inoffensifs pour autant.

Mer Baltique, le dépotoir des pays du nord. La Suède vient de limiter la consommation de quelques poissons (saumon, hareng, homards..), parmi les plus consommés : une fois par mois pour les femmes enceintes, une fois par semaine pour tout un chacun. La majorité des poissons des « hard discount » viennent de la mer Baltique, éminemment polluée.

On retrouve des traces de tout ce que nous consommons dans les sols et les eaux: les poissons sont traités aux œstrogènes et aux tranquillisants ! Le déversement est continu et varié, agrémenté que quelques dégazages et marées noires

La quantité de pétrole qui s’échappe chaque année des terminaux, des oléoducs, des stations de pompage et des plates-formes pétrolières dépasse de loin tout ce qui est en train de se déverser dans le golfe du Mexique, site d’une catastrophe écologique majeure provoquée par l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon de BP en avril.

 

Voici ce que l’on pouvait trouver dans ces flaques il y a trente ans. Des algues dune grande finesse. Des anémones de tout beauté, comme dans le Pacifique ou les aquariums..
 
Quiberon. photos hibis
Dans ces mêmes flaques, « quelques chapeaux chinois » (berniques, patelles), se paraient d’autres algues, qui devaient bien y trouver leur compte, car ce n’était pas jour de carnaval. 
pour un autre camouflage, clic ! (diapos dégradée retouchées).
Voici ce que ces mêmes flaques recèlent désormais : toute cette petite vie a disparu au profit de vilaines algues vertes dont vous avez entendu parler  et qui couvrent jusqu’au littoral.

une fois sèches, elles forment des filaments blanchâtres guère plus ragoûtants. Les photos « avant et après » n’existent généralement que pour l’efficacité des crèmes ou des lotions capillaires !

L’espoir ?    « petite Bretagne sud » (petit port de pêche, limite Loire Atlantique). Après avoir vu de petites colonies d’anémones noires par belle marée basse, nous venons de retrouver les presque mêmes anémones qu’à Quiberon, en plus petit (par grandes marées, dans des flaques assez éloignées du bord). Voici ma photo de novembre 2007. Selon les heures, elles sont plus ou moins ouvertes. On peut ne voir qu’une boule très foncée luisante, sorte de bourse caoutchouteuse dont l’ouverture est variable, jusqu’à presque complète disparition. Ici, on voit un sac marron assez ouvert.


Le Rhône.
Il dépose ses PCB et autres saletés sur tous les terrains qu’il arrose, et finit par la mer. Comme pour le Rhin, on attend la catastrophe majeure, rien de sérieux n’est entrepris ou presque afin de le dépolluer. Industrie et coûts obligent.

En Australie, où l’on vient de découvrir que les engrais se concentraient près des côtes, notamment près de la grande barrière de corail, ce qui favoriserait la multiplication de l’étoile de mer dévoreuse de corail.
Un cultivateur de maïs souhaite revenir à la terre de ses parents, quitte à perdre quelques parts de production. Lorsque l’homme n’avait pas encore créé ces grandes étendues nues, l’eau était retenue et ne se retrouvait pas en mer. D’autres études font appel aux plantes, prouvant ainsi que la solution ne peut venir que de la nature ; certaines espèces filtrent certaines toxines et les métaux. On les adaptent génétiquement pour obtenir le meilleur résultat. Elles pourraient ainsi purifier les zones sensibles.  Ajoutons que d’autres solutions peuvent être testées, dont celle préconisée dans l’interview sur l’Afrique rapporté partiellement ci-dessus : une plante protège naturellement les cultures de maïs en repoussant les insectes ravageurs. Elles servent après d’engrais et possèdent d’autres avantages que je n’ai pas retenus. D’après lui, Il suffirait de cerner de petits champs de ces plantes ou de planter des rangs les encadrant pour les surfaces plus importantes. Pour ce spécialiste très clairvoyant et pragmatique, les grands champs mécanisés ne sont pas souhaitables dans les pays pauvres pour de multiples raisons (sol, population) et cette solution conviendrait très bien. Soulignons combien de tels procédés sont avantageux puisqu’ils libèrent les pays de la tutelle des grandes organisations internationales, des multinationales et surtout du coût de leurs brevets. On peut vendre une pastille, mais pas une plante du pays !  enfin, pas encore.

Toujours en Australie je crois, on a observé que certaines algues se protégeaient des parasites. Les chercheurs ont isolé leur mode d’action et pensé aux coques de bateaux qui polluent énormément la mer avec le produit au plomb que l’on passe sur la partie inférieure des coques (antifouling).  Le résultat semble extrêmement efficace et de surcroît durable (bien plus que la peinture).

Le delta du Niger
je cite: « Depuis cinquante ans et dans le plus grand silence, le pétrole brut se déverse en flots continu el pollue cette région. Nous avons senti le pétrole bien avant de le voir. Plus nous avancions, plus cette puanteur devenait insoutenable. —-  Parmi les centaines d’oléoducs vieux de quarante ans et rongés par la rouille qui ont envahi le delta du Niger, il y en a un qui a déversé du brut pendant des mois. Forêts et terres agricoles ont alors été recouvertes d’une couche brillante de liquide huileux. Les puits d’eau potable ont été pollués. « Nous avons tout perdu: filets, cabanes, casiers de pêche… »; se souvient Promise, le chef du village d’Otuegwe, qui nous servait de guide. « C’est ici que nous pêchions et travaillions la terre. Nous avons perdu notre forêt. La compagnie, prévenue, n’a rien fait pendant des mois. NB hibiscus: il y a eu ces accusations classiques contre ceux qui supposément perçaient les tuyaux pour récupérer du pétrole. Même si cela s’est produit, dans le cas du Niger, c’était bel et bien un mensonge pour masquer la monstruosité industrielle.

« Les compagnies pétrolières n’attachent aucune importance à nos vies »; déplore Williams Mkpa, chef de village à Ibeno. « Elles veulent notre mort. En deux ans, nous avons subi dix marées noires et les pêcheurs ne peuvent plus nourrir leurs familles ! C’est intolérable ! »Avec 606 champs pétrolifères, le delta du Niger fournit 40 % du total des importations américaines de brut. C’est la capitale mondiale de la pollution pétrolière. L’espérance de vie dans ses communautés rurales, dont la moitié n’a pas accès à l’eau potable, est tombée à 40 ans à peine depuis deux générations.

Les pétroliers et le gouvernement veillent à ne pas divulguer l’information. Cependant, si l’on en croit deux grandes enquêtes indépendantes réalisées ces quatre dernières années, il s’en déverse  par an dans la mer, dans les marais et sur terre, jusqu’à 1,5 million de tonnes de brut – soit cinquante fois la marée noire provoquée par le pétrolier Exxon Valdez en Alaska. Les géants de l’industrie violent les droits de l’homme. Les autorités nigérianes ont recensé officiellement plus de 7 000 marées noires entre 1970 et 2000, et 2 000 grands sites de pollution, la plupart touchés depuis plusieurs décennies. Des milliers d’autres, plus petits, attendent toujours un hypothétique nettoyage.

Plus d’un millier de procès ont été intentés rien que contre Shell.  Une lourde condamnation a finalement été prononcée contre le groupe pétrolier anglo-néerlandais qui, après avoir nié toute responsabilité,  a fini par reconnaître sa culpabilité dans la région Ogoni. Plus de 280 millions d’euros devraient être versés pour restaurer les milieux naturels et indemniser les pêcheurs. Cependant, les populations locales craignent que cet argent soit mal employé.

site « allafrica.com » choix anglais et français Beaucoup de renseignements sur les pays africains. La page qui rapportait le sujet a disparu





Consommation, production – coût de l’inutile, gaspillage...

L’écologie est intimement liée à l’économie, c’est pourquoi les responsables politiques démocrates rechignent à s’engager dans une voie qui est un véritable guet-apens.
Je me souviens toujours des « Verts » qui, dans le nord-est de la France, ont voulu interdire une autoroute, mais qui une fois élus, ont fini par baisser les bras devant les aspects économiques désastreux dont ils allaient porter la responsabilité.

Le commerce, étendu aux espaces accessibles de l’époque, date de toujours. Le commerce effréné récent est devenu un acteur financier. Confronté à une concurrence auvage, il peut conduire aux pires abominations, pour l’homme et ses animaux. Tel est le cas pour l’élevage intensif et ses transports, souvent dénoncés : ici on élève en masses compactes, là on abat, là on découpe, là on emballe, ceci sur de très grandes distance. Abbérant. Pour le mauvais traitement des bêtes, le coût réel final ou le CO2. Des vaches bretonnes sont abattues en Allemagne, puis leurs quartiers vont je ne sais où.

Une écologie sincère et cohérente ne devrait pas légaliser un trafic de vente d’oxyde de carbone, « jugé être le seul moyen pour faire baisser le taux de CO2 » qui pourtant, ne cesse de s’élever ! Elle doit fédèrer les nations, dont leurs dirigeants. Pour accroitre les emplois, l’écologie devrait proposer des projets de substitution, des matériels durables (ménager, machines, voitures..), et maîtriser le progrès. Que gagnons nous avec notre modèle de société technico-financière ? des trouble sociaux incontrôlables qui coûtent cher !
Assurer une réorganisation du travail équitable. Exemple : conserver une voiture de 5 à 10 ans réduirait le nombre de modèles et fausses innovations, donc la nécessité de tant de robots pour faire place à plus d’employés. Sommes nous vraiment pressés de remplacer tous ces employés par des machines. Quelle force occulte pousse à cela ? LA FORTUNE QUE PEUVENT SE FAIRE QUELQUES UNS.

Limitr les revenus excessifs, en premier lieu financiers.
Un premier signal du changement pour ces QUELQUES UNS serait de restreindre les transations boursières en commençant par y supprimer les énergies et l’alimentation, car tel était le cas à la création de la bourse. Celle-ci devait faciliter la création d’entreprises et non l’objectif de les revendre, ou de prendre le contrôle d’autres convoitées, ce qui est le cas actuellement !
Bref, vous l’avez deviné, ce sera très très difficile, car la production provenant du monde entier, cela nécessiterait un consensus bien improbable. Le modèle suedois ? c’est celui d’un petit pays, inapplicable aux autres. De plus, il a du s’incliner et a même perdu le contrôle de son fleuron, Volvo !

Pareil revirement, en douceur, ne pourra venir que de la volonté des peuples eux-mêmes. Ils pourront seuls déterminer dans quel domaine, avec quels moyens, dans quelle mesure ils pourront agir. Aucun gouvernement ne pourra jamais y parvenir, sans une désastreuse révolution.
Est-ce à dire que c’est impossible ? Non, il nous faut seulement maîtriser le progrès. Modifier nos habitudes de consommation quotidiennes. L’isolation des bâtiments constitue aujourd’hui le meilleur exemple passif, du moins en apparence, car le béton devrait être limité aux seules structures, ce qui est une tendance; mais les matériaux matériaux composites de remplacement tardent. La brique serait déjà bien meilleure, mais elle est chère et fragile. Eh bien, quelques années après avoir écrit cela, elle revient !

L’isolation fait économiser l’énergie, mais il faut s’enfermer, ce qui est mal.

Les éoliennes, hydroliennes, convertisseurs thermiques et solaires, devraient remplacer une part de l’électricité des centrales, à combustible fossile ou nucléaire, et non fournir un supplément, en gardant à l’esprit la régulation de notre consommation, ce qui est loin de la réalité. La France vient d’innover avec sa première hydrolienne flottante qui semble présenter de nombreux avantages, dont un entretien facilité et moins coûteux. ; une solution envisagée serait la fabrication d’hydrogène sur place. On pourrait ainsi les installer assez loin des côtes, car les câbles électriques sous-marins génèrent trop de pertes, même si le courant électrique est transformés en courant continu comme cela a été fait dans les Pyrrénées).

L’énorme gâchis Les pays riches devraient montrer l’exemple au lieu d’entraîner les pays émergeants dans leur sillage. Mais c’est quasi mission impossible. La croissance est le crédo économique, le commerce bout d’impatience, la technologie pousse au crime, ajoutant bon an mal an ses nouvelles et irrésistibles tentations.



La promotion du biocarburant en a été l’exemple parfait, avec comme résultat, la conversion immédiate du secteur alimentaire : champs aux cultures réaffectées, forêts rasées pour de l’huile palme, flambée des prix de l’alimentaire, dont l’huile, base alimentaire des pauvres, entraînant le manque de nourriture en raison de son coût ! oh, nous les riches occidentaux n’en avons pas trop souffert, sinon nos pauvres, pendant que d’autres faisaient fortune à la Bourse, autres spéculations diverses, trafics financiers divers. Comment qualifier cela : meurtres en série jamais reconnus, ou « dommages collatéraux », qualificatif étrange d’une dirigeante américaine paraissant regretter les souffrances du peuple irakien, pourtant innocent. La honte.

LE TRAVAIL ET LE SALAIRE
J’ai cité la Suède « ancienne » des années antérieures à 2000, un pays en apparence généreux mais également dur et contraignant, qui ne s’était pas appuyé sur la fonction publique, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais contrôlant son secteut privé, dont ses revenus et salaires !
Dans cet esprit, avec plus de souplesse, on pourrait imaginer un contrôle des salaires et revenus qui, pour commencer, s’attacherait à juguler une inflation incontrôlée dans quelques domaines dont certains sports qui laissent murmurer qu’il pourrait s’agir de blanchiment d’argent ! Acheter er revendre sans cesse des joueurs en augmentant à chaque fois la transaction ne me paraît ni sain ni justifié.

C’est le prix du talent, disait Alain Delon, très bien payé partout. C’est justement cette approche qu’il convient de combattre, sans l’étouffer. Talent ou pas, meilleur de la classe ou pas, les plus mauvais métiers où l’on peut se briser le corps sinon perdre sa vie sont les plus mal payés, sinon pas payés du tout (secours et sauvetages divers, humanitaire etc.)

Si le travail ne se partage pas, contrairement à une théorie que je repousse car le travil naît souvent de l’initiative individuelle, je pense que ses revenus eux, peuvent l’être partiellement. La solution du partage par l’imposition est la plus mauvaise méthode qui soit. Mal acceptée ou pas du tout, elle génère la tricherie, y compris au plus haut niveau.

Le partage par l’imposition était le cas de la Suède ou celle-ci pouvait dépasser les 100% dans sa tranche supérieure, parvenant à un injustice flagrante : un directeur EDF vivant dans un petit appartement pouvait alors gagner moins qu’un de ses employés percevant quelques heures supplémentaires ! Pareils exemples ne sont jamais relatés par quiconque lors de l’étude des particularités d’autres pays et je l’ai su à l’occasion d’échanges, par un ingénieur EDF voisin.
L’on peut facilement comprendre que si l’on gagne deux millions, en perdre un soit très mal ressenti, c’est humain. Je sais ce que vous pensez : comme moi, vous aimeriez bien être dans ce cas et ne gagner qu’un million ! mais une fois installé dans le système, on change d’avis. Voilà le premier point, ne pas vouloir trop aller contre nature car c’est pardu d’avance. Le Président Hollande l’avait tenté et a du battre en retraite comme ses pairs pour d’autres tentations. TOUCHE PAS AU TRES RICHE ! Ceux-là, on les cajole comme un Emir qui élève un grand arbre de Noël avec de vrais diamants dans les branches (vrai, selon un touriste).

Ma solution théorique est donc dans son principe, de limiter certains gains plutôt que de les imposer, revenus financiers en premier, en arrachant les coeurs. De fait, un certain nombre de lois « d’optimisation » ou de tolérance (négociation à Bercy..) sont faites pour limiter les dégâts chez les personnages les plus en vue.

Une écologie probante ne peut être comprise sans restriction de la consommation. Le recyclage et le recpect – tout relatif – de la planète n’y suffisent à l’évidence pas. Or ce que l’on observe, c’est une rapine sauvage, que ce soit pour bâtir ou se procurer les matériaux qui nous sont nécessaires, de confort ou de parade. Impossible de diminuer de moitié quoique ce soit sans perte d’emplois ou de salaire. Qui sera responsable, les autres !! dont en premier, nos dirigeants.



Suite au ravage d’une partie de leur côte et à leur terrible catastrophe du nucléaire, les japonais se sont mis à économiser et pensaient pouvoir s’en sortir en vivant plus chichement, mais plus heureux. Ils ont empêché de réactiver la majorité des réacteurs. En vain. Peu à peu, l’Etat veut tout remettre en marche ou peu s’en faut, pour éviter une récession économique très grave, mais aussi le risque que court un état faible.


Comment faire des économies et réorienter les actions quand de fabuleuses dépenses surgissent constamment ? nucléaire, dont l’énorme déficit aurait pu être évité (EPR, enfouissement..)- militaire et ses folies (Rafale, char Leclerc..), soutien aux cnflits – salaires et retraites (qui devraient être réévalués en général pour suivre l’inflation masquée, et être ajustés pour quelques cas – ponts et chaussées, habitat urbain vétuste – Education Nationale (bàtiments, enseignants) – santé (hôpitaux, personnel) – Catastrophes naturelles – COVID 19 (qui ruine l’économie + faillites et chômage).

Démantèlement du nucléaire. La banque allemande KFW a remis un rapport sur le coût de la sortie du nucléaire en Allemagne : c’est assez édifiant : il fallait investir 250 milliards d’euros pour faire passer la part de l’atome dans la production d’électricité de 22 % à 0 % d’ici 2020, en la remplaçant par de l’énergie renouvelable. Je ne sais pas si ils sont à 0% mais la plupart des centrales seraient à l’arrêt. Ce ne sont pas les énergies renouvelables qui ont comblé la manque d’électricité, mais leurs centrales à charbon réactivées. Demeure leur problème de charbon (carbone, mais aussi de santé impactée je crois)

La part de production d’électricité d’origine nucléaire n’a pas dépassé 40% en Allemagne, contre 75/80% en France. Leur stockage de déchets est extérieur, dans de grands cylindres horizontaux qui couvrent évidemment de belles surfaces. Avantages, c’est bien moins cher que chez nous (on aime ça), c’est accessible, facilement controlable, facilement retraitable si un moyen nouveau perce un jour.
Nous continuons à creuser pour enfouir sans cesse tous nos déchets, car depuis Giscard d’Estaing, la volonté des dirigeants n’a été que d’accroître le nucléaire.

La France n’a d’autre plan que le maintien du nucléaire, au moins « amélioré » par l’EPR, sinon augmenté. On peine à rembourser la dette et tous reculent devant les dizaines sinon les centaines de milliards à investir pour fermer une majorité de centrales. Le lobby AREVA/EDF a toujours été soutenu par leurs pairs du gouvernement, et on débute timidement les énergies renouvelables, sauf à placer des éoliennes n’importe où, le maire recevant des royalties pour sa commune, sans avis des intéressés comme cela se passe dans les pays du nord.

On préfère gaspiller l’argent du contribuable avec la nouvelle génération d’EPR, vendu en Hollande depuis plus de 10 ans, et toujours pas opérationnelle. Et on veut en vendre d’autres. Un scandaleux entêtement pour un immense gâchis (incapacité à mettre au point, paiement de lourdes indemnités de retard).
Ajoutons que l’état de notre parc n’est pas au mieux et que l’on va encore y engloutir pas mal de milliards. Cerise sur le gâteau, le traitement des déchets à La Hague et leur enfouissement. On ne sait plus où les enterrer – à grands frais – ce qui se fait à nos frais (impôts), AREVA-EDF ne paient rien !!
Le nucléaire, ce n’est pas cher, affirment-ils cyniquement, en ayant laissé vieillir leurs centrales, pour lesquelles nous paieront encore, certainement en douce.


LE DERNIER MOT ?   Brennilis, dans les monts d’Arrée (Finistère).
C’est une petite centrale nucléaire expérimentale à eau lourde, arrêtée depuis 1985 (..) Démantèlement commencé en 1998, il est ensuite interrompu à 50% de réalisation (doutes sur la procédure de sécurité).
En 2015 la Cour des Comptes estime le coût au demi-milliard, soit 20 fois plus que l’expertise d’un acteur de la filiale. Encore une fois les mensonges habituels. Une dalle de béton de 1000 m² sur un mètre d’épaisseur est à démolir. Mais c’est La décontamination généralisée qui complique tout, et les procédures contre toute dispersion.
Une fois le chantier de la station de traitement des effluents terminé, la dernière étape sera celle du démantèlement du bloc réacteur. EDF déposera une demande d’autorisation en 2018. Il faut compter encore une quinzaine d’années, en étant optimiste, alors qu’un spécialiste estime le démembrement réalisé à 80%.. Démonstration de l’inertie et l’incompétence gauloise. En 2017, cela fait déjà 32 ans. Si tout va bien, cela fera plus de 50 ans. La France est pleine d’embûches. Tout cela pour une tout petit réacteur (nos autres centrales en ont plusieurs, plus gros. TOUT EST DIT ! chacun doit le savoir.


 Débat  Démantèlement du nucléaire. Est-ce seulement envisageable ? non dans l’état actuel des choses, avec un état bloqué et impuissant. Je ne sais pas ce qu’on fait et font encore les allemands ? mise au minimum ou démantellement? mais chez nous, au bout de 32 ans en 2O17, on n’a pas encore achevé d’en démanteler une seule, et l’on rechigne pour la seconde, Fessenheim !

Il est vrai que ce n’est pas une petite affaire comme on dit, techniquement et socialement. Pour simplifier, sommes nous prêts à engager près de 1.000 milliards afin de démanteler nos centrales, soit 10 milliards par an sur une durée de près de cent ans ? Cela en payant l’électricité plus cher (c’est plus du double en Allemagne), mais pas si sûr car on paie aussi le nucléaire dans nos impôts. Il faut une volonté et un accord de tous les acteurs pour préparer la transition, avec transfert de technologie et ce n’est déjà plus de l’écologie car on réindustrialise. Mais ça peut être mieux, plus propre, au moins pour la santé et notre mode de vie.

Au lieu de cela, on affiche clairement la volonté de poursuivre dans la même voie, VIVE LE NUCLEAIRE, vive la voiture électrique dite propre. EDF et AREVA, avec leur déficit abyssal, s’en frottent les mains en évoquant de nouvelles centrales.




PROTECTION de l’ENVIRONNEMENT.

Habitat.  Où écologie et social se rejoignent.
Si le profit du mètre carré n’était pas le maître mot, dans un monde utopique où chacun respecterait l’autre, si il ne fallait pas entretenir à grands frais des populatons nanties ou élitistes qui se multiplient et se soutiennent, augmentant sans gêne leurs revenus, si.. on réserverait plus d’espaces verts dans les centres urbains, en éliminant les coûteux projets genre « trou des halles » à Paris, en réalité gigantesque « trou financier », au bénéfice, comme je viens de le dire, des architectes, décorateurs, artistes, sociologues, gourous ou élus, bâtisseurs enfin car quand le bâtiment va, tout va.
Et d’une certaine manière, ilà bien notre sujet, mais compris différemment.

Il faudrait enfin « construire convivial », ce qui implique une moralisation de la profession et dans certains cas des syndicats ou élus (HLM, administratif, universitaire..). Nos paquets de lois sont inefficaces contre les malfaçons, la légèreté des matériaux, la qualité des peintures et revêtements car personne n’est responsable de rien. Convivial, c’est à dire avec des locaux utilitaires (vélos, lingerie, bricolage, voiture), tout ce qui change la vie et facilite la communication.
Il est consternant de voir les politiques plier sans cesse devant les lobbies. Occupation sol des grandes surfaces, compteurs des voiture d’occasion remis à zéro, hauteurs de plafonds à 2,20 mètres, un scandale passé inaperçu sans aucune contestation – c’est courant – alors que la taille moyenne s’est elevéee, et fait méconnu, que la lumière – et la chaleur – pénètrent bien mieux, à surface égale, par une ouverture haute qu’une ouverture large (d’où la surchauffe des vérandas et les puits d’éclairage en habitat écologique. A quand les deux mètres ou l’alcôve-tiroir comme parfois au Japon ?

Dans les pays nordiques, un schéma se répand rapidement pour ce qui s’apparente à notre lotissement. On gare la voiture à l’entrée, et on finit à pied. Le logement est assorti d’un beau balcon terrasse donnant sur un espace naturel vert, mi jardin, mi parc et il y a des locaux utilitaires. Voilà ce qu’est le social et non pas la maison individuelle à 100.000 euros de M. Brûlot, dont on connaît l’issue désastreuse, mais pas pour tout le monde. Il n’y a pas que le pavillon individuel qui peut rendre heureux, surtout quand son environnement n’est pas de qualité, qu’il est mal desservi pour tout, avec des chiens qui aboient sans cesse..
Le dernier exemple d’intégration urbaine vient de Hollande : La maison étanche:
A ne pas confondre avec la maison flottante, nouvel avenir du pays.
Celle là est enrobée d’isolants jointifs depuis le dessous de la maison jusqu’au dessus du toit, lequel peut-être couvert de terre et de végétation à la manière des anciennes maisons norvégiennes (voir architecture). L’épaisseur des isolants varie selon l’orientation, le vent etc. elle peut atteindre 40 centimètres. Le tout est recouvert de lames de bois. (extérieur). Les vitrages sont triples, placés au ras des murs extérieurs. Une immense baie vitrée orientée sud capte l’énergie solaire. En fait il s’agit d’une immense poche vitrée formant serre. Des lames protègent d’un ensoleillement excessif. Mais surtout, elle est totalement étanche à l’air extérieur direct  !  Il y a donc un échangeur d’air de type VMC, avec réchauffement de l’air entrant et refroidissement de l’air sortant. Pas de fenêtre au nord et de petites côté est-ouest.

Le chauffage se fait partiellement par la chaleur humaine. Une famille nombreuse serait donc avantagée et gageons que ce sera la course pour inviter des voisins, à moins qu’il ne souhaitent pas laisser ainsi refroidir leur propre domicile. Peut-être s’échangeront-ils des heures de thermies humaines !   Une telle maison ne consommerait que 100 euros d’énergie par an. Mais c’est un bunker (le projet provient d’Allemagne). J’espère que nos architectes seront inspirés par des modèles plus conviviaux, aidés par les progrès de la technique.
Ajoutons qu’elle pourrait bénéficier d’une certaine autonomie de production d’électricité (panneaux solaires dans l’état de la technique, éoliennes d’immeubles en projet, ou par recyclage des végétaux).

Il y a bien quelques inconvénients; le premier provient des  isolants, susceptibles de se révéler nocifs (évaporation intense de produits gazeux). A moins qu’ils soient naturels et très stables, mais on en reparlera dans quelques décennies. Le deuxième est l’étanchéité. Rien ne s’ouvre et j’ai horreur de ça. C’est donc à l’opposé du message  qui est d’aérer largement pour assainir l’intérieur du logis, comme cela se pratiquait autrefois, et que l’on entend recommander aujourd’hui pour chasser les vapeurs nocives de colles et autre émanations nocives.
L’air immobile et non renouvelé est malsain, même si l’air extérieur véhicule pas mal de pollution. L’air recyclé n’est pas mieux sinon pire (climatisations, ventilations et leurs problèmes de microbes). Cela me rappelle un livre des indiens chassés par les blancs lors de la conquête de l’ouest américain, dont le premier tome a été porté au cinéma. L’indien vedette, qui allait disparaître sous la poussée inéluctable de « la civilisation », s’étonnait de voir les Blancs vivre enfermés dans ces casemates sans air et humides. Le troisième inconvénient me paraît provenir de la suppression des cloisonnements (pièces) si l’on souhaite y voir clair partout avec la lumière naturelle. D’où la perte d’intimité qui ne dérange pas trop les nordiques, mais qui nous insupporte.

Notons aussi que ces habitations sont dans les pays nordiques mais que ce modèle n’est pas nécessairement adapté partout, en particulier dans les pays chauds (voir habitat minimal, naturel, pays chauds.. . L’inclinaison moyenne du soleil sur l’horizon fait varier sensiblement l’effet de serre. Dans les pays nordiques, le soleil est généralement bas, tapant donc la majeure partie de l’année sur les vitres .. si il n’y a pas un immeuble en face ou une montagne !!. Les durées d’ensoleillement (si il fait beau), sont également très variables selon la latitude, la longitudes et les saisons. Sans oublier l’altitude et le versant de la montagne. On voit déjà que c’est beau sur un catalogue, mais que la réalité peur être tout autre. Dans les pays tropicaux et équatoriaux, le soleil est le plus souvent au zénith, se levant très rapidement et se couchant de même. Dans les pays tempérés, comme la France, bien qu’il y ait déjà des écarts entre sud et nord, c’est entre les deux et il vaudrait donc mieux des vitres à 45 degrés.


Note. Lorsque l’air est en surpression (chauffage électrique), il y a je crois, moins de poussières. La VMC est conçue pour extraire l’humidité et n’a pas le même effet (actuellement pour salle de bain et oilettes). Les poussières ne proviennent pas que de l’extérieur, mais de tout les matériaux et de nous-mêmes, par perte de particules. L’air en surpression peut les évacuer partiellement. La surpression est conçue pour empêcher l’air froid extérieur de rentrer.

Quel avenir ? peut-être ces projets américains de « cubes de vie« . Ils nous paraissent un tantinet excessif et sont sans doute très opportunistes dans un pays où l’on ne pense qu’à tout transformer dollars. Un de es américains vit dans 30 mètres carrés, d’autres dans 6 à 12  !  L’offre commence à 7 mètres carrés, tout « confort technologique » compris, pour la modique somme de 72.000 dollars. « The dream come true », le rêve se réalise !  Livrable, mais peut-être pas compris dans le prix.



 Il paraît, que débarrassés de tout l’inutile, on vit bien mieux.
C’est doux à entendre de la part de gens qui vivent avec un matériel fou (les américains).#fff0f5

Le problème est de tenir le coup dans une société qui ne semble pas vraiment vouloir s’orienter vers l’indigence.  Pour l’habitat, je suggère d’explorer la piste des terriers; ils ont à coup sûr des qualités très écologiques. Dans les troglodytes, on est à l’abri des variations de température. Frais l’été, chaud l’hiver.

Voila donc le fin mot de l’isolation : avec ou sans inertie. Le mieux est avec, les variations étant lissées. Mais ce sera sans car il faut du massif, donc du lourd isolant (pas de métaux lourds !!; et on ne fait pas d’immeubles ni de tours en pierres, ni même de maisons individuelles, qui d’ailleurs, non ventilées, conservent l’humidité. Sans s’enterrer, on peut déjà améliorer en limitant le béton. Voici le regain de la terre compressée, de l’argile et la paille. Les abris bus en béton non ventilé dans les pays chauds sont une monstruosité, vive la paillote.

ARGILE ET PAILLE. Une vraie maison à vivre pour les modestes. Près de Calais, on fait des logements sociaux à faible coût et de grande qualité avec des briques d’argile et de paille. Le coût du chauffage est annoncé comme – presque – dérisoire et il n’est pas interdit d’ouvrir momentanément une fenêtre ou une porte car le maître mot est selon l’auteur: l’inertie des murs elle-même.

Une autre grande qualité, non plus d’économie ou de confort, est la qualité de l’insonorisation, dont on ne parle guère alors que cela rend la vie impossible à tant de gens.
En attendant, je constate le retour de la brique, abandonnée depuis des decennies car plus chère, mais désormais, plus isolante donc pas si chère.

La recherche sur du massif fin et solide est impensable dans l’état de la technique, ni souhaitable car pour bâtir un grand nombre de logements, on recherche la plus grande légèreté possible. On s’oriente finalement vers des matériaux isolants très techniques, coûteux et surtout légers. La contrepartie est que l’on doit s’enfermer avec sa VMC filtrante, dont les tubulures et filtres se remplissant peu à peu de saletés et de microbes comme tout ce que la nature ne peut pas purifier. S’enfermer alors que le message est par ailleurs, a-é-r-e-z ! Ouvrez tout en grand un quart d’heure chaque jour.. LE PROBLEME DE LA QUADRATURE DU CERCLE.

rebâtir la campagne à la ville. C’est tendance. Mais sans les intéressés, les cultivateurs (lesquels ont remplacé les paysans). Des cultivateurs de terrain déjà remplacés par des éleveurs en étages et toitures ! encore une glissade technocratique qui va devenir une affaire de gros sous.
En attendant la généralisation de cette folie qui consiste à bâtir sur la terre nourricière et élever les végétaux et vaches en étages, ON VEGETALISE !
Les beaux projets fleurissent partout car, laisser le moindre pouce de terrain non rentabilisé, « viabilisé », est une injure faite à l’urbanisme-fric. Les architectes, les politiques prennent donc à bras le corps ce que chacun de nous aimerait bien voir réaliser à sa manière. De beaux projets. Pour quoi, pour qui, à quel coût ?

Des « axes verts », des « coins de nature », des balcons « terroirs », du « sol en étage »; des toits végétalisés (nos ancêtres les connaissaient, il y en a en Norvège (..). voir habitat ancien

Tout cela est bien joli, sur le dépliant commercial, alors que les simples petits jardins « à poussettes », où les jeunes mamans venaient aérer leurs petits, n’avaient pas exigé toutes ces études. Pour enrichir les cabinets d’architectes, politiques et autres environnementalistes, surtout spécialisés dans l’art de faire coûteux.

Les gens ordinaires sauraient parfaitement ce qu’ils aimeraient avoir. De simples « sentiers de ville » agrémentés d’arbres et arbustes pourraient couper les immeubles, agrémentant la marche et raccourcissant les détours insupportables. Avec de petits coins sympas partout.

Le retour des arbres et des mangroves. Soupçonnée de tous les maux, la mangrove pourrait bien être réhabilitée. La mangrove est un lieux mythique. En nouvelle Calédonie, le dugong pouvait s’y transformer, semant la terreur. J’ai vu de petites mangroves côtières et de plus grandes inaccessibles ; c’est à chaque fois un étrange saisissement, de crainte peut-être devant l’inaccessibilité. Pour la petite histoire, le palétuvier qui compose la mangrove filtre l’eau salée ou saumâtre pour sa consommation d’eau douce. C’est une usine de retraitement qui ne rejette pas d’horribles déchets et des tonnes de sel comme nos installations industrielles.

Il y a des hommes et des organismes qui ne font pas parler d’eux, y compris dans le tourisme « participatif » – et non destructeur – qui apprennent à replanter, tout l’inverse de ce que préconisent et pratiquent les grands projets, les grandes études de production intensive, qui ne songent qu’à tout raser comme en Europe ou aux USA, maintenant en Asie. Un nègre a décidé de replanter des palétuviers, constituant la funeste mangrove que l’on élimine à pas de géant partout dans le monde. Il œuvre pour être compris avec un raisonnement bébête (pour les spécialistes) : avec la mangrove reviennent frayer les espèces et tout cet écosystème multiple dont on parle tant, revient aussi. Avec donc de quoi se nourrir à nouveau là où il n’y a plus rien.

Il repousse toute tentative de main mise par les scientifiques et spécialistes de tout poil, (qui ont fait tant de mal ?), toujours prêts a tout s’approprier ! il n’a pas tort car personne ne fait mieux que la nature, aidée par des gens bien intentionnés qui motivent et donnent du travail – donc un but et un espoir – aux populations.
Un japonais a mis toutes ses économies, environ trois à quatre cent mille euros, pour faire pousser des palétuviers à Madagascar, avec la participation de la population. Cette fois, dans cette région désertique, leurs feuilles nourrissent des chèvres, qui leur apporte du lait. Le début d’un cycle de vie pour ces gens si pauvres. Un apport d’engrais tous les trois à quatre ans est nécessaire. Cet homme a obtenu quelques aides, un prix Rolex, qui finance en général une première expérimentation, mais cela demeure encore assez modestes au regard de son engagement et des résultats.

Le retour des arbres fruitiers et de menuiserie dans les champs. Des arbres alignés certes, car le tracteur doit pouvoir passer. Mis des arbres quand même et on vient les voir ! c’est tellement agréable. Autrefois le pêcher de vigne alarmait le vigneron en cas de maladie. Les Pêches n’étaient guère comestibles mais on a fait mieux depuis.

Le retour de l’alternance des cultures. Elle permet de détruire les parasites liés à une culture de masse d’une seule espèce. Le retour des protections naturelles entre espèces et des preparats de plantes, les méthodes anti-reproduction des insectes etc, soit l’abandon de ce que notre bonne science avait soigneusement sélectionner en oubliant ce qu’est la vie. Mais elle revient au galop en s’attribuant ce qu’elle ne comprend pas pour tenter de tout diriger. Voir le vin bio dans le vin

Des esprits bien intentionnés diront qu’il y a plus de forêts maintenant qu’au XVIIIe. Il est vrai qu’on y avait pratiqué, depuis longtemps, des coupes claires pour approvisionner les cathédrales, églises et autre couvents, les bateaux, les habitations et tant de choses. Mais les forêts anciennes étaient de vraies forêts, quasiment impénétrables, avec des arbres gigantesques, des pousses étagées et des espèces variées à l’extrême. Bien loin de nos pinèdes clairsemées qui ont tout envahi.
Selon une estimation,il faut presque un millénaire pour recréer une forêt primaire (*) 

Comme l’on ne supporte plus de voir un grand et bel arbre sans l’imaginer débité en belles planches, les occasions de nous arrêter avec respect devant un de ces géants devient hypothétique et anecdotique.

(*) une forêt primaire ne se traverse pas, car les arbres n’y poussent pas sur un sol ferme mais sur les débris de toute la végétations, arbres couchés, branches à terre enchevêtrées, ce qui rend la progression très hasardeuse. Et il peut y faire sombre. Des chemins aménagés permettraient cependant de les pénétrer sur une courte distance (on peut rêver, car ce n’est pas la préoccupation de l’humanité).

« Les forêts qui subsistent sont des forêts pauvres ». Vouloir y introduire des ours ou des loups est incompatible avec cet environnement trop restreint, et tout aussi pauvre en vie et nourriture. Pourquoi ne pas y remettre des lions , il y en avaient autrefois (voir Fondoc 2).
A Hawaï, comme partout, la forêt recule devant les cultures. Le Brésil mis à part – bien entamé – il n’y aurait plus d’autre grande forêt primaire sur la planète. Un peu en Afrique équatoriale, avec ses pluies qui rendent d’immenses espaces impénétrables. On achève actuellement les arbres géants d’Afrique, dont au Gabon, le mieux loti, et l’Asie pour faire des meubles, des portes, des panneaux de luxe et des parquets d’essences rares. Parfois sur des surfaces de deux mille mètres carrés que s’offrent quelques richissimes.

Faute de jungle, les quinze millions d’habitants de New Delhi viennent d’accueillir bien involontairement près de 5.000 singes, lesquels ont envahi la capitale à la recherche de nourriture, jusqu’aux commissariats de police. Il faudrait donc leur ouvrir des « garderies » car la prison pour singes, qui existe en banlieue de Bombay est .. bondée et les autres états voisins qui ont encore un peu de forêt, les refusent. Ils sont sacrés, on ne peut donc ni les tuer ni les chasser. On songe à la pire des solutions, introduire des singes ennemis ! 

Forêts de Bornéo, qu’êtes vous devenues ? L’association Bornéo Orangutan Survival Foundation, a acquis des terrains pour y développer son concept. Les propriétaires qui leur ont  vendu le leur ont reçu en échange une parcelle dans une zone encerclant le site, où ils ont produit des cultures de rente, acacias, palmiers à sucre, papayes, caco, piments. Dans la zone centrale, des équipes ont été embauchées pour planter, d’une part des arbres à croissance rapide et d’autre part, des essences propres à la forêt tropical humide, à croissance plus lente, soit 1600 variétés au total, formant une canopée multicouche. Ce milieu a pour l’instant attiré 137 espèces d’oiseaux, abrite des orangs-outans et des ours malais.
La verdure a fait baisser la température de l’air de 3 à 5° dans las abords immédiats et les chutes de pluie ont augmenté de 25 %.  3000 emplois ont été créés dans le respect des traditions locales. Nous voilà bien loin du fonctionnement des multinationales ou des projets grandioses étatique.

 

Texte d’après pores (stomates) d'une feuille de tabac un ouvrage sur les agrandissements par MEB (microscope électronique à balayage). Les végétaux produisent la totalité de la matière vivante (organique) de notre planète, qui nourrit tous ses animaux.  A elles seules, les forêts en produisent le tiers. Il y a cependant une correction majeure à apporter car paradoxalement, les végétaux consomment eux-mêmes la moitié de la matière organique qu’ils produisent, alors que les animaux n’en consomment que 3 %..
Parsemé de bouches ouvertes, les pores de la feuille de tabac grossis 570 fois. Ce sont les organes de respiration de la plante, car les plantes respirent – et transpirent – par leurs pores (stomates). Le jour, les plantes décomposent le gaz carbonique de l’air (CO2), rejettent l’oxygène (O) et conservent le carbone (C). L’utilisation de l’énergie lumineuse (photosynthèse, permet cela avec la participation de la chlorophylle (matière verte). C’est une usine ultra complexe dont nous n’avons pas la moindre idée. La nuit, la plante respire en absorbant l’oxygène de l’air et en rejetant du gaz carbonique (ce que nous faisons nuit et jour en respirant).
Et comme le tabac n’est pas un modèle recommandable, interdit de plus en public, voici pour compenser une admirable feuille d’olivier dont les poils en forme d’ombrelle, protège la feuille par fort soleil. Feuille d’olivier, « Du visible à l’invisible », par Marie Brossoni, ed Milan.

 

Retour à la terre. Des japonais désabusés tentent un retour à la terre ; mais là-bas, compte tenu de la densité de la population, serrée comme des anchois dans la boite, c’est une gageure. MAIS AUSSI UN SIGNAL D’ALARME !  bien des jeunes aimeraient par goût, pu pour s’en sortir, y revenir, avec des conditions bien différentes que dans le passé, mais néanmoins sans en nier le très physique et astreignant travail. Mais on ne sait pas faire dans un monde où architectes, lobby, urbanistes décident de l’avenir de leur pays avec le soutien de l’Etat qui a réponse à tout à la place des intéressés eux-mêmes; qu’ils disent très bien comprendre. Voici un dossier du COURRIER INTERNATIONAL N° 989  OCTOBRE 2009, sur ce qui peut être tenté en biologie « fermière » :
Je cite : Quand des bactéries viendront au secours des paysans indiens. Deux projets de biotechnologie mis en couvre à Delhi pourraient se révéler providentiels pour l’agriculture et la lutte contre le réchauffement climatique. Le département de biochimie et de biotechnologie de l’Indian Institute of Technology (IIT), à Delhi, abrite deux projets de recherche particulièrement prometteurs. Depuis deux ans; le Pr Vikram Sahai et son équipe travaillent sur la reproduction d’une bactérie capable d’améliorer la fertilité des sols. « Beaucoup d’Indiens dépendent toujours de l’agriculture comme source de revenus mais, au fil des ans, la production n’a cessé de stagner en raison de la dégradation de la qualité des sols », explique Sahal, qui précise que ces travaux ont d’abord commencé à la Govind Baliabh Pant University of Agriculture and Technology (GBPUAT) à Pant Nagar, dans l’Uttarakhand, où des chercheurs ont découvert une rhizobactérie – un micro-organisme qui s’associe aux racines des plantes – stimulatrice de la croissance des végétaux, baptisée PGPR. Introduite dans le sol, cette bactérie développe une relation symbiotique avec les racines des plantes et commence à se multiplier. Sa présence facilite l’absorption d’azote mais aussi de minéraux tels que le phosphore, que les plantes ont généralement du mal à capter.

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rhizobactérie (suite) Cette bactérie possède également des propriétés antifongiques, qui aident à protéger les sols des infections.
Le TERI (The Energy and Resources Institute) et HIT de Delhi ont rejoint le projet il y a cinq ans. Dans les laboratoires de l’institut, les chercheurs peuvent produire jusqu’à 1 000 litres de solution bactérienne, contenant 35 grammes de bactéries par litre: Les semences de blé, de riz et de légumes secs sont traitées avec cette solution bactérienne, à proportion de 1 millilitre de solution pour 5 kilos de graines, explique un autre chercheur, Krishna Saharan. « Des tests effectués dans les plaines du Gange, au Bengale-Occidental, ont montré que ces bactéries amélioraient la qualité des sols, favorisaient l’absorption d’azote et pouvaient faire augmenter les récoltes de blé de 45 %. Mise en œuvre à grande échelle, cette solution sera très bénéfique, non seulement parce qu’elle coûte moins cher que les fertilisants mais aussi parce qu’elle respecte l’environnement », souligne Sahai.  On sait que les végétaux se complètent parfois ou même s’entraident.

L’autre projet, initié par Deepak Dugar et Umang Ru’stagi, deux étudiants désormais diplômés, consiste à utiliser une algue verte qui, par photosynthèse, permet de nettoyer l’environnement. Les chercheurs ont construit un minibioréacteur à l’intérieur duquel ils ont cultivé une algue achetée auprès de l’lndian Agricultural Research Institute. Le réservoir où poussaient les algues était muni d’un tube permettant d’y injecter du C02 mélangé à de l’air comprimé. En haut du réservoir se trouvaient des néons fluorescents. L’expérience fut un succès: l’algue s’était multipliée en consommant du C02 et en rejetant de l’oxygène.
Umang Rustagi explique que les centrales électriques pourraient s’inspirer de cette expérience pour réduire leur impact sur le réchauffement climatique en diluant du dioxyde de carbone avec de l’air comprimé afin de réduire de 5 % à 7 % la concentration de CO2. « Même si l’oxygène produit n’est pas libéré dans l’atmosphère, ce dispositif permettrait au moins de réduire les rejets de C02 », explique le chercheur. Ces algues pourraient également servir au traitement des eaux usées en absorbant du dioxyde de carbone. Elles pourraient enfin être récoltées et servir à la production de biocarburant ou de compléments nutritionnels.

 

Il a été découvert que les arbres à palabre d’Amérique centrale et d’Afrique, possédaient la propriété de rendre les sols acides plus calcaires: ils peuvent fabriquer du calcaire (carbonate de calcium) qu’ils stockent dans le sol, réduisant ainsi la quantité de CO2 qu’ils rejettent, après l’avoir absorbé. On pourrait réhabiliter des terres pauvres avec ces groupes d’arbres. Des dizaines de plants de noyer Maya sont ainsi prévus en Haïti? Cet arbre produit également des noix consommables et appréciés, une sève qui peut être bue et des feuilles consommables par les animaux. Des qualités qui n’ont pas toutes été découvertes par la science, mais bien avant par quelques « sauvages ».
 

Le retour de l’eau dans les mares, mais aussi des mares devenues piscines. Je cite : « Ni chlore ni produit chimique. Dans cette piscine biologique, en Suisse, l’eau est naturellement filtrée par des graviers et plantes aquatiques situés dans une zone de régénération adjacente au bassin de natation. Une eau limpide que l’on partage avec de minuscules poissons, des fleurs aquatiques, et dont viennent s’abreuver les oiseaux qu’aucune odeur de chlore ne fait fuir. Depuis un quart de siècle, déjà, Autrichiens, Suisses et Allemands se baignent dans des piscines biologiques qui ont tous les charmes des lacs et rivières encore préservés de la pollution.
En France, ces baignades naturelles viennent tout juste d’apparaître, déclenchant un imbroglio administratif dont l’Hexagone a le secret.
La piscine bio n’a pourtant rien de révolutionnaire. C’est tout bonnement la nature qui est copiée, l’équilibre biologique d’un lac naturel que l’on reproduit. I’eau du bassin de natation est filtrée par des graviers et plantes aquatiques situés dans une zone de régénération adjacente. Pour faire simple : les minéraux fixent les bactéries utiles, celles qui transforment les matières organiques en molécules assimilables par les graminées aquatiques. Ces dernières puisent dans l’eau phosphates et nitrates, la débarrassant de ses impuretés. Une circulation de l’eau est organisée en permanence, afin d’assurer son oxygénation.

Combloux. « Mais quelle pression sur le village de Combloux, qui se retrouve bien involontairement en position de prouver à l’administration que les piscines bio ne comportent pas plus de risques en France qu’ailleurs. < L’avenir de ces baignades dépend de nous. On n’a pas le droit à l’erreur< , souffle la mairie, qui reçoit coups de fil et visiteurs d’un peu partout. Certains maires, propriétaires d’hôtels ou de campings, comptent sur une évolution rapide de la législation. D’autres se lancent sans attendre, plaçant les Ddass devant le fait accompli. Avec plus ou moins de bonheur.. »
« Huttopia, une chaîne de campings nature, a ouvert mi-juin son bassin bio à Rambouillet, dans les Yvelines. « Pour une piscine classique, on accumule un tas de produits chimiques dans un local technique. Il faut un masque à gaz et des gants pour les manipuler, des bacs de rétention pour éviter les infiltrations dans le sol. Tout ça nous dérangeait depuis longtemps, remarque Philippe Bossanne, le PDG. Ça ne collait vraiment pas au concept de camping vert..  Devant l’absence de cadre réglementaire, la Ddass des Yvelines n’a pu autoriser l’ouverture du bassin. Donc courrier au ministère de la santé. Et de nouveau, autorisation expérimentale, sous contrôle de la Ddass, avec un protocole de suivi sanitaire de type Combloux. »



« Au camping Campeole (une chaîne du groupe Trigano) de Saint-Vincent-les-Forts (Alpes-de-Haute-Provence), la piscine verte ouverte l’été dernier fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’interdiction de fonctionnement. Le responsable de la chaîne, Jean-Paul Fournier, est poursuivi pour mise en péril de la vie d’autrui. < Nous recevons beaucoup d’étrangers ravis de retrouver un système qu’ils connaissent. Au laboratoire de l’hôpital de Dignes, ils se sont même étonnés que l’eau soit de qualité potable.< 
Fin 2006, les ministères de la santé et de l’écologie ont demandé à l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) d’évaluer les risques sanitaires de ces baignades.

Lobby chimique. Ailleurs, les Ddass refusent catégoriquement de délivrer une autorisation de baignade alors que les maires, les préfets parfois, et même la région ou le département (qui accorde des subventions pour ces bassins au titre du développement durable) soutiennent les projets. Ce qui n’empêche pas les piscines publiques bio de se construire, et d’être fréquentées, alors même qu’un panneau « baignade interdite » est censé en interdire l’accès.

Ecotourisme. Aux Bahamas, « l’écolodge » Tiamo a tout misé sur la préservation de la nature. Ecoutez : « les luxueux bungalows sont construits en bois provenant d’une proche forêt ». Cherchez l’erreur. Si le bois paraît écologique, la déforestation ne l’est pas. Pour une petite case d’Ethiopie, chez les Afars, il faut couper jusqu’à cinq cents buis (utilisé localement). Dans un pays où l’eau fait tant défaut, où la végétation y est rare et précieuse, c’est catastrophique. Ils tentent maintenant de construire en pierres.
Egotourisme .  « La plus grande chaîne hôtelière du monde » est projetée à Dubaï, sur 10 km de long. On a un ego grand comme ça, à Dubaï.  C’est de « l’Egotourisme », mot d’hbis 29 08 07.

Automobile et circulation. Il y a une contradiction par le fait de la réduction ds émission de produits nocifs par les automobiles, résultats obtenus pour partie par la réduction du poids et de la consommation, et l’ingénierie du réseau qui qui concourt à faire consommer beaucoup plus ! Cela par les redémarrages-accélérations qui consomment énormément.
Les exemples: ralentissements dus aux ronds-points en surnombre, couteux et sans autorité de tutelle, aux multiples panneaux de limitations de vitesse, 50, 70 sur 300m puis 50, puis 90. alternés à l’infini, à divers , stops inutiles ou mal placés. Aménagements routierstels que entrées et sorties sur voie principales gênantes sinon dangereuses (non séparées, accès secondaires non regroupés (voir qualité allemande)
Le stop
: on s’y arrête deux fois, une fois au stop pour le gendarme, une pour y voir quelque chose deux mètres plus loin. Un triangle suffirait dans la plupart des cas, avec peut-être une mention).

Laboratoires de produits de beauté, chimistes de la santé, ONG douteuses, nous sommes bien loin des chamanes et des sorciers qui allaient collecter quelques plantes dans la forêt. On se presse désormais pour dégotter et voler si possible les derniers secrets qui subsistent ici et là, dans les contrées reculées où vivent encore quelques « sauvages » qui n’ont pas encore été expulsés. Et là se rencontre le pire « Certaines ONG permettraient à des géants de pratiquer la bioprospection dans les zones qu’elles sont censées protéger » (le Monde, juin 2007). « l’une d’elles, le leader mondial (Washington), réunit  près de 300 donateurs parmi les plus prestigieux de la planète », avec des noms très connus pour leur engagement écologiste (banques, groupes pétroliers, informatique, chaînes de restauration rapides, chimistes, parcs de loisirs, aviation etc. Elle exercerait « la surveillance et les recherches avec le soutien de satellites ». Outre les laboratoires pharmaceutiques et ceux de biotechnologie, des groupes occultes y seraient associés malgré les démentis, car « la recherche de pétrole pourrait bien y être incluse ». Bref, elle agit au plus haut niveau de l’Etat. « Son rayon d’action s’étend chaque jour, une quarantaine de hotspots de biodiversité, ces zones protégés de la planète choisies pour la richesse de leur flore ».



PAYS RUINES par le PROGRES

Le mouvement « slow food » étend son réseau potager en Afrique. Cette organisation gère des réseaux de potagers dans le but de rétablir des pratiques adaptées aux caractéristiques de chaque lieu, que ce soit les sols, conditions climatiques ou les gens eux-mêmes.

l’idée fondatrice est d’abandonner les solutions prônées par les grandes institutions financières internationales, qui ne pensent qu’à l’exportation et donc aux grandes exploitations mécanisées avec recours massif aux fertilisants et pesticides. Ils luttent aussi contre l’accaparement des terres les plus fertiles par des investisseurs étrangers.

Ce mouvement s’adresse aux familles aux villages et tente de créer un réseau de jeunes leaders africains susceptible de relayer et d’appuyer ces principes.


Nous sommes sûrement nombreux à penser la même chose. En premier lieu que les grandes messes internationales ne règlent rien des véritables problèmes, et font gaspiller un peu plus d’argent. A l’évidence, ceux qui tirent profit de la situation sont assez mal placés pour la résoudre. Et donc que le changement ne peut venir que de petites évolutions locales adaptées, respectueuses du tissu social. L’exemple des pays riches en ressources est révélateur: ce sont les plus déséquilibrés – sinon les plus pauvres – parce que les importations de biens liées aux revenus des plus riches ou de l’Etat, ont ruiné une économie de subsistance locale, du petit producteur au modeste artisans.

Lester Brown, un américain dont je viens de lire un extrait dans « Le Monde 2 » du 2 nov 2007, a été agriculteur (tomates), puis a complété ses études dans tous les domaines concerné, dont physique des sols, climatologie, chimie organique, biochimie, géologie. Il a beaucoup voyagé puis est parti pour l’Inde, pour y éviter une terrible famine. Il fait autorité et ce n’est pas l’un de ces rigolo-médiatico-politiques que l’on a l’habitude de voir. Outre un programme humanitaire portant sur la santé, la nourriture, l’instruction de base dans les pays pauvres, il aborde la restauration des forêts et la protection des terres agricoles.

Aussi la réhabilitation de la mer ainsi que d’autres points plus habituellement évoqués. Je souligne aussi ce qui m’a toujours paru essentiel, que l’on évoque sans cesse sans entreprendre grand chose : éviter notre envahissement par des millions de malheureux en les aidant sur place, sous contrôle humanitaire et non par intérêt politique ou économique ; payer leurs richesses au juste prix et les suivre aussi dans l’utilisation de cet argent.  
Leur première nécessité n’est pas d’exporter, contrairement à ce qui se pratique, mais de satisfaire leur besoin intérieur ; aussi d’élaborer des produits finis sur place au lieu de seulement vendre à bas prix la matière première. Parmi toutes les mesures préconisées, et chiffrées par Lester Brown à 160 milliards de dollars/an, la préservation des terres productrices est primordial, suivi par la restauration des forêts. La faim peut arriver brutalement et partout, comme aux pires heures de l’histoire de l’homme. Elle n’avertira pas davantage qu’un crack boursier. Recouvrit de maisons et bitumer toutes les terres nourricières, et produire nos aliments dans des usines avec des jus artificiels, est une absurdité sans nom.

M. Lester Brown évoque aussi la population croissante, la France en plus chaque année sur la planète, mais il pense qu’il y a déjà limitation des naissances un peu partout et que si ce n’est pas le cas, la mortalité prendra tristement le relais, comme c’est déjà le cas dans bien des pays pauvres, Afrique en tête. La question est de savoir si ce ralentissement constaté n’est pas le résultat conjugué d’un ralentissement démographique statistique et d’une surmortalité dans les pays pauvres (faim, maladies dont Sida, paludisme, variole, tuberculose..) D’autres études montreraient que la population s’accroît très vite dans les pays où la nourriture est difficile à produire.
Mortalité infantile. Selon l’UNICEF, le nombre de décès des moins de cinq ans ne cesse de diminuer dans le monde. De 1960 à 2006, il est passé de 20 millions/ an à 10 millions/ an, grâce aux campagnes de vaccination, à la distribution de vitamines, aux moustiquaires imprégnées, etc. En Afrique centrale et ouest (subsaharienne), 150 enfants de moins de cinq ans sur mille meurent encore chaque année. L’Asie du sud suit avec un taux 80, devant l’Afrique du nord (50), puis l’Amérique latine-Caraïbes-Europe de l’est-Asie de l’est-Pacifique confondus, avec 30. Le taux est seulement de 6 dans nos pays développés.



HISTOIRES d’EAU.


Avis de recherche d’eau. En 1955 la loi prévoit que l’eau de la Durance sera détournée vers l’étang de Berre où un complexe de Pétrochimie doit y être développé à grande échelle (existe cependant en ces lieux depuis 1930). En 1957 loi interdit la pêche dans l’étang d’eau salée de 15500 hectares.
Le détournement des eaux de la Durance et son affluent le Verdon est pratiqué à 90 %, pour les besoins de ‘industrie et de l’agriculture ; l’eau n’y coule plus guère, prélevée en majeure partie au bénéfice de l’étang de Berre, soit 4 mètres cube par seconde au lieu des 21 en été auparavant. Tout l’écosystème est modifié : l’eau de l’étang de Berre n’est plus saumâtre, mais il y a alternance d’eau douce en hiver et d’eau salée en été – néfaste pour la faune, à cause du relâchement cyclique de 3 milliards 600 de m3 par an, en provenance du barrage de Serre-Ponçon, soit 4 fois le volume de l’étang. Avant, les limons se déversaient dans le Rhône et se répandaient en Camargue, qui ne reçoit plus ces limons. Stes Marie de la Mer est menacée, et on l’enroche. Information France Culture « Terre à Terre, Nov. 2009. Ce schéma est valable pour toutes les retenues d’eau de presque tous les fleuves de la Planète. Dont les terres en bordure du Nil qui, ne recevant plus les limons fertiles, sont gagnées par la remontée du sel. Le barrage d’Assouan lui, s’ensable.

Avis de recherche de limons.  Les deltas des grands fleuves s’effondrent. Ce n’est pas la mer qui monte, mais les apports de sédiments (alluvions) qui manquent !  par la faute de l’homme : construction de barrages et digues, aménagements de ports et percement de chenaux pour les desservir. De nombreux deltas ont été photographiés par avion en 2000 et comparés aux cartes d’inondation de 1922. Par ailleurs, un intervenant américain invité à s’exprimer sur la catastrophe de la Nouvelle Orléans (Fleuve Mississipi), a ouvertement accusé les retenues d’eau qui ont fortement limité les apports naturels, empêchant le delta du Mississipi de se surélever ou même de se régénérer. Il a également dénoncé la destruction des protections naturelles côtières – lagunes, végétation, mangroves etc ainsi que l’aménagement portuaire qui a exigé le creusement de canaux, le tout supprimant de facto ce qui freinait l’arrivée des eaux lors des tempêtes. C’est ainsi que la Nouvelle Orléans a été bien plus facilement sinistrée par les eaux poussées par la tempête.
Le même processus est dénoncé pour la Camargue qui ne reçoit plus les apports séculaires du fait de l’utilisation de de l’eau de la Durance pour l’industrie (étang de Berre) et la culture.

Un projet d’installation de cellules photovoltaïques en Espagne, en pays aride, a refroidit – si l’on peut dire – les habitants quand on leur a annoncé la consommation d’eau nécessaire pour rafraîchir ces installations. Alors même qu’ils en manquent. Comme quoi derrière la merveille se dissimule toujours un inconvénient, parfois de taille, mais que l’on tait généralement pour faire passer le progrès et satisfaire les chiffres, la bonne conduite ou la gloriole. EXPLICATION : ue cellule photovoltaïque produit 80% de chaleur et 20% d’électricité, à condition de rester dans une étroite limite de température (sinon, c’est encore moins d’électricité). Il y a des panneaux qui récupèrent les deux. Le cas n’est d’ailleurs pas rare dans le sud de ce pays, où serres géantes produisant pour l’exportation – avec une main d’oeuvre tristement exploitée comme elle a pu l’être en France près de Nîmes – et parfois des golfs, se disputent la moindre goutte d’eau, au détriment de la population.

De l’eau et des fuites.  En France, les pertes d’eau distribuée dans les canalisations qui fuient sont estimées en moyenne à 25% par le ministère de l’Ecologie, soit un total de 1,5 milliards de mètres cube annuel pour un coût de 2,1 milliards d’euros. Nîmes détiendrait le record avec 40% de perte d’eau dans le sol, principalement par le très visité Pont du Gard romain, alors que Paris n’a que 3% de pertes. La déficience d’entretien des canalisations est la cause principale de ces pertes. Le Ministère de l’Ecologie invite donc les communes à accélérer la rénovation des réseaux afin d’atteindre un maximum fixé à 15% pour les communes où l’habitat est le moins dense.  En l’état des choses, il faudrait 150 ans pour rénover l’ensemble du réseau, alors qu’un dizaine d’année a été fixée comme limite, ce qui nécessite un effort accru de financement. Cette eau traitée mais perdue, coûte environ 1€ 42 à produire, et pénalise le captage en rivière ou nappes phréatique au moment où la sècheresse sévit.  accroît le coût unitaire payé par le consommateur, ce qui ne dérange pas outre mesure les services des eaux. A Rennes, la deuxième meilleure ville avec ses  5% de perte d’eau distribuée, on remplace environ 5 km de tuyaux par an sur les 510 du réseau.
Un conflit s’est aussitôt levé entre les opérateurs privés d’une part, chargés des petites réparations et les municipalités d’autre part, responsables du gros entretien. Les opérateurs qui ne possèdent pas le réseau se retranchent derrière le fait qu’une petite réparation leur incombant peut provenir d’un manque d’entretien général. Chacun campe donc sur ses positions et le dénouement oppose la fuite à 1.000 € contre le remplacement d’un km à 100.000 €. Enquête du Journal du Dimanche auprès de 57 villes de diverse importance.

L’EAU QUI MANQUE.

En cliquant sur la carte, on peut voir les autres régions du monde et la légende des repères. Une remarque cependant, car l’Australie, colorée ici « avec suffisance », connaît de grandes sècheresses et un manque d’eau notable dû pour l’essentiel, à une surconsommation accompagnée de l’habituelle mauvaise gestion des pays en développement qui croient en leur technologie et leur puissance.

Ne figurent pas non plus bien des îles qui, trop petites, ne sont que très rarement arrosées et survivent avec des réservoirs sur les toits ou des fosses comme j’ai pu en voir dans des régions pourtant tropicales et donc arrosées. Mais cela ne vaut que si il y a des sommets pour provoquer la pluie. Nos îles bretonnes peuvent être dans le même cas et on y apporte de l’eau !   L’intérêt de la carte est aussi d’évoquer les conflits établis ou potentiels, les pays situés en amont des fleuves pouvant fortement priver d’eau ceux qui sont en aval (ex : contrôle du Tibet pour les frontières, les ressources et l’eau; contrôle de l’eau par la Turquie, par Israël etc.).

« sources » d’eau non conventionnelles. On a imaginé le remorquage d’icebergs. mais il est trop lent et l’iceberg fond ! c’est peut-être une chance pour la planète; par contre on remorque de grandes poches d’eau douce par mer en méditerranée orientale. On capte aussi à l’aide de larges cloches des sources sous-marines situées près des côtes.
Et l’on a repris le projet de remorquage d’énormes « petits » icebergs (dont 90% est sous l’eau, rappelons le). On recherchera les tabulaires (plats), plus homogènes et moins dangereux (risque de basculage en fondant). C’est encore lointain, mais on y tient donc..

Sources en mer : on capte les sources d’eau douce qui jaillissent en mer à proximité des côtes.
Condensation; dans les déserts, mais aussi sur les pentes des montagnes, on recueille les gouttelettes de rosée qui se déposent – la nuit par condensation – sur les mailles fines de filets tendus pour la circonstance. Un projet d’aspiration de l’air et condensation, produit également de l’eau .. par l’intermédiaire de pales aspirantes – spéciales – d’éolienne électrique. On génère alors de l’électricité plus de l’eau.

Désalinisation. Deux techniques de désalinisation prévalent : la première consiste à faire évaporer l’eau de mer, à la condenser par refroidissement sur une surface froide, puis à la recueillir ; cela exige beaucoup d’énergie pour chauffer l’eau. La deuxième consiste à faire passer l’eau dans des filtres extrêmement fins : tout ce qui est dissous ou en suspension est arrêté. Inconvénient, les filtres s’encrassent. On rejette tout un tas de sel, de déchets, d’animaux marins captés avec l’eau (dont beaucoup de méduses). Bref, on pollue et on sursalinise à proximité. Et il faut enrichir l’eau trop pure recueillie de calcium et d’autres éléments minéraux.

L’eau des méduses. Le cauchemar des baigneurs et des pêcheurs, qui les récupèrent dans leurs filets, c’est bien les méduses. Composées de 98 % d’eau, on pense les utiliser ponctuellement les méduses pour l’irrigation, en les enfouissant dans le sol. Les japonais mettent au point des sodas et des crèmes glacées pour changer des soupes et des salades – à la méduse bien sûr – déjà prisées en Chine.



LES ENERGIES

Point de vue japonais. 11 mars 2011, catastrophique raz de marée (tsunami) au nord, au large de la région de Sanriku, touchant la ville de FUKUSHIMA et les réacteurs nucléaires. Fin 2012, le gouvernement Japonais ayant annoncé son intension d’arrêter totalement la production d’énergie électrique nucléaire sous trente ans, la question suivante fut posée : « de quelle énergie dispose le Japon ? » Le Japon a répondu par la voix de notre ministre de l’enseignement supérieur : » la première énergie, c’est celle que l’on ne consomme pas« . Le Japon a en effet réussi, malgré une quasi absence de ressources énergétiques, à renouer avec la croissance ».
Complément hibis sur ces propos un peu simplistes:
Tout d’abord, le Japon importe une grande part de son énergie, et brûle aussi du charbon. Ensuite, la part du nucléaire pour la production d’électricité était relativement faible (autour de 20 %, à rapprocher des 70/75 % en France). Tous les réacteurs ont été arrêtés sous la pression du peuple,  ce qui a été compensé par une auto régulation de la population, envers et contre son gouvernement et les lobbies du nucléaire (la loi le permet, mais la détermination du peuple ne résiste jamais à celle des autorités : le peuple a finalement cédé après trente années d’opposition à un aéroport).
Devant le défaut d’énergie nucléaire, les importations de gaz ont augmenté et un petit nombre de réacteurs ont été rétablis. Enfin, les constructeurs ont délocalisé massivement depuis longtemps afin de pallier les insuffisances d’un territoire très limité soumis à de nombreux fléaux. Malgré tout, la réduction de la consommation a été drastique, mettant un coup d’arrêt au gaspillage qui est la norme insouciante des pays développés. Voir page suivante l’homme qui est à la base des premières mesures d’économie d’énergie électrique (réfrigérateurs, climatisations, éclairage, informatique, etc.). Dommage qu’un drame humain aussi gigantesque soit nécessaire pour éveiller un peu les consciences, mais pas trop. Car à par les parlottes, rien n’a encore changé profondément. On entend même dire effrontément qu’il faudra des réacteurs supplémentaires pour les voitures électriques, alors que nous devrions malgré elles baisser notre consommation et supprimer des réacteurs.  D’ailleurs, les voitures électriques se rechargeront essentiellement la nuit, ce qui est souhaitable pour les centrales que l’on peine à réduire.



Pétrole et gaz. Elle sont trop souvent gaspillées par ceux qui n’ont pas faim.  Délaissons le charbon, dont les réserves sont encore immenses mais qui a mauvaise presse – extraction, gaz à effet de serre – mais il y aurait une possibilité de le liquéfier et si l’on n’a rien d’autres, on s’assoira sur le CO2. D’ailleurs, le charbon est encore très utilisé un peu partout en assez grande quantité, dont en Allemagne. Aujourd’hui, l’avenir est au gaz qui permet de concurrencer le pétrole, insuffisant et dont le contexte géostratégique est incertain. Le pétrole a également  mauvaise presse et les procès liés aux catastrophes se multiplient, sans parler des fuites annuelles par pipeline et autre, qui sont l’équivalent de bien des grosses marées noires et dont personne ne parle. Plus les déversements sauvages et la pollution d’immenses de régions en Afrique et ailleurs. On a à l’esprit quelques plate formes pétrolières en mer, mais rien que dans le golfe du Mexique, le nombre de puits dépasse le millier.

Autres source possibles, les hydrates de méthane. Découverts en Sibérie et présents dans les fonds sous-marins ; réserve estimée à 5000 10 000 Gigatonnes soit plus que celles du pétrole et charbon. Hic ! cela produirait du Co2. Et on ne sait pas le remonter ni vraiment l’exploiter encore.

Nouveaux espoirs ou désespoirs.  Le gaz, des roches noires « shale » (schistes bitumeux), riches en matières organiques. Les Américains ont mis au point leur extraction par forages horizontaux des couches, ainsi que la prospection et le traitement du produit. Bien des pays s’y intéressent fortement et des accords ont été passés, dont en France entre Devon Energy et Total. Les réserves seraient immenses un peu partout dans le monde. New York Times. Le charbon « gazéifié in situ », par brûlage souterrain incomplet, sans extraction. Projet des Britanniques pour exploiter le charbon sous la mer du nord (pour 2015). Un procédé ancien remis au goût et technologie du jour. La technique est utilisée en Australie et qui a été en URSS pendant lez guerre. Le brûlage se produit par injection d’air et d’oxygène. On atteint 95 % de réduction du charbon, avec hélas du CO2 à capturer et injecter. Et du méthane !   En prime, le ravage de très grandes surfaces et celui du sous-sol car on fait littéralement craquer les filons et les roches en injectant de l’eau sous pression dans la forage horizontal pour micro-fissurer la roche et connecter ses cavités, marginalisant les « dommages collatéraux » possibles tels que perforations intempestives et pollution de nappes, dont pendant le creusement de puits profonds qui traversent les couches (2500 mètres), risque de fuites de gaz avec remontées par le sol.. Le gouvernement, prudent, ne se prononce pas en faveur, mais laisserait poursuivre les » test », dont le creusement de puits profonds d’exploration/préparation en attendant une probable autorisation ultérieure !

Bémol. Il y aurait gaz de schiste et gaz de schiste. Tout dépend des roches et de leur imprégnation ou quelque chose comme ça, qui ferait que l’on exploite depuis longtemps du gaz de schiste sans le savoir, et sans fracturation hydraulico-chimique, laquelle consiste à créer d’innombrables fissures dans la roche.



Le Nucléaire. Sa dangerosité commence bien avant la fabrication des barres d’uranium enrichi. Pierre et Marie Curie en ont été les victimes, et il s’agissait alors de minerai manipulé. Il cause déjà quelques dégâts au naturel, dont en Bretagne ou le Massif Central. Le sujet de l’exploitation des carrière de minerai, jamais évoqué, a été souligné lors d’une émission TV de nuit. Je le résume ci-après : « Voici un sujet jamais évoqué, la dangereuse pollution du nucléaire commence dans les sites d’exploitation du minerai d’uranium ! silence radio. Pourtant l’on y casse les roches, que l’on y charge, transporte, avec toute la la poussière que cela produit, emportée par les vents ».
« Des sites qui ravagent aussi la nature, et qui doivent être longuement décontaminés, quand ils le sont, du matériel qu’il faut aussi décontaminer et que l’on transporte de mines d’uranium en mines d’uranium pour ne pas avoir à l’utiliser ailleurs, tout contaminé qu’il est encore pendant le transport malgré les précautions ». « Des populations dont on ne se soucie guère, bien qu’un effort soit parfois consenti pour dépolluer le site et le réhabiliter ». Cela dans la durée, « Sur cent ans » ai-je entendu dire pour clore l’émission.

Quand un sujet dérange, on ignore bien volontiers ses aspects « sensibles ». QUE COÛTE VRAIMENT LE NUCLEAIRE EN PRODUCTION ET EN DECONTAMINATION ? 

Le nucléaire a pourtant de beaux jours devant lui, surtout chez les grandes économies naissantes – Chine, Brésil, Inde pour le moment. Parce que rien ne produit autant d’énergie.

Dès lors, tous ses aspects négatifs sont rejétés, démentis avec le plus bel aplomb



Démantèlement:
Il y a trois acteurs : CEA, EDF, AREVA. Et de nombreux types de réacteurs : quatre pour la production EDF : REP, UNGG, RNR, EL + ceux pour l’enrichissement du combustible + les expérimentaux + les réacteurs de pré-réalisation..

Voici ce qui fait peur aux politiques : 3 étapes : arrêt du réacteur, 1 an – travaux préparatoires, 3 ans – démantèlement hors bâtiment réacteur, 4 ans – démantèlement du bâtiment réacteur, 3 à 4 ans – assainissement du site, 3 ans – démolition finale et réhabilitation, 2 ans. C’est une prévision vraiment très, très optimiste.. car entre temps, il faut également demander des accords, prouver ses procédures (protocole) etc. etc. Le double n’est même pas sûr.

Ajoutons que les risques sont à craindre à tout moment, dont celui de la séparation des éléments radioactifs.

La sortie du nucléaire en Allemagne (rapport de la banque allemande KFW) : il faudra investir 250 milliards d’euros pour faire passer la part de l’atome dans la production d’électricité de 22 % à 0 % d’ici 2020, en la remplaçant par de l’énergie renouvelable. A noter que cela inclus le développement équivalent en énergies renouvelables.
Une prévision suédoise prévoit « seulement 2,5 milliards » pour la déconstruction de 12 réacteurs. D’autres chiffres sont avancés par l’OCDE et pour la France, la Cour des comptes avait prévu 23,5 milliards en 2005 pour l’ensemble du parc. Comprenne qui pourra. Un autre chiffre avancé est de 155 euros le kilowatt (kw) en ne précisant pas combien il y en aurait.. Or la Cour des comptes constate que le démantèlement de Brennlis, coûterait près de 480 millions au lieu de 20 millions estimés en 1979 Ding Ding .. alerte à l’arnaque.
Rien n’est donc sûr, sauf que cela sera très coûteux et très long. D’autant qu’entre temps, et voilà la partie cachée, le coût de la gestion des déchets serait de 25 milliards d’euros (selon la Cour des comptes). Sans aborder les problèmes et risques liés à l’enfouissement, prélevé en douce sur nos impôts, ai-je entendu dire. Selon « Sciences et Vie 09 2011 » :

En France,  les centrales sont de technologies variées, du point de vue du combustible utilisé, du modérateur, et du mode de refroidissement (fluide colporteur de calories vers les turbines entraînant générateurs électriques. Ce sont les abréviations REP, UNGG, RNR, EL .. qui selon leur type utilisent comme Combustibles : uranium naturel, oxyde d’uranium, oxyde mixte uranium-plutonium, oxyde d’uranium appauvri et de plutonium – comme modérateurs : sans, eau, graphite, eau lourde – comme fluide colporteur : eau, gaz carbonique, sodium. Toutes  devront être démantelées selon un protocole spécifique, ce qui ne simplifie pas vraiment la chose. Et trois opérateurs interviennent, le CEA pour la recherche, EDF pour la production, AREVA pour le combustible.
Pour la découpe de certains éléments, la robotisation apparaît sur le marché pour assurer le sciage-meulage et la manipulation des morceaux coupés, dont celui qui doit entrer en action en 2015 à la Défense. Mais le gros problème est bien celui de la décontamination et des déchets. On compte actuellement 15 à 25 ans pour venir à bout d’une seule centrale, essentiellement pour assurer la décontamination du site.. mais le combustible, acheminé à la Hague pour y être retraité : les « déchets » sont actifs pendant des centaines de milliers d’années ! ils sont emprisonnés dans des containers, du béton, puis enfouis.. Là également, nous imaginons quelques fûts dans un trou..




Deux centrales sont en cours de démantèlement dont une en Bretagne commencé en 1996, interrompu en 2007, puis repris et prévu jusqu’à.. 2025. 19 centrales seraient inscrites au démantèlement, plus une centaine d’installations nucléaires de base (INB) où est enrichi l’uranium. S’y ajoutent des réacteurs expérimentaux (Superphénix), et des réacteurs de test. EDF déconstruit actuellement 9 centrales de première génération. Le premier chantier devrait être terminé fin 2019 (Chooz, Ardennes) – il serait intéressant de vérifier – et le derniers vers 2036 ; or il ne s’agit là que d’une faible partie de nos réacteurs (une soixantaines de réacteurs en tout je crois). Une précision pour la confusion, une centrale comporte généralement plusieurs « cœurs » soit plusieurs réacteurs.



EPR et ITER.
Le réacteur EPR est le fleuron de notre gamme de réacteurs nucléaires à fission; c’est le dernier progrès, le plus sûr, plus propre, à meilleur rendement, sauf que l’on ne s’en sort pas, et que l’unité vendue à la Hollande a tous les attributs d’un site d’essai. Encore une fois, retards, déboires et indemnités facturées ne relèvent pas notre image. On était à plus de 4 milliards de développement, mais en fait on ne sait plus rien, sauf que rien ne va plus. C’est toujours gênant d’expérimenter chez les autres, comme nous le pratiquions Outremer. Espérons lui une fin meilleure.
ITER est un projet international de recherche sur la fusion. La fission fait éclater les noyaux d’atomes d’éléments radioactifs lourds (uranium, plutonium), la fusion copie le soleil et réalise l’inverse en faisant fusionner des noyaux légers – hydrogène pour le soleil, apparentés pour ITER – pour en obtenir de plus lourds. Il faut pour cela obtenir un « plasma » à extra haute température, soit 100 à 150 millions de degrés, qui annule l’opposition naturelle à ce rapprochement (le plasma contient des noyaux de deutérium et de tritium). Explication: les noyaux des atomes, sans leurs électrons, portent tous une charge électrique positive (deux charges + et + se repoussent, comme les pôles d’aimants).

Un gramme d’hydrogène en fusion nucléaire équivaut à 8 tonnes de pétrole. Personne ne comprend vraiment comment la fusion pourrait être plus propre et plus sûre que la fission, sauf en théorie, mais enfin.



De l’atome à l’électricité. Les réacteurs actuels produisent de la chaleur, puis de la vapeur qui actionne les turbines, lesquelles entraînent les alternateurs produisant notre électricité. La fission produit une intense chaleur qui est nécessaire au phénomène et il n’est pas envisagé de l’utiliser. C’est l’énergie des neutrons produits qui devrait permettre de produire notre électricité, mais on ne sais pas trop comment. Dès lors, pas étonnant d’entendre des voix s’élever, « arrêtez, arrêtez ». On a encore le temps, rendez vous en  2027. Sciences et Vie 02 2011.



L’atome, ce n’est pas fini. Des projets de petites centrales nucléaires fleurissent, dont une enfouie proposée par les USA, qui serait alimentée par des « réactifs » nucléaires moins purs, et une autre, française, proposée par la DCNS (Flexblue) inspirée des sous-marins nucléaires, de 50 à 250 mégawatts. Ancrée à quelques kilomètres des côtes, elle approvisionnerait par câbles sous-marins îles et régions isolées ainsi que les zones côtières de certains pays en développement pendant environ quarante ans. Premier prototype en  2013. Production dès 2017 à Cherbourg ?

Le site de ITER est Cadarache, Bouches du Rhône, un autre « tracassin » que nous avons arraché de haute lutte au Japon (ils n’imaginaient pas à l’époque, l’épouvantable tsunami qui allait les frapper au nord). Le coût international d’ITER a triplé depuis l’euphorie du début, soit actuellement 15 milliards d’euros qui peuvent encore vaciller hors contrôle. Part de l’Europe dans ITER, 45.4 %.  C’est l’aventure totale car on ne sait pas où l’on va, principe de la recherche certes, mais quand même : chacun des participants doit livrer une partie du matériel (bâtiments, enceintes, aciers, pièces d’éléments, aimants, cryogénie, calculateurs..). C’est l’aventure Airbus sans réelle centralisation. Et ça renâcle dans les rangs. J’ai lu antérieurement que l’on n’était pas sûr, avec la technologie disponible, de pouvoir contenir l’extrême température du confinement, soit le feu du soleil. Ce sera peut-être l’histoire renouvelée des tuiles de la navette spatiale américaine, le risque majeur en plus. Le plasma s’établi par ailleurs avec une certaine précarité, alors même qu’il doit s’autoalimenter. Pour certains, ce plasma sera vraiment quelque chose à voir, quoique un peu terrifiant. On n’en doute pas, une sorte de soleil en boite ; à ne voir qu’une fois avant que ça saute ? car l’enceinte du cœur produisant le plasma doit être étanche tout en sachant évacuer l’hélium produit. Une enceinte partiellement entourée de vide puis refroidie à l’eau dont il faudra renouveler régulièrement une couche. Iter consommerait considérablement plus de tritium si l’on devait lui faire produire de l’électricité.

A propos d’aimants : Pour obtenir la température de 150 millions de degrés permettant à la fusion de se produire, 18 électro-aimants supraconducteurs de 360 tonnes chacun, produiront un champ électromagnétique complètement dément. Explication : ces champs magnétiques ne produisent pas de chaleur, ils servent à canaliser et à super-regrouper/confiner les particules. « La recherche » no 437 janvier 2010. Idem dans le LHC du CERN voir architecture 82 (sommaire « hibis curiosité » en bas de page).

L’atome, ce n’est pas fini.  Le coût du démantèlement: on compte actuellement 15 à 25 ans pour venir à bout d’une seule centrale, essentiellement pour assurer la décontamination du site.. mais le combustible, acheminé à la Hague pour y être retraité : les « déchets », actifs pendant des centaines de milliers d’années, sont emprisonnés dans des containers, du béton, puis sont enfouis.. Deux centrales sont en cours de démantèlement dont une en Bretagne commencé en 1996, interrompu en 2007, puis repris et prévu jusqu’à.. 2025.
les couts estimés en français sont bien entendu sous-estimés car nos fleurons AREVA et EDF, en bons capitalistes ne rêvent que d’accroissement du parc. Les allemands ont estimé pour leur part que passer de 22 % de production électrique nucléaire à zéro leur coûterait 250 milliards d’euros.

Octobre 2018. COUP DE SEMONCE ! EDF modernise.. Elle prépare l’installation de réacteurs de type EPR, présenté comme écologiques car « non carbonés », dont aucun n’a encore pu être mis en service au bout de 15 ans. (en 2018, on paie toujours des indemnités de retard aux Hollandais). COMBLE DE LA MUFLERIE, ils sont prévus en doublure de sites existants ! « VOUI » !! dont Centre Loire, qui auront l’immense privilège de perdre un peu plus d’agriculture, et d’être NANTIS de deux centrales nucléaires, l’une vieillissante, l’autre expérimentale.
Parions qu’ils n’oseraient pas présenter pareil projet à Fesseneim, dont les allemands demandent la fermeture depuis longtemps, ce qui est désormais acquis.




ENERGIES dites RENOUVELABLES


Tout nouveau tout beau, mais ce ne sera pas sans conséquences. Déjà, on se révolte contre les éoliennes, qui de plus ne fonctionnent qu’à 50% du temps. Les énergies nouvelles ne sont renouvelables qu’à un certain point.

Cependant, l’exclusivité de la production d’énergie électrique, les lobbies et leurs coûteux, fragiles et encombrants réseaux de transport sont aujourd’hui contestés. Une répartition sur de multiples productions régionales, locales ou individuelles paraît désormais plus raisonnable et en tout cas, souhaitée. Comment EDF pourrait-il me facturer le fonctionnement d’une calculette, d’un PC ou d’un téléphone mobile à cellule photovoltaïque ? ça doit les démanger. La réponse suit (USA) : la taxe, toujours la taxe ! UNE TAXE SOLEIL. Les régies des eaux sont bien parvenues à piquer la moindre source pour la faire payer, ainsi qu’à supprimer toute fontaine publique, un scandale social !  Sans état d’âme, elles se jouent des traditions en interdisant d’aller chercher son eau au filet d’eau de la source voisine !

Aux USA, l’extension du panneau solaire privé est telle que les grands fournisseurs nationaux envisagent des taxes ! Comme expliqué dans « économie intuitive », tout impacte tout et la décroissance de nos réseaux nationaux conduira leurs dirigeants, qui tiennent à leur statut, à augmenter le prix du kwh ! d’autant que l’on pense désormais à des batteries pour maisons individuelles afin de stocker l’énergie produite la journée (dont la société américaine Tesla). En ajoutant que chacun aimerait que son énergie produite soit pour lui  seul, sans ce complexe complexe système de reversement au réseau, on peut prévoir qu’un nouveau conflit se profile à l’horizon.


L’énergie solaire est très intéressante pour les petits besoins localisés, et surtout pour les pays défavorisés qui souffrent de l’ardeur du soleil. C’est pour eux une juste compensation. Toutefois, on ne peut en attendre de fortes puissances en raison d’un rendement encore faible, bien qu’en progrès. Problèmes: on utilise des métaux rares. Et il faut refroidir ! avec de l’eau alors que dans une zone désertique, il n’y en a pas (cela s’est produit dans le sud de l’Espagne).

L’énergie solaire est parfaite pour la production locale, presque miraculeuse par sa simplicité. Elle autorise même la production ponctuelle, surtout de jour (distributeurs, équipements électriques et électroniques isolés, collectifs ou particuliers (dont téléphone, PC. pompes etc).

Les projets prennent de l’altitude, et même de haute altitude (au-dessus des nuages ?) : « On » va jusqu’à proposer de capter le solaire par des panneaux satellisés. Mais comment faire descendre cette énergie captée ? Sans doute ne suis-je pas à la hauteur, car il y a eu une proposition d’ascenseur filaire pour aller et venir couramment entre le sol et .. les satellites ou les stations permanentes (touristiques sans doute). Un filin très léger dit l’inventeur. On n’en doute pas.

Pourra-t-on transmettre un jour cette énergie d’altitude sous forme d’un rayonnement puissamment pharamineux ? genre onde électromagnétique ou rayon laser (qui pulvériserait tous ceux qui la traverseraient malencontreusement). Plus les déréglages possibles qui rayeraient une ville de la carte..

Quand tout sera couvert de panneaux, de gonflettes, de satellites, de plateformes, de panneaux réflecteurs géants (projet pour éclairer la face de la terre la nuit), de.. de .. on aura sans doute suffisamment refroidi la planète pour regretter d’en avoir réduit le CO2 !
br> Le vent. Ils sont surtout forts et réguliers en altitude et nos éoliennes de 150 mètres ne produisent en moyenne à plein régime que pendant 2.000 heures/an. Comme pour l’énergie nucléaire, elles enrichissent les budgets municipaux et ne sont pas toujours placées judicieusement. Il y aura peut-être un jour un nouveau Don Quichotte pour se battre contre elles, peut-être lorsque leurs coûts de maintenance seront devenus prohibitifs, ce dont personne ne se soucie.

Le volume d’air pourrait remplacer la force recherchée si l’on songeait à faire des retenues de vent comme l’on fait des barrages pour l’eau: c’est à dire d’immenses entonnoirs paysagés et verdoyants, produisant par l’effet de venturi, de violents courants. Situés au sol, mais pourquoi pas en montagne, l’entretien serait moins coûteux. On ne manque pas de déblais dont on ne sait que faire pour les réaliser même en plaine, dans la vallée du Rhône par exemple où souffle le mistral, dans les cols de montagnes, dans un quartier réservé de la ville ou en périphérie. Et dans les villes, dont les très désagréables courants d’air ne seraient dont pas si difficile que ça à créer. Chaque immeuble pourrait avoir son éolienne (c’est déjà envisagé).

Les projets prennent de la – haute – altitude : des éoliennes gonflables ont été proposées pour capter les vents d’altitude. Mais la longueur et le poids du câble électrique, obligatoire, pose problème. Pour l’heure, en plus réaliste, la Buoyant Airborne Turbine (BAT) est fabriquée pour produire en moyenne 30 kW, soit l’alimentation d’une douzaine de maisons. Hauteur jusqu’à 600 mètres, Gonflée à l’hélium, elle peut se replier et se rembobiner au sol en cas de vent supérieur à 90 km/h. Son intérêt est évident pour une demande ponctuelle car elle se transporte aisément et peut être mise en action en peu de temps. Catastrophe naturelle, camp ou hameau isolé, expédition, chantier. Déjà très bien, je trouve.

Les parcs marins d’éoliennes auront davantage la faveur du public si elles sont suffisamment éloignées des côtes?. Un gros débat technique s’est élevé en Bretagne pour savoir si la vue pouvait déranger ou pas. Les projets d’éolien en mer approchent du gigantisme puisque Alsthom construit actuellement des éoliennes de 150 mètres de haut, parmi les plus hautes du monde, avec des pales en conséquence. Des câbles sous-marins achemineront le courant à terre.

La mer (hydroliennes). On a essayé les marées, mais seulement à l’embouchure des rivières de manière plutôt décevante (la Rance en France), mais c’est tout de même du pétrole en moins. On va tenter les vagues, c’est à dire les mouvements de houle, différents projets sont à l’étude (cylindres coulissant verticalement, tubes flottants articulés horizontalement (serpent). La puissance est à priori énorme ; encore faut-il savoir la capter économiquement. En attendant les hydroliennes démarrent, la plus grosse serait française, 16 mètres de diamètre, 20 mètres de haut avec ses piliers, à placer où les courants sont les plus forts. Nous en avons une qui flotte : plus de piliers, plus de bateaux.

Les éclairs, les tempêtes. Chers à Géo Trouvetout qui en stockait l’énergie, les éclairs sont plus spectaculaires que productifs (et impossibles à capter). Les nuages d’orage (cumulo-nimbus), sont parcourus de fantastiques courants, soit des vents verticaux et croisés jusqu’à 400 km/h, énergie destructrice puisque leur traversée est interdite à tout avion. L’un d’eux, un Boeing 747 en provenance d’Afrique pris par mégarde, a échappé de justesse à la destruction (1996, un mort, de nombreux blessés graves, casse de coffres et plafond en cabine, dégâts extérieurs mais surtout limite de cassure des ailes presque atteinte. Heureusement, les moteurs ne se sont pas détachés, ce qui est prévu dans les cas extrêmes. Là non plus, on ne sait pas capter cette énergie.

L’humanothermie.  L’humain est une chaudière à 37° et on le sait bien lorsqu’en nombre dans des locaux fermés, on étouffe de chaleur. Il s’agit donc de récupérr cette chaleur, ce qui est intéressant pour tout ce qui en produit régulièrement et en quantité. Le métro a donc été tout désigné, et la récupération est effectivement partiellement récupérée, pour les métros de Londres et de Paris (chauffage de logements pour Paris)

La géothermie de grande profondeur. Elle consiste à reproduire les geysers d’eau bouillante et de vapeur des phénomènes islandais et autres sources thermales. La chaudière du magma de la terre y pourvoit gratuitement. Reste à descendre à plus de 4.000 mètres, voire 6.000 quand on pourra, car il ne s’agit pas de percer dans un univers glacé comme l’ont réalisé les russes au pôle sud, pour atteindre un lac vieux de millions d’années. Dans notre cas, il faut de forer, mesurer, connecter des circuits d’eau descendant puis remontant alors que l’intense chaleur n’est pas loin de faire fondre le matériel, les sondes électroniques en premier.

 Anecdote : pour étudier le milieu et sa perméabilité horizontale, on crée des ondes en faisant vibrer le sol à l’aide d’un véhicule muni de grosses plaques vibrantes qui ébranlent le sol jusqu’à 4.000 mètres de profondeur !!

Dans le domaine du forage de roches dures, un procédé par chalumeau à 3.000 degrés est en cours d’expérimentation; il multiplierait par 10 le vitesse de forage et coûterait bien moins cher. Les premiers essais perforent 80cm d’un bloc de granite en quelques minutes (trente centimètres de diamètre).

Bio-gaz. énergie végétale et alimentation.  Ici et là, on roule au bio carburant, et l’on recherche ce qui est le plus énergétique.  Canne à sucre, huile de friture, de vidange, de coprah (noix de coco) et selon un résultat achevé américain, les algues (pas n’importe lesquelles) qui donneraient une huile très énergétique. Top secret naturellement ;  Le créateur et sa société « sont prêts à produire en quantité » pour moins cher que le fuel actuel. Emission Télé nov 2009.

En provoquant une flambée des prix de la nourriture, le carburant « vert » miraculeux n’a pas tardé à poser de graves problèmes. Comment ? par le meilleur prix qui peut en être obtenu !  mieux que le riz, le blé ou autres productions de base, à bonne conservation et transport facile (rapport poids/densité énergétique la plus favorable). Avec aussi comme conséquence directe et immédiate, véritable honte, l’accroissement immédiat de la famine dans le monde.. sans parler de l’accélération de la déforestation (pour planter ce carburant vert).. Du coup, on a libéré les jachères !   Enfin,  bien des projets fous et coûteux fleurissent, concocté par nos chercheurs a qui l’on demande seuls, de résoudre des problèmes qui ne devraient pas les concerner, don les OGM, grands sauveurs de l’humanité après les engrais et pesticides.   « Voir la suite« .

Bio-gaz.

Bio-gaz. énergie des déchets. On en peut produire à partir de cultures spécifiques, comme les allemands (maïs), mais nous en avons vu l’effet sur les prix et donc les pauvres du monde entier. En France, on s’intéresse de plus en plus au méthane produit par de nombreux déchets tels que lisiers, boues de stations d’épuration, déchets verts, déchets industriels, fumiers des haras, vinasses,.. Les résidus dénommés digestat sont utilisable comme engrais car seul le carbone a été soustrait, et les minéraux conservés.

la piézoélectricité du quartz. C’est bien une idée japonaise : au Japon, dans une gare, on tente de récupérer du courant électrique en faisant marcher les gens sur des éléments piézoélectriques
Plus prometteuse serait la pression osmotique qui s’exerce entre deux réservoirs d’eau, l’un contenant de l’eau pure et l’autre de l’eau salée, séparés par une membrane poreuse à l’eau mais pas au sel. La nature est bizarre et l’eau pure a tendance à passer dans l’autre réservoir pour diminuer en diminuer la salinité, ce qui crée une forte pression ; et un jet d’eau salée suffisamment puissant pour devenir selon, les créateurs, plus qu’intéressant.

(*) Le quartz :  la piézoélectricité du quartz (minéral transparent cristallin).
Soumis à une forte pression, le cristal de quartz produit une étincelle électrique qui remplace la pierre à briquet sur un allume gaz. On sent bien l’important effort nécessaire qui comprime un petit cristal de quartz entre deux mâchoires. L’intérêt du quartz taillé est également autre : il fonctionne à l’envers et si on lui applique un courant électrique, il réagit mécaniquement en se gonflant ou se comprimant !  pas à l’œil nu, certes, mais il réagit ainsi et si on lui applique un courant alternatif, une troisième propriété apparaît. (suite dans physique 6)

Ne reste plus qu’à récupérer chacun de nos mouvements inutiles. On  y a déjà pensé !

Le retour de la toile.
Voici un projet poétique. Mais il faut une région bien ventée au ras du sol, et c’est pourquoi les éoliennes sont hautes (mais pas encore assez). Avec moins de 15 mètres de haut, cette éolienne ne nécessite pas d’autorisation particulière, tout du moins pour l’instant. Silencieuse, ce qui est particulièrement appréciable, elle pourrait être installée partout. Largement inspirée des vieux moulins grecs à ailes triangulaires et enrouleurs, elles pivotent également. Allons nous y moudre du grain ou pomper de l’eau ? avec du vent, pourquoi pas.

L’action écologique.  Je ne parlerai pas ici de ceux qui font de l’écologie politique ni de la politique spectacle avec, à l’occasion des appuis politiques. Qu’ils nous montrent leurs belles images, souvent trafiquées, pour le seul plaisir de nos yeux et la connaissance d’autres us et coutumes. Par exemple, il y a belle lurette qu’on ne taille plus le silex en Papouasie-Nouvelle-Guinée (Iryan Jaya) et que les indigènes se déplacent en bateaux à moteur ! Mr Nicolas Hublot, l’homme dont les émissions sont si coûteuse qu’on doit les limiter, nous prend pour des guignols.
L’écologie, c’est avant tout l’affaire des consommateurs que nous sommes et les pressions que nous exerçons. L’écologie se marie très mal avec le gaspillage, la surconsommation de biens inutiles, le renouvellement accéléré de l’offre. Une éthiopienne disait en parlant de tout ce dont on s’entoure, surtout en voyage « on n’a pas besoin de tout ça ». Et c’est vrai, on n’a pas besoin de tout ce bazar qui nous transforme en esclaves, qui nous met de mauvaise humeur à l’occasion. On n’a pas besoin de changer voiture si fréquemment, d’appareils ménagers, de haute technologie de mp3, puis 4 puis 5 qui font que l’on est encombré de systèmes, de supports, de copies qui seront de toute façon obsolètes prochainement. C’est décourageant car au fond de nous mêmes, pour la plupart des bonnes consciences, on n’aime pas jeter, on n’aime pas gaspiller, on n’a pas besoin de tous ces produits super sophistiqués, super actifs. Car ils nous compliquent la vie et nous rendent comme eux, agités et super actifs. Mais tout est conçu pour cela, la durée de vie calculée, la dernière mode encouragée.

Les expériences individuelles ou à plus large échelle se multiplient : dans un pays chaud, un habitant ingénieux et doué récupère l’eau de pluie et recycle toutes les eaux usées de son habitation, jusqu’à la boire !  il asperge aussi la terrasse des pièces le soir pour les rafraîchir.

L’avenir du whisky. Les expériences de récupération d’énergie sont encore plus nombreuses et variées. Ce qui paraît être la pire idée, « produire du méthane » est pourtant la plus répandue; à condition de le brûler. Les distilleries de l’île d’Islay pourraient fournir d’énormes quantités d’électricité à la région (THE TIMES) : « A La distillerie Lagavulin sur l’île d’Islay compte s’équiper d’un digesteur anaérobie. C’est un processus de dégradation de la matière organique par des bactéries dans un milieu sans oxygène. Dans ces conditions, les micro-organismes transforment la matière organique en méthane. De nombreuses tonnes de déchets sont déversées chaque semaine dans le détroit par un pipeline. Mark Reynier, le propriétaire de Bruichladdich, dont la distillerie produit 46 000 caisses de 12 bouteilles par an, paie une facture annuelle de 20 000 livres [22 700 euros] pour le seul transport de ses déchets en camion-citerne jusqu’au terminal du pipeline. La digestion anaérobie devrait permettre à la fois de supprimer cette dépense et de fournir 80 % de l’électricité consommée par la distillerie, dont la facture s’élève à 36 000 livres par an. A ces économies s’ajouteront les subventions accordées par le gouvernement pour la production d’énergie renouvelable. D’après Reynier, « les digesteurs représenteront environ 300 000 livres en dépenses d’équipement et il ne faudra donc que trois à cinq ans pour récupérer leur coût ». Il compte utiliser cette innovation pour présenter le Bruichladdich comme l’un des whiskys les plus écologiques de la planète.
Cette technique intéresse aussi les producteurs de whisky pour d’autres raisons. Le réseau d’alimentation en électricité d’Islay est obsolète : il consiste en un câble unique qui relie la petite île à la Grande-Bretagne. C’est Biowayste, une société du Northamptonshire, qui va équiper Bruichladdich en digesteurs.  »

L’avenir du whisky (suite).
Il y a 5 000 petites entreprises alimentaires en Grande-Bretagne« , explique le PDG de Biowayste, Barry Howard. « Toutes génèrent des déchets et paient pour s’en débarrasser. Nous pouvons transformer ces déchets en électricité surplace et faire économiser ainsi de l’argent aux entreprises sur leur élimination et sur les factures d’électricité. Nous pouvons également utiliser le système pour générer de la chaleur. »
Selon David Protherough, responsable de projet pour la société Re-JIG (Recycle-Jura/Islay Group), installer des digesteurs dans les distilleries permettrait de réduire la pollution marine et de diminuer la circulation des camions-citernes sur les routes de l’île : « Les producteurs sont emballés, déclare-t-il. Nous espérons maintenant que les distilleries fabriqueront tellement de biogaz qu’il y en aura assez pour alimenter également une partie des véhicules de l’île. Si nous ajoutons cette source d’énergie aux systèmes marémoteurs et aux hydroliennes déjà installés sur les côtes, lslay deviendra l’une des régions les plus vertes du Royaume-Uni. »




Les produits chimiques et biologiques.


ECOLOGIE ET MEFIANCE

Réveillez vous, le propre de la vie n’est pas de faire confiance. Véhiculé par quelques benêts au grand cœur et à la vue courte – l’homme est bon – on en constate vite les limites dès que l’on achète quelque chose !  Le propre de la vie, c’est la méfiance, pour ne pas avoir froid, pour ne pas être trompé, pour ne pas se faire voler – bien ou argent – pour ne pas être blessé, pour ne pas être attaqué, pour ne pas être tué (mangé ; vieux réflexe animal du fond des âges). A ceux qui en rient je dis : quand vous sortez, vous regardez partout ? pourquoi, selon vous, vous ne craignez rien ! Quand vous payez, vous ne comptez pas l’argent rendu n’est-ce pas puisque vous faites confiance ?  dans un restaurant, un ascenseur, chez vous même, vous restez au beau milieu et vous ne recherchez jamais un coin, n’est-ce pas ? vous savez bien que si, et c’est typiquement de la méfiance.

Méfions nous de tout ce qui est sur le marché, limitons l’usage  des produits « miracle », des nettoyants, des désodorisants qui répandent des milliards de molécules dont on ne peut se débarrasser. Frottez au lieu de laisser agir des molécules chimiques qui demeureront imprimées dans le matériau, qu’il soit en métal ou en porcelaine (*), et qui polluent. on ne peut échapper au progrès qui nous soulage bien par ailleurs, mais on peut déjà en limiter l’utilisation et surtout les quantités. Economie, Ecologie. (**)
(*) Un virus filtrant est appelé ainsi parce qu’il traverse la porcelaine ! ce n’est pour lui qu’une éponge. Cet exploit n’appartient pas qu’aux virus.
(**) Avec quelques gouttes de liquide vaisselle on peut faire toute la vaisselle résiduelle qui ne va pas au lave-vaisselle. J’ai coupé les pastilles du lave vaisselle en deux sans aucune différence de résultat de lavage. Idem pour le sel, le liquide de rinçage qui sont à régler soigneusement en fonction de l’eau, mais surtout en fonction des résultats observés. (voir recettes de bricolage, lien au bas de la page). Nous avons ‘oublié que l’eau très chaude et une brosse nettoient sans produit lorsque ce n’est pas si gras que ça (beurre, lait, confiture etc.).



IL Y A DES PRODUITS CHIMIQUES PARTOUT. On n’y prête pas attention, mais là réside quotidiennement le vrai risque, On n’y pense que lorsqu’une usine explose, que quelque poids lourd prend feu, qu’un médicament est interdit. Le gasoil du diesel, réputé sain pendant des décennies, recèle des microparticules dangereuses, le plomb empoisonne encore avec ses traces issues des peintures, du carburant des voitures, des décors de vaisselle, du beau cristal (empoisonnement des riches).
Les océans véhiculent tout ce que nous consommons et leurs fonds sont recouverts des particules les plus denses, mélangées à la boue; sans évoquer le mercure que l’on a pourtant laissé filer jusque dans les océans, et tout ce que l’on ne peut imaginer, occupés que nous sommes par les plastiques et micro-plastiques en passe de sauter dans nos assiettes avec les poissons.
Les dioxines sont toujours d’actyualité dès que l’on brûle (rappelons nous Seveso) et tant d’autres poisons qui font frémir. En méditerranéen, le corail ne pousse plus en profondeur car il y a des courants de pesticides par – 200 m. Ironiquement, on pourchasse le passé afin de condamner tout en préparant ingénument et avec allégresse ce qui sera condamné dans cinquante ans. Mais d’ici là se dit-on .. on verra bien !

Il y a des produits chimiques dans la nourriture, dans l’habillement, l’habitat (on en meurt lors des incendies), les voitures ; les terres en sont imbibées, les  poissons et mammifères marins aussi.

 Il y aurait 80.000 produits chimiques dans le monde, mais on cite également le nombre de 150.000
. Bref,  on ne peut plus les dénombrer. Beaucoup ne sont ni déclarés, ni identifiés.

Que sait-on des produits de dopage discrètement transmis par des chimistes qui testent dans l’ombre. Les vedettes sont généralement prises en défaut en fin de carrière, est une vaste fumisterie, ou une vengeance. On est vite passé du contrôle préalable au contrôle à postériori ! Les poubelles sont pleines de déchets tout le long du circuit et l’on urine avant l’arrivée. Que sait-on des molécules des produits ménagers miracles qui nettoient, font briller, et viennent à bout de tout dans le lave vaisselle à partir d’une capsule de deux centimètres ? et du liquide de rinçage qui recouvre plats, verres et ustensiles qu’aucun autre produit ne vient éliminer car ll repousse l’eau pour faciliter le rinçage. Des voix s’élèvent désormais pour combattre une apathie institutionnalisée. EN VAIN ! et c’est aussi de notre faute ! Notre économie ne peut se permettre de risquer des fortunes, et des emplois, en suspectant tout. La meilleure solution est finalement de supprimer ceux qui contrôlent, et c’est ce qui se produit. Leur nombre diminue alors que tout ce qui serait à contrôler (produits divers, importations, commerces, alimntation, santé, finances..), augmente régulièrement dans des proportions quasi effarantes. On étudie la toxicité de chaque produit pris isolément, sans tenir compte de tous les interactions, de leurs transformations possibles (bactéries ..), ni surtout de leur action à long terme. On n’a plus de temps à perdre, « time is money » (le temps est de l’argent, formule américaine). Le mercure se transforme en méthyle mercure, l’iode produit ses dérivés. On a tout faux.

Certains effets sont directement mesurables ; on dit que les poissons « sauvages » seront bientôt plus pollués que ceux des fermes marines (ça ferait rire en d’autres circonstances). La maladies de Parkinson serait accrue en présence de pesticides (Harvard, étude de 143323 personnes) et la disparition des vautours d’Asie sera causée par un produit vétérinaire. Il ne s’agit là que d’une sélection de recherches assez limitées car coûteuses et pas facile à conduire. Il y a eu l’effet du gaucho ou du régent sur les abeilles, mais avec tant d’oppositions qu’on ne connaîtra jamais la vérité.

Les pays pauvres sont particulièrement visés. Je l’ai constaté outre-mer pour certaines techniques que l’on ne pouvait pas mettre directement sur le marché français. Ils font les tests pour nous. Les malheureux s’approvisionnent en plus sur les marchés parallèles, souvent sans le savoir, victimes des contrefaçons et des mafias.
En Arabie Saoudite, 10.000 chameaux sont malades et 3.000 sont déjà morts d’intoxication alimentaire, en raison de la présence d’un antibiotique dans leur alimentation. Il y en a 900.000 dans ce pays où un chameau de bonne facture – c’est le mot – coûte 200.000 euros. On propose à ce jour 800 euros d’indemnisation par tête.



L’humanité est rattrapée par ses déchets ; on n’y songeait pas en 1970, période de grand développement économique ; on voit maintenant partout la lutte contre l’implantation de dépôts, d’usines de traitement, des incinérateurs, des décharges publiques ou sauvages, des produits déversés et infiltrés partout, diffusés partout par les transports, l’atmosphère, les eaux ; on ne les traque pas encore sérieusement. Il est impossible de tout vouloir (le confort, la facilité) en voulant refuser tout le reste, tout refuser (le travail astreignant, le harcèlement commercial, les déchets ou les embouteillages).

AVANIES..
Plaisance.. pas très plaisante.

Nous sommes dans un petit port de pêche de Loire Atlantique quasi breton, possédant comme il se doit une partie réservée à la plaisance, où la pollution agrico-industrielle a fait son œuvre ; la côtes et ses rochers n’échappent guère aux algues vertes, et des nappes comme celles-ci amassées par endroits, constituent bien un motif d’alarme. Toutefois, il ne doit pas s’agir ici de pollution car l’embouage-envasement des ports est un phénomène bien connu, et il convient bien souvent de les nettoyer à la drague, dont à Vannes. Draguage accompagné d’odeurs nauséabondes.

Dans la gadoue.

Intrigués par les difficultés d’un remontage de scooter des mers sur le plan incliné de mise à l’eau, nous avons regardé de plus près pour voir ce vous verrez (jusqu’aux genoux ou presque).

Ca mérite d’être signalé. Selon l’invité d’une radio, les phosphates et nitrates qui polluent tant nos sols ne seraient pas trop à craindre pour notre santé. Mauvais pour la planète, mais n’étant pas des pesticides, ils seraient bien moins dangereux pour nous que bien d’autres. Un leurre ? Il affirme –  je n’ai pas retenu le détail – qu’ils sont même utilisés pour la conservation du jambon. Il a terminé en affirmant que l’instrumentalisation, qui consiste à designer un coupable, est une technique utilisée pour orienter l’opinion publique, la convaincre.. à tort.  Un peu comme le trou d’ozone ou les grands débats qui masquent d’autres manœuvres.

Au début du XXe siècle, des savants pensaient que la radioactivité avait des vertus thérapeutiques. On fabriquait donc des fontaines à boissons ou cafetières contenant des sels de radium. Un bon verre d’eau radioactive vous mettait en forme pour la journée ! (« Marianne » de mai 2008). Croyons nous qu’il en va différemment aujourd’hui ? oui pour la radioactivité, mais pas davantage pour ce que l’on ignore encore, d’autant qu’en notre époque financiarisée jusqu’à la caricature, on minimise systématiquement tous les dangers qui pourraient constituer un frein au développement industriel et à l’emploi. On a donc des yeux de Chimène pour tout ce qui sera déclaré nocif dans quelques décennies.

Sous la pression des ONG et des scientifiques qui dénoncent le danger depuis des années, l’Europe se met à l’index : une première liste de 30.000 produits à risque a été dressée. (Le Journal du dimanche, 10 12 06). Pour ne pas trop pénaliser les industriels, il s’agira surtout de recommandations, ceux-ci ayant à prouver l’innocuité de leurs produits (??). Il faut comprendre que l’industrie chimique européenne, poids lourd de l’industrie (Allemagne..) emploie 1,3 millions de personnes dans 27.000 sociétés pour un chiffe d’affaire de 440 milliards d’euros. Le risque est grand, comme il en a été de tout temps, surtout pour les ouvriers (amiante, à la – triste – mode, mais combien d’autres).
 Selon les toxicologues, nous sommes mis en contact avec ces produits par l’alimentation, le nez, la peau. La nourriture, mais aussi ses récipients en plastique (contenant du bisphénol A), qui peuvent être de surcroît réchauffés au micro-ondes. On les retrouve dans les boites de conserve, (pour les tapisser intérieurement), les biberons, emballages divers (briquettes de jus de fruits, lait..). Le mobilier en bois contreplaqué, aggloméré (colle) peut contenir du formaldéhyde, cancérigène (IKEA a pris des mesures sérieuses). La teinturerie n’y échappe pas avec le perchloréthylène (aérez les vêtements), ni les produits de beauté, les produits d’entretien si nombreux.. les jouets, la décoration (peinture, colles, dalles plastique, isolants), même dans l’électronique bref, mieux vaut être mesuré dans leur emploi et les quantités utilisées.
plus tout ce que l’on ne peut expliquer et qui touche en premier lieu ceux qui manipulent ou respirent ces produits professionnellement. Car rien n’est testé et le moindre colorant peut être incriminé (ils sont tous synthétiques maintenant, sauf (peut-être) les alimentaires. On parle désormais d’une pandémie silencieuse.


Un constat : 60% de cancers en plus sur vingt ans, notamment chez les enfants, ainsi que de nombreux cas de stérilité. Si l’on ajoute que la médecine reconnaît une hécatombe – autant que de morts sur la route liée à la médicamentation, par erreur des médecins, des malades, ou des médicaments, ça va devenir joyeux. Dernière bonne nouvelle, les médecins viennent d’établir des liens directs entre certaines pollutions (toute nature) et certains cancers, l’asthme, les allergies.

A l’instant, en regardant distraitement la télévision pendant que je rafraîchis cette page, j’apprends que des particules de plastiques ont été découvertes chez l’humain, comme on en avait découvertes chez les poissons ! Comment ? par ingestion de micro fragments de matière de nos emballages et récipients en tout genre. Hier, 22 octobre 2018, chaîne huit, l’émission « William à midi » traitait justement des emballages plastique, qui porteraient des numéros. hélas je les ai oubliés, sauf le 1 et le 6 (3 et 4 sous toute réserve?). Les plastiques portant ces références ne devraient pas être réutilisés, et personne ne le sait. Il convient donc disaient-ils, de vérifier les numéros de tout emballage, y compris les bouteilles d’eau avant d’en remettre dedans !! J’ai immédiatement inspecté deux bouteilles, les deux portent deux incriptions gravées sur le plastique – l’une en haut, l’autre tout en bas, pas évident à voir – soit une date limite pour les deux, et au-dessus, L8 suivi d’autre chiffres et lettres pour l’une, et L1 (un) suivi d’autres chiffres pour l’autre. ! je suppose que 8 et 1 sont les chiffres cités, l’une des deux ne serait donc pas réutilisable (Laqueuille, L1), le 1 (un), étant le pire ?

Les statistiques de la médecine relèvent depuis longtemps que les émigrés en provenance d’un pays rural, peu développé économiquement, prennent le taux de cancers – ou plus généralement de maladies – qui existe dans le pays d’accueil, preuve que l’environnement en est la cause. Par exemple, leur risque double ou triple en Europe et quadruple ou sextuple aux USA. L’environnement, c’est tout sans que l’on puisse définir un facteur particulier : nourriture, habillement, logement, condition de vie, air, produits, transports, etc.

On peut d’ores et déjà envisager quelques centaines de beaux procès, enfin lorsque les hommes au pouvoir n’y seront plus, comme toujours, ou trop vieux et malades. Dans cinquante ans. Quel est notre choix ? attaquer à fond et ne plus pouvoir se soigner comme aux USA, ou admettre une part de risque ? 
La part de risque maîtrisée, voilà ma réponse. C’est à dire la promotion des labos de controverse indépendants (mais comment?), la limitation des essais aux volontaires sans espoir, la vigilance, le contrôle du mercantilisme de la recherche de sorte que les labos puissent vivre avec « un fond de commerce » stable sans avoir à mettre n’importe quoi sur le marché pour satisfaire les gains outranciers du sport où la cupidité des actionnaires type fond de pension (pas les petits, qui n’ont jamais plus de 4% de rendement, sauf croissance anormale de la valeur), former la population dès l’école pour lui apprendre à ne pas tout gober (voir la triche dans « le commerce ») et à limiter ses consommations de produits chimiques miracles. Je crois surtout, et je le répète partout dans ce site, à cette action.

N’oublions pas que LE CONSOMMATEUR EST AU DEBUT DE LA CHAINE QUI  PRODUIT LES EXCES DONT IL SE PLAINT. Mais il est conditionné (société bien pensante, la publicité, le progrès déifié, les modèles admirés, l’identification et le démarquage..) et il est dominé par ses propres envies (nourriture – sucre, gras – argent, situation, drogue, pouvoir..), et cherche toujours à limiter ses efforts, à se faire plaisir, et à croire facilement en tout, surtout si cela provient de l’autorité (science, Etat, personnage, Télé..). Si on décide de boycotter par internent l’achat de CD et DVD de musique, les majors pleureront et supplieront. Internet, qui peut faire se rassembler des foule en lieu, peut tout cela. Il serait donc aisé et efficace d’influer sur le commerce abusif par ce moyen ; c’est plus délicat en matière de santé. Dans tous les cas, il conviendrait de se prémunir contre les syndicats et autres tentatives de prises en main afin de conserver la spontanéité et la liberté d’actions limitées et temporaires, respectant aussi à l’ordre public. Tout est toujours dans la mesure.



Le traitement des déchets chimiques coûte très cher. Il y a donc un vaste trafic de déchets sur la planète, chaque producteur les transférant ou vidant au mieux. On ne connaît naturellement qu´une fraction de ce qui se passe partout. Il y a quelques années, des camions allemands venaient décharger dans le nord est de la France. Un bateau a déchargé des horreurs dans une zone d´Abidjan, en Sicile, moyennant finances, la mafia acceptait des immondices toxiques qu´elle faisait répandre dans la nature ! tout cela est récent.
Enfin le risque se multiplie, fabrication, transport ou stockage de produits et déchets dangereux. Il y a eu cette explosion terrible à Toulouse, il y a eu Abidjan (déchets), il y a des camions de transport accidentés, ou qui prennent feu. Il y a eu Seveso (la dioxine italienne), et côté dioxine ou huiles de refroidissement (transfos etc), on est gâté, il y en a partout. La catastrophe la plus terrible – et la plus ancienne –  reproductible à n’en pas douter, c’est le désastre chimique de Bhopal, (centre de l’Inde). Le 3 décembre 1984, un réservoir de l´usine de pesticides de l´Union Carbide, relâcha 36 tonnes de gaz methyl isocyanate, tuant tous ceux qui en dormant l´avaient inhalé. Au moins 3.000 personnes furent tués sur le champ. Des milliers suivirent touchés par les effets secondaires. Des centaines de tonnes de déchets attendent encore sous un hangar rouillé bâti sur les anciennes terres de l´Union Carbide, infiltrant la nappe phréatique. Mais Union Carbide a été rachetée depuis (2001) par la Dow Chemical Company. La responsabilité du gouvernement est également mise en cause pour avoir autorisé ce stockage sauvage. Des taudis se sont installés dans la zone, car le terrain y est très bon marché.  source, « New YorkTimes » 12 juillet 2008.

Le sigle vert « trois flèches en triangle » apposé sur vos produits ne signifie pas que le recyclage de l’objet est organisé, mais que la taxe du recyclage à été payée !

Les déchets font l’objet de commerces honteux, parfois sous le contrôle de mafias. Peut-être avez vous vu à la télévision, ces horribles amas éparpillés sur le sol, en Inde, en Afrique ou ailleurs ; ils ravagent nature et populations, qui croulent sous les tas de plastique, tôles et produits dangereux. De pauvres gens respirent directement les gaz toxiques des brûlis qui leur permettent de se débarrasser de ces déchets, quand ce ne sont pas les vapeurs de l’acide du bidon à ciel ouvert d’à côté avec lequel ils les traitent. De bonne âmes tentent de juguler les arrivages sauvages qui leur sont présentés comme des déchets utiles, réparables ou recyclables alors qu’il n’en est rien. Ces déchets sont la honte de nos pays riches et distingués qui font commerce du CO2 avec bonnes manières, mais qui envoient toutes leurs saleté chez les autres. Imaginez vous cela, la pollution, les dégâts dans ces populations pendant que nos dirigeants se réunissent pour sauver la planète à grands frais !




Les produits radioactifs

ARMEE. Il y a des produits radioactifs dans certaines munitions, non pour leur effet léthal, mais pour durcir le métal (ogives des obus etc.). l y a eu des plaintes aux USA pour des militaires gravement touchés par le rayonnement !
Il y en a dans l’industrie, les hôpitaux (scanner nucléaire).. Il y a des produits radioactifs en faible quantité un peu partout parce que cela améliore le produit (ex, autrefois les objets fluorescents).
Cette utilisation diversifiée produit des déchets que l’on retrouve en partie dans la nature, ou ils sont jetés autre précaution parce qu’ignorés ou négligés. Il est également constaté des pertes inexpliquées de matières radioactives produites et stockées, ou transportées, dont certaines circulent on ne sait où. Bref, on est loin de maîtriser la chose.
C’est sans doute par hasard qu’a été découverte la radioactivité d’objets innocents. Quoi donc ? un bouton d’appareil, une râpe à fromage, n’importe quoi. Mais, mais, bafouille-t-on, c’est un canular.. Pas du tout et voila comment :  ces déchets d’appareils contenant de faibles quantités de produits radioactifs se retrouve dans les décharges avec d’autres appareils, ferrailles etc. Il sont ensuite compressés ensemble et c’est dans cette phase que les éléments radioactifs sont libérés, avant d’être fondus avec les autres objets métalliques. Dans cette dernière phase de fusion, tout se mélange ; de la fusion sort des barres de métal qui serviront à faire divers objets par façonnage.



  écologie2, vert pas nature nourriture, écologie commerciale.


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