écologie 2, vert pas nature

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Rien qu’une vision, du trou d’ozone au CO2 – variabilité des climats en remontant bien loin.. – Béton Goudron fausse et réelle écologie – le pôle Nord, les gaz à effet de serre – la chasse au CO2; solutions aberrantes – science et techniques Vert pas nature le vert nous submerge à l’image du le bleu-blanc-rouge – Protection de notre nourriture Ecologie commerciale et industrielle La finale –


Si mes choix, leur source et leur développement vous intéressent, merci d’en respecter l’esprit.

Rien qu’une vision, du trou d’ozone au CO2, méthane, protoxyde d’azote? en attendant les suivants..

Pendant des années, verts et scientifiques se sont ignorés, chacun rêvant à sa manière d’un monde meilleur, les premiers en créant l’illusion de la maîtrise du progrès, les second en imaginant un autre remplacement synthétique.

En marge des deux concepts bourrés d’inconvenances, on discourait gentiment comme à l’accoutumée, élaborant des hypothèses qui ne dérangeaient personne, comme par exemple l’emplacement du feu rouge de stop supplémentaire imaginé par les américains pour réduire les tamponnages, lesquels aidés de leur esprit pratique, avaient appliqué la bonne solution tout de suite. Nous qui délaissons d’emblée toute solution simpliste mais efficace, n’allions tout de même pas nous en laisser imposer par « du made in USA ». La contestation s’organisa immédiatement.

Le trou d’ozone arriva à point pour requinquer « la une » des journaux, et stimuler pour un temps les énergies, le temps nécessaire pour retomber dans l’oubli.
Côté industriel, les pots d’échappement rejetaient peu à peu plus propre, ou moins sale, aidés par quelques entourloupes de constructeurs d’automobiles comme on l’apprit plus tard. Tout cela pendant que l’on enfouissait ou déposait en secret d’horribles choses dans les sols un peu partout – chez les autres de préférence, en Afrique par exemple – ou que l’on déchargeait le pire en mer.

Sur une voie « durable » et donc vertueuse (..), les produits recyclables poursuivaient leur bonhomme de chemin, parallèlement à la création de molécules nouvelles. Leur nombre est effarent, la cause perdue d’avance face à des laboratoires naturellement insoupçonnables. .

Qui donc irait incriminer un labo pour les produits de dopage ? la réponse peut être calquée sur la défense des grands couturiers, qui se désolent de la maigreur de leurs mannequins, trop maigres.. de naissance !

Tout semblait donc aller grosso modo pour le mieux sur la double voie du progrès et du désastre, lorsqu’une révélation éclaira la planète, bousculant puissants et pauvres, lesquels habituellement au service des riches, se mirent contre toute attente à renâcler et exiger.

En ce jour là,
Les pays pauvres furent invités à participer aux sommets mondiaux du commerce international – d’où ils étaient jusqu’alors exclus, car c’était plus commode de régler leur sort sans eux, ce que l’on comprend aisément.

C’était une gentillesse, et on leur expliqua patiemment « comment ils pouvaient nous servir mieux ». Alors ces ingrats commencèrent – timidement certes – à contester le bien fondé de ces propos « made in USA et UROPA » (prononcer iou-ss-é et iou-ro-pa), deux entités occidentales très proches et très puissantes.
Mais ces « petits autres » étaient nombreux, si nombreux. Et mécontents, si mécontents, que le MACHIN comme disait le Général, en fut un peu ébranlé.

Au second jour,  arriva le CO2, gaz incolore inodore et sans saveur selon la formule, particulièrement insidieux puisqu’il a pu s’infiltrer dans toutes les couches de la Société Evoluée – tel une secte bien connue – paraissant assez étonnamment épargner celles dites « en développement », dont la Russie, le Brésil (?), la Chine ou l’Inde.


Ce gaz, le bioxyde, désoxyde ou dioxyde de carbone, carbon dioxide en anglais pour simplifier, aussi appelé communément gaz carbonique, composé d’oxygène et de carbone, est ultra répandu dans la nature; Par son carbone, c’est l’élément bâtisseur de la vie, les végétaux en raffolent, nous aussi, et l’on voudrait nous en débarrasser ? (*);
absorbé par ci, rejeté par là, si fait que l’on n’en connaît pas vraiment grand chose sinon qu’il est responsable de tout, dont cet « effet de serre » planétaire.

Au troisième jour, tout s’est subitement déglingué et déchaîné ; les maladies, la pollution, la chimie, la biologie, la médecine, le réchauffement, le déluge ? non, la noyade de l’humanité avec, chaque jour et pour chaque mesure très précise, la preuve de notre fatal destin. Qui oserait le contester ?



Quelle était donc la source de ce nouveau désordre ??

LE CARBONE, avec son GAZ CARBONIQUE !!

Sous sa version C14 radioactive, le carbone ne se renouvelle plus après la mort d’une matière organique, et donc se dégrade peu à peu, il sert alors à dater les époques. Sont donc exclus du procédé, minéraux, métaux, poteries.. ; sous la forme de fibres microscopiques, on le moule pour former des pièces solides et légères quoique éclatant en mille morceaux avec possibilité de projection de poudre ultra fine et dangereuse, que l’on préfère taire (je tiens l’information d’un navigateur célèbre suite à la rupture de son mât). Sous sa version nanoscopique (*), on assemble ses atomes pour fabriquer des objets mécaniques  moins que lilliputiens, ou l’on obtient des poudres d’une finesse extrême, susceptibles de traverser notre peau, comme toute matière de cette taille.
Combiné chimiquement avec l’oxygène, il devient (mon)oxyde de carbone, ce CO qui asphyxie tant de gens l’hiver pour un poêle ou une cheminée mal réglés, et peut former également du double oxyde de carbonne, CO2, l’autre terreur du moment


(*) nano vient de 9 ; 1 nanomètre = un millième de millionième, soit un milliardième de mètre = 0,000.000.001 mètre ou en écriture mathématique, 10-9.


VARIABILITE DES CLIMATS

Pour preuve, assénée au 20 heures de la télé par Rigolas, avec la plus grande honnêteté, on nous a montré, remonté des profondeurs des glaces,

Une courbe rouge du CO2 au travers des âges (*).

A côté, on avait une courbe bleugris du réchauffement climatique au travers des âges

Et là, mesdames et messieurs, l’incroyable s’est produit !

en plaçant la courbe bleugris sur la courbe rouge, les deux courbes se sont totalement superposées.

Je l’ai vu à la télé avec ma femme
La bleugris derrière la rouge, la rouge derrière la bleugris.

DE LA MAGIE ; le journaliste en était lui-même gêné, ça se voyait, au point qu’avec ma femme, on a cru – mais on se trompait bien sûr – que c’était la même courbe que l’on avait coloré en bleugris et en rouge !



(*) on prélève des carottes de glace (pas les légumes, des tubes d’acier enfoncés à différentes profondeurs qui forent la glace et s’en remplissent « une carotte »; on analyse chaque carotte et l’on y trouve tout ce qui a pu se dissoudre dedans à cette époque là, car on peut distinguer les couches annuelles de glace comme on distingue les couches circulaires des arbres. On a ainsi trouvé du plomb de gaz d’échappement dans la couche supérieure.

(*) Voir plus bas une autre courbe de glaciation, plus sûre.. car datant d’une époque où l’on ne se posait pas la question du réchauffement en ces termes.

Alors quelque chose de terrible s’est infiltré dans notre esprit. Si il y a eu du CO2 et des réchauffements  » en même temps, c’est donc qu’il y aurait eu avant nous autant d’autres civilisations (chuuuttt) qui, comme la nôtre, auraient disparu à force de produire du CO2 !  

C’est si terrible qu’il vaut mieux penser à autre chose; par exemple à l’histoire du sel et de l’eau (l’eau dissous le sel ou le sel absorbe l’eau ?) d’où une idée bébête, et si c’était le réchauffement qui faisait apparaître du CO2 et la glaciation qui le faisait disparaître ?


Je ne cherche pas à minimiser l’action de l’humain, si mauvais que dit-on, Dieu a tenté de s’en débarrasser avec le déluge. Bien trop de dégâts sont occasionnés à notre pauvre planète.

Songez que pour moins d’un gramme, parfois quelques milligrammes qui le rendront riche, il est capable de ravager une montagne entière et ses plaines environnantes, en y déversant du mercure en souvenir. Il a  zigouillé tout ce qu’il a pu, animaux, forêts, cours d’eau. Et en moins de 50 ans, a répandu ses traces malsaines sur terre et en mer jusqu’à ses fonds.

Mais tout de même, pour le CO2, l’affaire n’est pas claire car, antérieurement, le responsable était le trou d’ozone, dû à l’huile des transformateurs EDF, des réfrigérateurs et climatiseurs ; Le trou d’ozone refermé – quel succès – ce sont les étranges déplacements du courant marin el (le) Niño (prononcer « nigno ») qui ont intrigué, sa chaleur provoquant des sècheresses.
Comme dans les romans policiers, il y a trop d’indices et trop de preuves vers un seul coupable. A qui profite l’affaire ?


ça va continuer à chauffer si ça ne se refroidit pas !  c’est sûr.

– le CO2 ne baissera pas, car il devait baisser de 3 % de 2005 à 2012 selon les accords de Tokyo, alors qu’il aurait augmenté de 20 % !

Les méga-réunions internationales ne feront jamais frissonner la planète et ses 7 milliards  « d’occupants ».. en 2020, 3 milliards d’entre eux se réveillent et se préoccupent moins de la pollution que de leur croissance ! exactement ce que nous avons fait au 19me et 20me siècle !  il est vrai qu’ils disposent d’une avancée technologique que nous n’avions pas. N’empêche, en Chine, c’est la catastrophe et ils sont déjà contraints d’y remédier.

Depuis moins de 2.4 millions d’années (*) jusqu’à nos jours, il y aurait eu 25 grandes périodes glaciaires et d’innombrables petites et moins encore, qui peuvent survenir en moins de cinquante ans.

(*) 2,4 millions d’années, c’est rien, les dinosaures – pour simplifier et se souvenir d’un nombre crédible – c’est moins 100 millons d’années !! Notre Terre, pas loin de moins 5 milliards d’années. Une terre au milieu de notre galaxie, la voie lactée, qui ne comporterait pas moins de 200 milliard d’étoiles comme notre soleil.
Pouvons nous vraiment prévoir le temps dans ces conditions, alors que tout tourne, se déplace, interagit..

Les glaciers du Mont Blanc (et les autres) sont en décrue globale depuis un peu plus de 120 ans (*), bien qu’il y ait eu, des avancées de 1880 à 1890, en 1920 et dans les années 80 (relevé à Champigny le Haut, musée des glaciers – la Vanoise). Voir autres indice plus bas. Enfin j’ai estimé l’importance des masse de glaces par le rapport des niveau de l’eau des mers, a voir sur mon blog hibisblog.fr: titre « le réchauffement climatique ». (*) observable à notre échelle, car en réalité depuis 11.000 ans, date de fin de la dernière grande glaciation

Les Faux Culs

Qui produit les monstrueuses quantités de CO2 émises par la Chine et les pays émergeants pour fabriquer les objets destinés aux pays riches ? voilà une bonne question. Et depuis nos politiques sont moins chauds pour la taxe carbone qu’ils voulaient faire payer aux autres. Et les jaunes rient.


Les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.


Qui n’a pas encore été voir au pôle Nord ?   Pour confirmer ce que tout le monde sait, on se montre au pôle nord, beaucoup moins au pôle sud. Est-ce un hasard ? Chacun confirme ainsi ce qu’a vu l’autre, ce que répètent d’autres, ce que tout le monde sait ; peu importe les détails. On y va comme sur les théâtres de tous les grands évènements, pèlerinages obligatoires des gens importants, du mur de Berlin à Johnny Alité, pardon, Halliday).  C’est à Qui montrera le pauvre ours blanc affamé sur son glaçon ou si épuisé qu’il va se noyer ?  à Qui montre l’eau libre totalement dégagée là ou dit-il où s’élevaient des montagnes de glaces (quand, hier ?), à Qui va survoler et mesurer avec une grande précision l’épaisseur de la glace. (les américains). Qu’en qu’en fera-t-on. pour Qui ? Est-ce un hasard si on voulait soutenir financièrement les Seychelles qui vont perdre des plages (lieu de villégiature réservé, avec les Maldives.. qui craignent encore plus), avec la même générosité que celle qui a prévalu pour le Tsunami indien, soigneusement gonflé par la télé, dévastant par malheur aussi un haut lieu du tourisme du who’s who, avec ses grands hôtels de luxe.

Chacun le sait, l’écologie est affaire de pays riches
, les mêmes qui ont pollué à mort au siècle dernier (le célèbre Fogg londonien, mélange de brume et de fumées, les jours sans soleil de Pittsburg, les hauts fourneaux et aciéries qui crachaient leurs scories, les rivières qui charriaient de tout et cela jusqu’à il y a moins de trente ans, bien que cela continue en sourdine (on coule des choses pas propres en mer et sur terre partout). Les mêmes qui, ayant rasé leurs forêts, tentent d’empêcher les autres d’en faire autant, les mêmes qui, ayant éradiqué tous leurs animaux sauvages, œuvrent pour sauver le gorille de montagne ou le tigre blanc ; ça vole au ras des pâquerettes. Au diable les pays pauvres qui vont subir ce nouveau coup du sort, on ne peut rien pour eux ; d’ailleurs ils sont bien trop nombreux. Donc, on le leur dit, et on n’en parle plus, ils sont avertis. Le problème est qu’ils commencent à en parler et même à nous accuser un peu ? Si peu. Pensons donc à ce que nous pourrions faire pour nous et entre nous, les riches parmi les riches car, n’en doutons point, même chez nous, les derniers ne seront pas les premiers comme l’a dit Notre Seigneur, qui remarquons le, n’est hélas pas parmi nous.

Après Tokyo, entré en vigueur le 16 février 2005 avec des ambitions plus que modestes, soit « une réduction ou limitation des émissions des GES des pays développés : globalement, 5.2% de réduction par rapport au niveau de 1990 à atteindre en moyenne au cours de la première période d’engagement, soit 2008/2012, et un objectif quantifié pour chaque pays » (sans la participation des plus pollueurs ?). « Le principe d’un commerce international de carbone deviendra une réalité légale et pratique ». Seuls quelques participants croient encore avoir fait œuvre utile ; la réalité cachée est qu’au lieu de baisse, la hausse globale tient la vedette même si on peut citer ici et là quelques résultats intéressants, dont des résultats qui viennent de l’intelligence et de l’engagement de quelques personnes, par exemple pour la réduction de la consommation des appareils électroménagers (réfrigérateurs)
(*), mise en veille, industrie aussi, énergies renouvelables..). Nul besoin de Tokyo ou de Copenhague pour cela : la baisse de la consommation des voitures et l’émission de CO2 est engagée depuis bien longtemps avec de bons résultats, dont en trichant sur tout, la consommation et les émissions réelles.

Sommet de Copenhague, ça rigole plus. Non seulement il faut baisser les émissions de CO2, ce que l’on a déjà plus que largement raté après Tokyo !(-5,2% par rapport à 1990, soit -3% sur 6 ans de 2005 à 2012). Enfin, on brouille un peu largement les cartes avec tous ces chiffres, d’autant qu’aucune méthode sur la manière de les mesurer n’a été établie (on filtre l’air un peu partout ???). la baisse de 3% prévue à Tokyo s’est soldée par une hausse de 20%). Oublions Nice, la plus ratée des rencontres, car cette fois, on ne rigole plus : LA TEMPERATURE N’AUGMENTERA PAS PLUS DE 2 DEGRES ! Qu’elle se le dise, la planète ! sinon, on lui collera des pénalités.



VOUS N’AVEZ RIEN REMARQUE ? Ils ont compris ce que tout être sensé de ce bas monde comprend, car voyez vous, on ne cherche plus à faire baisser le taux de CO2, on limite l’augmentation de température !! (donc celle de CO2 sans en parler) ; de combien ? DEUX DEGRES !
Mais au fait, deux degrés de plus que quoi ??
seuls les scientifiques du climat pensent le savoir. Cela me fait penser à ceux qui nous promettent 20% de réduction, alors que l’on n’a encore rien exprimé !
Pareille augmentation été annoncé comme catastrophique par Madame « Science-Boule-de-Cristal ». Bref, ça navigue à vue et dans tous les sens. et cette fois, ON VOIT LOIN.

Car mine de rien, de rencontre au sommet en rencontre au sommet, ils repoussent l’échéance !! 2008, 2015, 2020, 2050, ça permet de souffler un peu.

Si seulement ils faisaient des téléconférences, ce qu’ils prônent pour les autres, mais non, eux qui ne sortent pas sans leurs armadas de bateaux, de chasseurs et gros porteurs, d’équipes de préparation et d’inspection, de véhicules pas vraiment économiques, une armée postée plusieurs km à la ronde, EUX SE DEPLACENT!! En voilà des dépenses colossales qui seraient plus judicieusement utilisées ailleurs, en voilà du kérosène et du super brûlé qui participe au réchauffement !
 Tant pis pour les déficits, la sous-nutrition dans le monde mais parfois dans leur pays aussi.. ça attendra bien un peu.  



Le Méthane (CH4) Ah, les vaches..
Quand on y pense, l’une d’elles rôte 400 à 600 litres de méthane par jour; incroyable (ça ne devrait pas être permis). Y-a-pas plus terrible que le méthane des vaches qui en rôtent 95% et n’en pètent que 5%.


Et nous, combien pètent 5 milliards d’individus ? c’est mineur. Sauf pour celui qui s’est fait brûler le cul en pleine intervention chirurgicale ! c’est pas une blague, ce serait même arrivé plusieurs fois. Que font-ils avec un chalumeau les chirurgiens ? ils grillent les poils ? ou ils fument, et quoi ? enfin, le méthane, ça flambe bien. Et il s’en dégage partout, même dans les cimetières (feux follets) enfin partout où ça se décompose. Et il y a des réserves naturelles, mais j’y reviendrai. Peut-on imaginer la production de méthane quand la planète était couverte de forêts primaires, d’animaux géants et que ça décomposait à profusion partout? on devait être au jurassique. dans une fournaise ?

Avec les vaches dont on modifie l’alimentation avec des farines animales qui font moins péter, on s’apprête à élever les poissons avec des herbes – dont le fourrage que ne mangeront plus les vaches, ce que fait naturellement la carpe qui broute les talus herbeux, pendant que leurs malheureux congénères d’élevage sont au régime des farines animales à nouveau autorisées par L’Europe de Bruxelles.
Dommage qu’elle ne fasse pas de lait, la carpe. Elles auraient pu remplacer les vaches en attendant la vache transgénique qui ne rumine plus ; toutefois, le poisson transgénique brouteur d’herbes en est à ses débuts..

L’heure est à l’inventaires. Les tourbières ! elles doivent disparaître ! c’est dommage, au moment où l’on voudrait les réhabiliter, avec les zones humides, les bocages, les mangroves, la décomposition des déchets etc.

Le mieux serait de tout raser, la boule à zéro ! le Sahara quoi, le Gobi, l’Arabie, partout. SEC et SAIN. Mais chaud brûlant, ce que l’on veut éviter. Ils ne savent donc pas, qu’en approchant une lisière de bois ou mieux, de forêt, on sent déjà le frais, et que ça produise ou pas du CO2, ça sent toujours le frais. Et que donc malgré le méthane et le CO2, mieux vaudrait faire de l’ombre, sous les frondaisons ou sous les panneaux solaires, où des hommes intelligents ont déjà pensé à cultiver.
Bien que représentant moins de 5 % des émissions sur la planète, il était urgent de s’en occuper (voir ci-dessous).
Il y a tant de statistiques, que l’on ne sait plus à quoi elles se rapportent.
Voilà la vérité, je vous le dis : foi de CNRS, le méthane est considérablement plus néfaste que le CO2 ; avec une quantité de 5 milliards de tonnes, il compterait pour 20 % du réchauffement attribué à l’homme. Mais pourquoi se préoccuper du CO2 alors ?  Et il y a mieux, le triflorure d’azote NF a un pouvoir réchauffant 17.000 fois supérieur au CO2.  Il est fort heureusement extrêmement rare dans l’atmosphère, mais il y en a cependant 30 fois plus qu’en 1978. La vraie question est qu’il sert à la fabrication des très écologiques panneaux solaires, lesquels s’apprêtent à recouvrir la planète .. Et si cette couverture de panneaux absorbeurs d’énergie solaire produisait un grand froid autour et dessous, ça refroidirait le désert et on pourrait planter des dattiers, d’autant que tenez vous bien, ces panneaux surchauffent et doivent être refroidis par de l’eau aspergée. Venant d’où dans le désert ?

Comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi le protoxyde d’azote N2O, avec un pouvoir réchauffant 300 fois supérieur au CO2 (origine : chimie, engrais, fumier, culture du riz avec assèchement). article sciences 1242 mars 2021.

l’installation « kolossale » allemande du sud de l’Espagne, un coin oublié par la pluie, donne une première réponse. Les habitants se seraient un peu révoltés, dit-on. Il faut dire qu’on leur avait déjà ajouté des serres, et qui sait, peut-être des golfs.. du coup ils n’ont plus d’eau. La solution est venue d’elle-même, si simple : si l’eau du nord de l’Espagne part au sud, « on a eu projeté » de placer un pipeline pour alimenter le nord. Venant d’où ? de Camargue, enfin, du Rhône.  SI ! un pipe line sous la méditerranée, « ça eu été sérieux », mais ca n’est plus.

Heureusement, car ils n’ont pas pensé au problème du delta du Rhône, déjà malmené comme tant d’autres qui ne rejètent plus suffisamment d’eau.

Vive la bonne herbe verte fraîche. Les études montrent que les animaux qui broutent de la bonne luzerne fraîche, au lieu de fourrage, produisent plus tout en émettant moins de méthane, et cela, d’autant qu’ils ont commencé jeune. Autrement dit, « LA BONNE BOUFFE, RIEN DE MIEUX ».
Les expérimentations font rire ou effraient. En voici deux. La deuxième, « vache hublot » provient d’une vidéo canadienne, dont le lien est désormais inactif  (à rechercher)

Vache-bidon ! Serait-ce une histoire belge: nos amis Wallons ont imaginé de capter les flatulences ou éructations de cette vache en les renvoyant dans son réservoir dorsal.  

Vache-hublot !! (Canada, mais pas seulement)
Pour les études d’émission du méthane, rien de mieux que d’aller voir dedans. On plonge le bras dans le premier des quatre estomacs de la vache et on ramène les échantillons à analyser. Idem si l’on préfère dégazer, il suffit  d’ouvrir le bouchon (oui, il y a en a un). Selon les chercheurs, elle vit normalement. A  quand sur l’homme ?

La terreur, toujours selon le CNRS, serait que du méthane stocké par la nature dans les glaces du fond des mers australes, s’échappe brutalement, car les quantités estimées seraient de l’ordre de 500 à 2500 milliards de tonnes !! heureusement, c’est peu probable. Mieux vaut y croire.

En attendant les chercheurs cherchent car la vache à lait, c’est un bon sujet n’est-ce pas. J’ai vu que, parmi les expérimentations, figurait la photo d’une vache portant un gros tonneau de plastique transparent sur les dos. Sans doute a-t-elle un tuyau dans la bouche, avec des appareils, mais on ne distingue rien dans le derrière. A propos de leurs derrières, ils ont une utilité peu connue : aux temps héroïques, las aviateurs se guidaient au mieux et les anglais avaient constaté que les vaches se tenaient généralement cul au vent, du moins si il était assez fort, préoccupation première d’un pilote. Du coup, ils pouvaient corriger la trajectoire !  De tout temps l’homme le moins évolué s’est instruit de la nature à un point difficile à imaginer puisque tout est ignoré, balayé par le progrès.

Rions un peu.. incroyable mais vrai ! Le méthane serait ce qu’il y a de pire pour le trou d’ozone, trou qui a eu son heure de gloire pour les politico scientifiques. Déjà, l’homme préhistorique se demandait si le climat n’avait pas changé depuis qu’il taillait le silex (adaptation, pour la circonstance, d’un dessin de Vouch). Je n’éxagère pas, car très sérieusement, un scientifique prétend que le climat se réchauffe depuis 100.000 ans, ce qu’il attribue à la main de l’humain (ou de l’hominidé).



LA CHASSE AU CO2

Les incendies compteraient pour 40% des émissions de CO2 fossile, soit pour 86680 feux comptabilisés en 2005 sur la planète, un rejet de 2.7 à 3.4 milliards de tonnes de carbone. La déforestation durant laquelle le carbone serait relâché dans l’atmosphère compterait pour 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Comme avec les sondage, le total des causes de production du CO2 recensées vont sûrement atteindre très prochainement les deux cents pour cent !

La chasse est ouverte. On piste le CO2 partout. Tout ce qui était naturel jusqu’alors devient suspect, et il y a de quoi s’alarmer. Sont montrés du doigt : les incendies qui y contribuent pour une large part, les éruptions volcaniques qui n’expulsent pas que des douceurs. Ajoutons y les forêts (c’est bizarre parce que l’on reboise et que l’on fustige ceux qui voudraient raser les quelques forêts qui subsistent; rappelons aussi qu’elles sont fraîches, humides, appellent la pluie, produisent une fraction de l’oxygène terrestre et sont un réservoir d’espèces.

Aux temps immémoriaux, de gigantesques et « vraies » forêts qui recouvraient la planète, et l’on aimerait bien les revoir en partie.  Obligatoirement classées au patrimoine mondial de l’UNESCO pour le tourisme, pour le budget et les emplois de lUNESCO. Ce serait bon pour l’économie, et sain pour tout le monde. Ces forêts dit-on, ainsi que des micro-organisme, nous ont tout de même apporté les gisement de pétrole, de gaz, et bien d’autres choses, de la vie, des terres cultivables, de tout ! qu’était donc alors le trou d’ozone et le CO2 ? 

Mais les forêts brûlent, et toute incinération produirait des toxines dont la « dioxine » de triste mémoire (Seveso, Italie). Une autre voix s’est alors écrié NON ! pas ça. Il faut donc empêcher les forêts de brûler et les volcans de vomir ou d’exploser. Plus modestement, on a failli interdire les foyers avec cheminée ! c’était trop d’émotion ; ne plus entendre ces craquements de bois, ne plus voir ces flammes et étincelles dansantes, qui plus est pour du beau monde, toute une filière, des emplois, et surtout un dilemme pour leur remplacement.

Alors devant ce dilemme du feu,  la science, la bêtise ou les croque-mort qui consomment du fuel (fioul) et recherchent un gain – ont trouvé : « il ne faut plus incinérer mais plonger les corps dans de l’azote liquide ! Et les forêts aussi sans doute ?

LA FINANCIARISATION DU CO2

L’écologie du CO2 devient un nouveau marché, une « niche » comme disent les économistes.  Car le CO2  « non consommé » selon le quota autorisé, se vend ! à quel prix ? bonne question.   Un CO2 bonus ou malus a été mis en place avec échange possible (achat, vente surenchère même, pourquoi pas sur E-bay), entre ceux qui en produisent trop et ceux qui en produisent peu selon « les points carbone » qui leur sont attribués. Vous comprenez ça vous ? On achète des indulgences comme aux plus beaux jours de l’inquisition catholique.
C’est le carbone rédempteur. Où va cet argent ?  vers le sauvetage de la planète, n’en doutons pas. Sont-ils devenus fous ? non pas, car il y a de l’argent à se faire.

Les projets aussi grotesques que gigantesques fleurissent (plus bas dans ce texte), à coups de milliards. Ne doutons pas que les dirigeants répondent à l’appel des sirènes, ils l’ont toujours fait. Ca créera des emplois. Et l’on envisage d’allouer des indemnités aux pays en voie de développement afin qu’ils ne massacrent pas leurs forêts, lorsqu’il en reste (sur fond de corruption en Afrique, En Asie – dont Sumatra, Bornéo – ou ailleurs).

Un bel exemple d’efficacité : novembre. 2009. Un industriel français avait dans sa gamme une fabrication qui ne marchait plus très bien, et qui ne rapportait pas suffisamment. et comme ce secteur, comme par miracle produisait trop de CO2. Une voix lui a alors dit: « arrête cette fabrication contre nature », et miracle, il a récupéré en récompense des points carbone qu’il a pu revendre à d’autres, dont ceux qui, moins bien lotis, n’arrêtait pas leur fabrication pour autant.
C’est pas beau ça ? supprimer des « emplois sales » pour être rémunéré en argent propre.


Cette disposition scélérate, vantée par M Bolo, l’homme aux villas à 100.000 euros, « un expert », a immédiatement inspiré de nombreux scélérats, dont ceux qui ont revendu de faux points carbone. Toujours attentifs dès qu’il y a du fric à faire, certains, poursuivis par la justice, ont fuit chez les zébreux, rejoignant ceux qui avaient longtemps fuit le carreau pour entente illicite avec les banques. La vraie question n’est pas de savoir ce qui réchauffe mais d’envisager comment l’on s’en protègera. Et d’y consacrer l’argent gaspillé en prétendant lutter contre.




Des scientifiques disent, pas d’arbres ! certains produisent plus de CO2 qu’ils n’en consomment. On croit rêver, ils feraient mieux de quitter leurs labos pour constater qu’il fait plus frais dès que l’on s’approche d’une lisière de forêt ! ne savent-ils pas qu’il pleut sur le grandes forêts et pas dans le désert ? alors voici pour eux :

Indonésie, une forêt recréée à Bornéo (Courrier International, Nov. 2009).Willie Smith, natif des Pays-Bas, a acheté 2000 hectares de terres déboisées à Bornéo, un désert biologique dit-il et un taux de chômage de 50% pour cette région la plus pauvre. Les villageois qui ont vendu leur terrain pour le projet (Borneo Orangutan Survival Foundation), ont reçu en échange une parcelle dans une zone encerclant le site, où ils ont produit de cultures de rente acacias, palmiers à sucre, papayes, caco, piments. Dans la zone centrale, des équipes ont été embauchées pour planter, d’une part des arbres à croissance rapide et d’autre part, des essences propres à la forêt tropical humide, à croissance plus lente, soit 1600 variétés au total, formant une canopée multicouche. Ce milieu a pour l’instant attiré 137 espèces d’oiseaux, abrite des orangs outans et des ours malais. La verdure a fait baisser la température de l’air de 3 à 5° dans las abords immédiats et les chutes de pluie ont augmenté de 25 %.  3000 emplois ont été créés dans le respect des traditions locales. Nous voilà bien loin du fonctionnement des multinationales ou des projets étatiques grandioses, tous impersonnels et imposés.


Le film catastrophe ?
« l’étude diligentée par le gouvernement prévoit que le changement de climat causera des dizaines de milliards d’euros de dommages annuels d’ici 2050, frappant les propriétés, l’élevage, les routes, etc.
Plus de 140.000 maisons des région aux côtes plates et sableuses seraient submergées ou s’écrouleraient dans la mer, pour un coût de 35 milliards d’euros (dont les propriétaires du Languedoc Roussillon).  Le Nord-Pas-de-Calais, Poitou-Charentes et Aquitaine sont aussi considérées comme des zones à haut risque. 400,000 autres habitations seront menacées (face subsidence) par la modification des sols argileux sur lesquels elles reposent; selon l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique. Le Loiret, Indre-et-Loire et Maine-et-Loire, plus les Ardennes et le Puy-de-Dôme sont courent le plus de risques.

10% d’élévation des eaux des rivières est aussi prévu pour un montant de 77 millions d’euros annuels, en dégâts des eaux le long du Rhône, de la Loire et de la Seine. Près de 390.000 propriétés risquent l’inondation. La méditerranéen sera frappée par des tempêtes et des vagues de chaleur comme celle de 2003 tueraient quelque 15.000 personnes « .

Ils ne se mouillent pas trop.. « les régions basses », qui l’aurait cru ??

ET APRES ? on ne sait pas même sur quelles bases sérieuses s’appuyer.

Fera-t-il chaud et sec en quasi permanence, ou ça se lissera en une moyenne sans hivers, partout ou seulement en certaines zones de la terre? nous nageons dans l’incertitude.

complément mars 2017 (qui tombe à pic). J’entends dire à la radio que les climatologues sont un peu décontenancés par les fantaisies de « leur climat ». Certes, ça se réchauffe, mais il y a beaucoup d’imprévus, de tempêtes, de variations de températures décalées, de pluies aussi (on devait aller vers plus de sècheresses); et surtout, surtout, le trou d’ozone chéri pendant des années se serait refermé. Pis encore encore, le rescapé El Nino, dernière référence, n’obéit plus lui-même aux règles. CQFD (abréviation, Ce Qu’il Fallait Démontrer)

Comment l’on s’en protègera.

Côté habitations privées.
Elles mériteraient toutes les attentions : l’aération et la ventilation naturelle de l’habitat, les balcons et portes-fenêtres obligatoires (HLM compris), multiplication des espaces publics ombragés, boisés et couverts, bien aérés, où l’on pourrait mieux vivre et aussi s’assoir partout (parapets, blocs de bétons..), rafraîchisseurs. Alors que par crainte on coupe les platanes au lieu d’en planter, que disparaissent les square, l’eau gratuite urbaine, les banc, l’ombre, les petits parcs, pour les promenades détente, les enfants, les vieux et les autres, coincés dans leur cube de béton sans balcon. Repenser l’architecture dans ce sens afin de ventiler les villes et les immeubles en freinant ces impossibles courants d’air entre immeubles.

Avez vous jamais eu l’envie d’entrouvrir la porte du palier pour aérer l’été ? c’est impossible: le courant d’air d’abord, la perte d’intimité ou l’insécurité ensuite. Rien, rien n’a jamais été pensé pour pallier cela, ne serait-ce qu’avec une simple ouverture haute et modulable  au-dessus de la porte d’entrée.

– On ne jure que par la ventilation forcée, filtrée,  aseptisée (ce dont je doute à voir les saletés qui s’y logent et des filtres qui ne seront jamais remplacés), loin de pouvoir égaler un bon air vif.
– On « végétalise » les toits et c’est déjà bien de reconnaître ce que faisaient déjà nos ancêtres; on prévoit de poser des éoliennes en haut des tours mais bien d’autres idées naîtraient si la sollicitation était élargie. On s’épuise bien en études et sondages très discutables. Le profit prime. Le très rémunérateur gigantisme se moque pas mal des conditions e vie des gens. Les architectes n’habitent pas les immeubles qu’ils construisent. Retrouver, à la manière des pays anciens chauds, des habitats de terre et paille – ou matériaux bon marché équivalents. La végétation doit remplacer le béton ou le pavage partout où cela est possible. Eventuellement au naturel. Pas pour payer des architectes et des paysagistes. Voilà où l’argent devrait aller au lieu d’entendre chanter tous ceux qui vont en profiter, lesquels ne se priveront de rien, surtout pas de clim, d’eau, de carburant et du reste. 


Comment l’on s’en protègera (suite).

Tout d’abord, il faudrait contrer les imposteurs, tous les Môssieurs Hublot, Bolo et compagnie qui se montrent partout, et prônent une écologie lucrative, à leur bénéfice. Hélas ils sont nombreux dance domaine, scientifiques ou rêveurs de fric inclus peut-être une spécificité française

Suivre les nouveaux agriculteurs écolos, les vrais, qui replantent des arbres et arbrisseaux dans leurs champs, installent des plantes couvre-sol, utilisent des engrais de compostage, mesurent l’eau, reprennent des espèces qui n’exigent que peu d’eau, etc.
Il faut poursuivre. Plusieurs ont invité des scientifiques coïts, qui ne comprennent pas pourquoi ça marche; mais tentent de s’imposer, de peur d’être évincés. Même nocive, l’instruction doit primer.

AIDER LE NOUVEAUX AGRICULTEURS ? il leur faut un village pas loin, avec des services, et un environnement convivial de soutien (plusieurs dizaines se suicident chaque année). Ils ont aussi droit aux enfants et aux vacances.

Réhabilitation d’une campagne modernisée. Quelques expériences sont déjà tentées : Locaux fournis par la mairie, regroupement de services au sein d’un village et entre villages voisins, tels que classes scolaires, magasins mixtes (bar, biblio, Poste, cabinets médicaux divers, pharmacie..). Problème de l’ordre public et de la justice. Petites exploitations groupées en coopératives avec vente locale directe.

Les grandes exploitations seraient invitées à mettre des arbres et des mares dans leurs champs désertiques, revenir à la polyculture et mieux gérer l’arrosage.

Côté routier.

Penser les axes de circulation dans le même esprit, celui du confort des utilisateurs et de leurs besoins. Les platanes pourraient revenir, y compris sur les autoroutes, dès lors que les bas côtés sont protégés par des murets ou des glissières. Les arbres empêcheraient aussi peut-être qu’un véhicule traverse le terre-plein pour finir sur l’autre voie.

Des aires modestes et ombragées pourraient émailler les nationales où les poids lourds rouleraient en convois automatisés comme des chenilles processionnaires. Des tests sont en cours je crois (2018) Ce n’est pas utopique, c’est facile à organiser et à aménager, avec aires de dépassement.

Généralisation des cellules photovoltaïques sur les toits des voiture ? en l’état actuel de rendements (2020), ce serait un appoint pour ventiler à l’arrêt. Et en équiper des abris pour la même raison, faire de l’ombre et rafraîchir.

COTE EAU.
Ca va aller mal, surtout si ils veulent toujours leurs golfs ! Pour la récupération d’eau, on verra s’industrialiser la récupération des des icebergs qui seront innombrables et plus petits. On pourra en traîner quelques uns pas trop loin des côtes, ensachés, ou on installera des plateformes de récupération motorisées à proximité, récupérant l’eau par capteurs et pipelines jusqu’à la plateforme de chargement pour bateaux-citernes.

On aura peut-être appris à faire pleuvoir ou on vénèrera Tlaloc, le dieu de la pluie Maya.

Coté eau (suite). Dessaler l’eau de mer n’a pas que des avantages, loin s’en faut, . D’improbables solutions pourraient être tentées mais la réalité est que l’on rame très fort à contre-courant – si l’on peur dire – car l’appropriation sauvage de fleuves et rivières (dont barrages) prive bien des peuples de l’eau qu’ils avaient avant. Les grands bassins d’eau sont bien connus, de même que les égoïsmes nationaux. Le plus fort prend tout.

On assiste hélas à l’inverse de ce qu’il faudrait entreprendre, car nos régents ne savent plus investir comme ont pu le faire leurs prédécesseurs couronnés, à qui l’on doit les canaux ombragés que l’on a laissé tomber, les routes bordées de platanes, les grandes places aussi, les fontaines et les bancs. Pour cela, il n’y a plus un kopeck, car ce qui ne rapporte rien est banni, c’est écrit dans la bible.

Un Etat laïque humaniste devrait s’en préoccuper ; hélas, Dieu sait – excusez la formule – combien le mot humaniste est de nos jours galvaudé.
Un exemple il y avait un tout petit coin ridicule en triangle en plein centre de notre ville, où quelques personnes venaient s’asseoir et grignoter entre midi et deux. Pas terrible, mais sympathique et chaleureux pour ce que l’on peut espérer de nos jours. Las, la deuxième ligne du Dieux Tram a tout fait sauter, ça et deux fontaines, en eau recyclée, mais bon…

Coté nourriture. Si il reste de la terre et si on arrose, ça ira. A ce sujet, les productions de salades et légumes en goulottes étagées et en étage d’immeuble, sont vantées pour leur faible consommation d’eau recyclée.

Après des decennies de serres pleine terre, puis avec des pots contenant encore un peu de terre, c’est à coup sûr l’avenir : les USA, pour ne nommer qu’eux, voient déjà grand.

Tout ira mieux sans CO2, les océans vont reculer, les tempêtes et les inondations s’espacer, les pôles regeler, les poissons revenir, les déserts reverdir, tout ira vraiment bien mieux, bien mieux .. vous verrez, faites nous confiance.

Payez pour nous qui allons l’enterrer de sa plus belle mort, l’injecter dans les puits de forage et les failles en bourrant au mieux. (on verra bien après, comme pour le nucléaire). On pourrait aussi l’envoyer dans l’espace, c’est plus grand, après l’avoir congelé. Y’a pas plus cher. Privez vous et payez pour sauver ceux qui en profitent.

Les projets des scientifiques, et des autres (ça fait peur pour de bon).


Des petits malins sont toujours là au bon moment pour racler la manne financière que nos politiques dispensent généreusement, et en toute bonne foi. personne ne sera responsable.

Les apprentis sorciers.  On a l’impression que le pire se prépare; devant l’impossibilité de maîtriser le CO2, on cherche à le capter, ce qui n’est pas critiquable, pour le réinjecter à grands frais dans le sous-sol, carrières, terrains, fond des océans .. en l’injectant par le biais de forages. Là, c’est déjà moins bien car il y a déjà suffisamment de déchets radioactifs, chimiques et tant d’autres ainsi masqués.
On ne s’arrête pas là car la pression écolo-réchauffo-climatique devient.. pressante. Alors on sort des cartons la grosse artillerie. Comme on va le vir, Rien n’est plus écologique ! ni économique, ni producteur de nouveau CO2 compte tenu de l’énergie à dépenser pour. On va larguer des produits en haute atmosphère   pour « l’ensemencer » afin de faire pleuvoir (*), ou  rendre les nuages plus nombreux et plus denses, et faire ainsi pleuvoir davantage ; un autre aspect de la chose étant de les rendre plus réfléchissants afin qu’ils nous fassent de l’ombre ; c’est le blanchissant des nuages. Des millions de tonnes de produits sont en cause, et pas des moindres. Répandus jusque sur les océans qui jouent un rôle dans les échanges planétaires. Dernière nouvelle : suite à ces tentatives, il a neigé, beaucoup neigé en Chine, ce qui a provoqué des accidents et la grogne des habitants.
Voici le menu : injection de soufre dans la stratosphère, sachant que les 10 millions de tonnes de soufre éjectés par le Pinatubo en juin 97 aux Philippines, ont formé des aérosols pleins d’acide sulfurique (..), créant un voile réfléchissant, lequel a abaissé la température terrestre de 0.5° pendant plusieurs mois. On en est encore baba ! on rêve de renouveler une si belle expérience. Gageons que ceux qui ont pu fuir en étouffant dans une atmosphère de cendres qui recouvrait tout en couche épaisse, ne savaient rien des bienfaits de l’éruption. On enverrait ces millions de tonnes de soufre par ballons, fusées, avions stratosphériques, tout un programme d’écologie avancée. Ce n’est qu’une possibilité.

Pour faire pleuvoir, Les USA on déjà expérimente l’iodure d’argent au Vietnam. C’était il y a déjà bien longtemps; les malheureux qui se douchaient déjà à la dioxine et défoliants divers, ne l’ont pas même remarqué. Il faut dire qu’à l’époque, il survivaient pratiquement sous terre. La technique est le « cloud seeding » (l’ensemencement des nuages).

Il y a aussi la « glace sèche« , l’azote liquide, des particules d’aluminium (ça serait festif..), des petits miroirs solaires, un grand miroir solaire (2.000 Km de diamètre, positionné à 1,5 de Km de la terre..), la fertilisation du plancton. En voilà une bonne idée, car du plancton, il y en aura bientôt plus. Bref, on entre dans l’ère de la « Geo Ingénierie« . Qui ne sera pas celle des G O, les gentils organisateurs du film, « les Bronzés » bien que l’on puisse finir tous bronzés pour de bon avec leurs C…  
50 millions de dollars sont investis par an en Chine au bénéfice du « Bureau de modification du temps« . Texte selon un article du « Monde 2, d’octobre 2007, assorti de commentaires d’hibis.

Selon d’autres savants, ces projets (déments ?) pourraient bien avoir un résultat définitivement catastrophique par leur effet direct ou par la  recompositions des produits dont on ignore tout, On les croit dans peine. Dire qu’on se congratule dans de glorieuses et si enrichissantes réunions portant haut l’écologie.

 (*) 1 / il faut savoir que les gouttes d’eau, dans une atmosphère humide (saturée de vapeur d’eau), se forment autour « de fines particules (débris, poussières, grains..),quand l’air se refroidit. On ne sait pas se qui se passerait si ces débris minuscules n’existaient pas.  2 / on lance déjà des fusées contre la grêle ou produisons des fumées contre le gel dans les champs (pneus brûlés qui, on s’en doute, ne lâchent rien de propre). Les produits pour faire pleuvoir sont donc déjà utilisés, dont à grande échelle en URSS et en Chine. Si les pluies deviennent acide (souffre etc..) il faut envoyer d’autres produits pour empêcher de pleuvoir ou neutraliser l’acidité de la pluie. Une série américaine s’est inspiré de cette extrême éventualité, imaginée sur Mexico.

On a connu dans la passé, sous le président d’Estaing, les « avions renifleurs » qui étaient sensés détecter le pétrole. Voici les bateaux souffleurs imaginés par un américain. Une flotte de « plusieurs milliers de navires » … « équipés de gigantesques cylindres » qui pulvériseraient.. « d’énormes quantités d’eau de mer ».

Comme on le voit, ça ne manque pas de panache !  Des croisières touristiques permettraient d’aller voir le spectacle et se rafraîchir un peu. Une nouvelle forme de  thalassothérapie.

Comme solution palliative, je suggère de tailler la planète en forme de cube. A n’en point douter, le brassage de l’air induit par les turbulences nouvelles serait de nature à disperser les gaz et à perturber leurs effets désastreux. A tout le moins, on peut prédire qu’il y aurait un grand changement. On verrait bien après, si il y a des survivants.


MODIFICATION DU CLIMAT, LES CAVES SE REBIFFENT


Un doute plane..   Le Sahara était couvert de végétation et il y avait de l’eau, jusqu’en Afrique du nord qui possède des lacs de sel. La France, l’Europe, le monde étaient couvert de forêts, et il y avait de lions en France.

Si l’homme avait déjà modifié le climat, la raison en aurait été d’avoir rasé toutes les forêts, pratiqué l’agriculture intensive (on rase pour tout dégager), d’avoir urbanisé à outrance pour satisfaire une croissance irraisonnée de population, d’avoir surconsommé l’eau disponible (dont les nappes phréatiques qui ne peuvent plus se renouveler !!, Sahara inclus), d’avoir bétonné et goudronné ?

Mais ils étaient si peu nombreux, à l’époque.. Cependant ces théories subsistent, par défaut ! dont l’élevage nomade intensif qui aurait rasé le Sahara. au cours de millénaires ?

Ponctuellement, l’homme peut modifier son environnement, en transformant en désert des zones déjà fragiles. Car il aurait beaucoup de peine à le faire dans les zones tropicales et équatoriales ! mais qui sait, avec du temps et des moyens colossaux. Il l’a bien fait à petite échelle, du côté de la Californie. La densité de population d’alors était plus faible, mais avec l’arrivée du tracteur…

–  On ne dit rien sur les autres déserts ; une seule remarque, la désertification du Sahara qui dans sa réalité se prolonge jusqu’en Chine en passant pat l’Arabie Saoudite, serait due au surpâturages des nomades. Combien étaient-ils avec des troupeaux de quelle importance, quand on sait qu’en 1950, la population mondiale était déjà moitié de ce qu’elle a été au vingtième siècle ?

Ramenés aux réalités d’une époque, bien des raisonnements peuvent faire douter. Bien moins de monde à nourrir, plus petits troupeaux etc. ca la désertification est comme la fonte des glaciers, cela ne date pas d’hier, mais de milliers d’années.
On comprendrait mieux s’il y avait eu de beaux troupeaux de dinosaures; au jurassique, bien que là, il s’agisse d’une centaine de millions d’années !

Les cas peuvent âtre plus crédibles pour l’île de Pâques, ou plus sûrement encore Haïti, avec ses forêts disparues. Surpopulation oblige, sans autre ressource que la forêt. Partout l’eau régresse, mer morte, lac Tchad qui a perdu 80 % de son eau depuis des lustres, et les grands glaciers depuis un peu moins longtemps à peine. J’ai vu des glaciers dans les parcs de l’ouest canadien, qui sont à un niveau de plus de cent mètres plus bas qu’il n’étaient y a un ou deux siècles. Ce n’est pas d’aujourd’hui et ça ne provenait pas des effets de l’homme.

Ca s’accélère ? c’est indiscutable, mais pour l’explication, on le saura plus tard, peut-être. Pas nous en tous cas, qui avons cependant vécu bien des changements. 50 ans plus tôt, les océans étaient exempts de produits non biologiques ! mais je souhaite séparer l’écologie, directement vérifiable dans une vie, du réchauffement climatique

Cycles de glaciation.15 10 2007.

Un géographe interrogé sur le réchauffement répondit « le permafrost a déjà dégelé au cours de l’histoire de la planète. Rien de nouveau, mais une évolution périodique. Le journaliste: à quand la prochaine glaciation ?  là n’est pas le problème, c’est de la diversion. L’important est de savoir ce que l’homme veut faire avec sa planète, si il veut achever de la détruire. J’ose préciser sa pensée ainsi : « réchauffement ou pas, CO2, méthane ou pas, la planète souffre de notre action et ça va aller de mal en pis pour nous aussi ». Mais pas à cause du réchauffement, qui sera ou ne sera pas.

Devant le doute, des scientifiques ouvrent déjà le parapluie en déclarant « on va retarder la prochaine glaciation ». Et le dernier entendu sur ce thème proclame, « la prochaine glaciation pourrait être moins froide ». c’est sublime. Comme disait Coluche, quand on n’a rien à dire on ferme sa g.. !  Quel culot ! Isabelle Tessier ne ferait pas mieux avec ses astres. D’ailleurs écoutez les: il neige ? c’est un effet local d’équilibrage du réchauffement. Il pleut ? c’est un effet du réchauffement; le réchauffement provoque des vagues de catastrophes, il y aura des fait froid, il y a du vent etc, etc.

En 1970, quelque chose de surprenant se produisit : l’hiver ne dura que 35 jours (au lieu de 90) et le printemps fit son apparition exceptionnellement tôt. Voir suite « préhistoire, climats »..

Après la pluie, le beau temps, c’est tout ce que l’on peut prévoir. Le Sahara ne s’est pas désertifié depuis hier. Il semble que depuis « les derniers cinq cent milliers d’années », les volumes de glace des périodes glaciaires diminuent graduellement, soit un réchauffement global (tout relatif).

Des scientifiques indépendants, agacés, volent dans les plumes de leurs trop complaisants confrères ! ils proclament haut et fort que personne ne peut prévoir l’évolution du climat de notre planète ! il était temps ! tenter de faire croire le contraire est une escroquerie, dénoncée depuis toujours par le célèbre physicien Allègre (ex ministre de l’éducation nationale qui voulait « tondre le mammouth » (l’éducation nationale).

Cycles de glaciation. Depuis un million d’années, il y a des cycles de 120.000 ans environ. Le dernier cycle a commencé il y a 115.000 ans et s’est achevé depuis 11.000 ans. Il y a bien entendu de mini périodes entre temps, par exemple tous les 25.000 ans selon un chercheur de la base du pôle sud qui riait bien de nos problèmes politiques de réchauffement, et de bien plus grandes périodes, en centaines de millions d’années, qui correspondraient selon une théorie, à chaque traversée des bras de notre galaxie par le système solaire  

Il y a déjà eu plusieurs fois des volumes de glaces aussi bas et plus bas que ce que nous connaissons aujourd’hui, ce qui correspond à des hauteurs d’eau égales ou supérieures ; à l’inverse, au cours des grandes glaciations, le niveau d’eau était bien plus bas pour de couches de glace inimaginables : il y a 60.000 ans, le niveau des mers et océans était 150 mètres plus bas qu’aujourd’hui,. (Australie et  Nouvelle Guinée étaient alors réunies). En remontant jusqu’à un million d’années, on constate que l’océan gonfle et se rétracte tous les 120.000 mille ans environ (basé sur étude des sédiments). Données du CNRS.

Il y a 20.000 ans (préhistoire), il était 110/120 mètres plus bas en méditerranée. La remontée des eaux s’est produite en 12.000 ans pour l’essentiel, soit 100 mètres de repris, mais plus faiblement après sur les 6.000 dernières années. Ce qui explique que la grotte de Cosquer (méditerranée) soit maintenant sous l’eau. De nombreux cycles,  mini cycles ou incidents se superposent.



PARLONS D’ECOLOGIE, Fausse et Réelle

Les accords de Grenelle sont le fruit d’un consensus patronat, fédération du bâtiment, associations, pouvoirs publics, ce qui n’arrive jamais en France. En raccourci : 2012,  tous les bâtiments neuf doivent être du type basse consommation ; 2020, tous les bâtiments neufs doivent être à à énergie positive (subvenir en interne à toute a consommation d’électricité) ; 2020 encore,  tout le parc bâti en France devra consommer 38 % de moins que maintenant. on a déjà constaté quelques réticences de certains groupes (touche pas à mon industrie).

Rien sur la qualité de vie (espaces verts, espaces tout court, etc.), rien sur la qualité des bâtiments (matériaux, conception technique et visuelle, hauteurs de plafond, placards, surfaces, balcons, insonorisation..)


BETON GOUDRON. L’équilibre industrialo-agricole.

  Les chiffres qui illustrent de gris notre environnement sont inéluctables, irrémédiables. La moitié des habitants de notre planète vivent en ville, et aucun plan d’aménagement du territoire ne concerne la préservation des espaces de culture, pas plus que ceux des bois et forêts, ou ceux de rien du tout, les plus précieux peut-être. On ne conserve plus que pour les arts et le tourisme (les deux se dissimulant derrière la préservation du patrimoine de l’humanité.
Qu’est-ce qui n’est pas encore classé ? LES CHAMPS, LES BOIS, LE NON OCCUPE ; c’est très regrettable !!  Qu’avons nous à voir avec cette fausse préservation ? La vie c’est aussi le changement, on nous le répète assez. Ça rapporterait des touristes, mais il y aura bien une limite; notre argent, car cela coûte, pourrait être mieux utilisé, puisqu’il en manque partout, pour le social surtout, avez vous remarqué ? Dans le même temps, la nature sauvage disparaissant, on veut y faire vivre des bêtes sauvages qui n’y trouvent pas suffisamment de nourriture ou trouve celle des hommes à meilleur compte. FAUT SAVOIR CE QU’ON VEUT !

Le processus sévit inexorablement depuis longtemps : une route est ouverte, la forêt commence par disparaître pour la culture, puis la culture cède devant l’urbanisme. La culture dérange si elle n’est pas industrielle, comme l’élevage du reste, le mot extensif n’ayant plus qu’une signification publicitaire alléchante: la vache qui pâture, le poulet qui court. C’est déjà perdu puisque les grands projets de fermes en étage fleurissent, ce qui serait la réalité au Japon, par manque de terres. Il y a un argent fou à se faire pour les plus malins et introduits.

Où les vaches pâtureront-elles, où les poulets courront-ils ?  je l’ai dit: au mieux sur des rouleaux d’entraînement qui distribueront en continu eau et nourriture, le rêve lorsqu’on est coincé dans une cage trop étroites. Jamais on ne leur octroiera pareil confort dans leur triste vie. Je plaisante ? Un émirat vend le lait le plus cher du monde où tout est automatisé, y compris pour pousser les vaches dans leur « espace de vie », lesquelles ne voient presque plus l’espèce humaine. Et pour leur forme, elles font un petit footing dans le désert. Le luxe à côté de ce qui attend les autres.

On s’en régale déjà, les projets fleurissent en espérant toucher les politiques, toujours sensibles à l’inauguration du fantasme. Mais à quel coût alors que tout est là sous nos pieds, gratuit ? On admire ces délires comme autant de solutions miracles, comme la tomate uniformément ronde, uniformément rouge, uniformément insipide, uniformément sans apport nourricier. La science avait déjà sauvé le monde de la famine en polluant tout jusqu’à ne plus pouvoir en mesurer les conséquences, elle s’apprête à l’achever. A leur place, je commencerais par sauver un peu de terre avant qu’elle soit toute si stupidement recouverte, conservant son secret caché comme dans la fable du laboureur et de son fils. Car la terre, c’est aussi une vie extrêmement complexe, des circulations de tout que nous n’imaginons pas et qui ont donné le vie à tout. C’est aussi des emplois, ce que tant à prouver l’agriculture biologique. Mais la Culture, celle de l’esprit, s’y oppose, à jeu égal avec le profit.

Est-ce plus difficile que de vouloir sauver la forêt amazonienne ?

Journal Echo Bio de janvier 2010, Je cite : Chaque année en France, 66.000 hectares agricoles sont artificialisées de manière irréversible, transformées en routes, centres commerciaux, parcs de loisir, lotissements. Tous les 10 ans, ces pertes équivalent à la surface d’un département de taille moyenne ! Chaque semaine, 200 fermes disparaissent, faute de repreneurs, ceux-ci ne pouvant payer les prix de la terre à moins de s’endetter/ 80 fermiers français se suicident chaque année. Normes et règles qu’empilent chaque année nos bureaucrates, occupation administrative lourde et complexe pour eux, surtout si leur épouse ne peut plus les aider, pression sur les prix, les rendements, les pousse-au-crime en viennent à bout !

Vert pas nature.


Le déluge du « vert écologie ».

CHANTONS donc avec Johnny, « Vert c’est vert, nous sauvons l’univers .. »   ou selon votre conscience, avec Guy Béart,  « ll a dit la vé-ri-té,.. il doit être exé-cuté »
Il n’y a pas d’autre alternative dans cette société qui se targue d’être la plus tolérante jamais connue, mais où, dans les faits, l’intolérance est de plus en plus visible et violente. Non par les gouvernants que l’on accuse bien commodément, mais par les peuples eux-mêmes.
Hors écologie promulguée – mais non réellement pratiquée – point de salut pour l’âme. On ne parle donc désormais plus que de cela partout. Cependant, les oubliés du confort et du progrès, les nécessiteux, attendront ; n’ont-ils pas toujours connu que cela ?  ils seront les premiers à disparaître sous les eaux. Dieu ait leur âme.

Par quelle vertu la pizza est-elle devenue verte..


Vert bidon, bidon de pétrole, pétrole de chimie, le plus bidon des verts qui m’a été donné de voir. Faut le faire.

Dans ce monde de surproduction et de gaspilage,
on ne consomme pas, on consume

Le vert, c’est la vie en rose.

La vie en rose pour l’industrie, des usines pour faire de la technologie verte (des panneaux solaires, des éoliennes, des habitations nouvelles, des végétaux à carburant, des centrales électriques pour elles..et des colorants, de la peinture verte pour rappeler la nature, quelque peu négligée dans cet envoûtement.
Des parcs, des arbres, des jardins, des places et des placettes « végétalisées », pour la détente, le bien-vivre. Non, c’est fini tout ça, ça coûte et ne rapporte rien. Du bien être ? vous n’y pensez pas, et la croissance alors!

Le vert, la lutte contre le CO2, c’est l’arnaque du siècle, une bonne affaire pour ceux qui en feront commerce. Et qui se bousculent à la porte

En ne voulant rien perdre, on ne peut pas gagner.

 L’écologie verte super plus n’est pas si vertueuse que ça, plutôt verdâtre même  ! Le vert n’est que sur les cartons, les affiches et dans le verbe. RIEN dans les projets de reboisement où la nature s’exprimerait librement, RIEN dans le rachat ou de gel de vente de terrains, de domaines ruraux voués à la construction, AUCUNE directive pour un pourcentage de surface verte que devrait avoir toute agglomération, répartie harmonieusement, alors que l’on contraint les municipalités à en prévoir pour les gens du voyage et que l’on en dispose pour .. les immenses golfs.   ZERO orientation pour un urbanisme humanisé avec la participation des habitants eux-mêmes. Des cages à lapin, voilà ce qu’il faut pour loger « tout ce peuple ». D’ailleurs, on baisse les plafonds au moment où la taille augmente.



¯  « C’était au temps où Bruxelles chantait .. c’était au temps où Bruxelles brusselait.. (Jacques Brel) »

Bruxelles a imposé des jachères, interdisant toute culture, le moindre petit brin de luzerne, pas même de quoi faire paître des bêtes ou de planter des arbres, des champs à l’abandon quoi ! avec d’un autre côté, des fermes-usines-à-animaux très commodes. Vous dites que la diversification assurait par la même occasion un rapport complémentaire non négligeable, des matériaux de construction, de la nourriture et du chauffage, sans évoquer l’auto défense propre aux espèces ?. Vous n’y êtes pas, tous les spécialistes vous le diront, vive les champs nus où rien ne gêne, vive les pesticides, les engrais: une seule voie pour nourrir le monde, l’accroissement des rendements. Oui, on y croyait mais le modèle a du plomb dans l’aile et de petites voies s’élèvent : il ne fait plus labourer, il faut  que renaissent les champs arborés, les mares et les taillis, et pratiquer une culture plus espacée. Le raisonnable devrait prendre pas sur un irréel théorique. Rien ne se dessine de semblable, tout va à l’industrie. Drôle de voie pour protéger efficacement notre planète.

–  Bruxelles a coulé les bateaux des petits pêcheurs au bénéfice de la pêche au gigantisme, celle qui ravage océans et fonds marins, éradiquant du même coup ce qui s’y reproduit. Des Marinas, des clubs nautiques, des « ports de plaisance » est-ce cela un port ? mais les emplacements valent de l’or, et ça fait construire d’inutiles bateaux de plaisance; ils bouchent toute la vue, ils ne bougent pas du port ? c’est pas grave.
La disparition de la pêche locale côtière tue le petit commerce local de subsistance et menace la survie des villages voisins. « On » n’en a que faire, on leur versera des aides et des subventions, autant dire qu’ils feront la mendicité.
Presque toutes les côtes de la planète ont été ravagées par les grosses unités de pêche qui ont tout ravagé jusqu’au bord. Combien de villages ont été ainsi ruinés, dont la précaire existence ne tenait qu’à la pêche côtière de proximité. Si Bruxelles n’y est directement pour rien, en dehors de l’Europe, cette course au gros, qui a été inaugurée par les japonais voila déjà bien longtemps, avec des filets géants de plusieurs dizaines de kilomètres et plusieurs bateaux, en est bien la cause. Les gros chalutiers raclent en plus les fonds. Ne pouvait-on faire en sorte que subsistent les deux ?

Non, car il y a d’un côté ceux qui mangent trop, qui s’en soignent et qui décident de tout, et ceux, bien plus nombreux, qui ne mangent pas assez sans pouvoir s’en soigner et qui subissent.


Fermes marines ; on entend couramment dénoncer l’aberration d’avoir à pêcher 8 kilos de poissons pour en nourrir un en ferme piscicole? on en crie d’indignation, mais réflexion faite, combien aurait dévoré ce poisson ayant vécu normalement pendant ses nombreuses années d’espérance de vie ?  incomparablement plus je suppose, à moins qu’il ne soit surnutri pour accélérer sa croissance. Le vrai problème est plutôt que l’on devrait réensemencer les océans, sans engrais ni antibiotiques ni autres cochoncetés et continuer à pratiquer une pêche écologique qui ne traumatise pas trop ces bêtes. Saumon d’élevage.  Un producteur de saumons de qualité : « Nous avons cette difficulté dans la promotion de nos truites Label rouge, qui garantissent une excellente teneur en oméga 3 grâce à une alimentation ou farines et huiles de poisson demeurent majoritaires. La nourriture estampillée AB (50% farine de poisson et 50 % protéines végétales), densité en cage limitée à 20/25 kg/ m3 d’eau contre 50 à 80 kg pour les autres, interdit les produits chimiques et antibiotiques. La courbe de mortalité et de maladies des poissons augmente en corrélation parfaite avec la densité de l’élevage. revue

Le monde 2 août 2010 aquaculture industrielle ; selon l’INRA « Il faut sélectionner plusieurs sources de protéine qui conviennent aux poissons (..) – des tests de produits ont montré que les saumons préféraient se laisser mourir de faim plutôt que d’avaler ce qu’on leur proposait – et permettent aux fabricants de nourriture de choisir selon l’offre et les prix. L’INRA, discute avec les industriels pour fournir une nourriture de pauvres de nantis et de riches pourquoi pas à l’unité pour les super riches ? autrefois, tout le monde avait la même nourriture, à la présentation près. Notre recherche est une honte. revue

La pêche au thon à la ligne (« cannes »).
On imaginerait quelques pêcheurs installés au bord d’un digue, ou sur le bord d’un bateau. Mais ils sont nombreux, ici, l’un contre l’autre tout autour du bateau, assis sur une planchette. Les cannes à pêche montent de et descendent à un rythme effréné. Les thons volent et retombent juste derrière eux dans un trou. C’est paraît-il la pêche la plus écologique qui soit en ce monde, évitant le plus possible de stress au poisson. Après la prise, dans le trou, je ne sais pas. émissions TV

Poisson pêché à la ligne (« palangre »):
Une seule ligne, mais quelle ligne ! « les pêcheurs laissent filer une ligne principale sur une cinquantaine de km et à intervalles réguliers y attachent des lignes secondaires munies d’appâts. Chaque nuit, ce bateau lâche un millier d’hameçons à la dérive ». Cela signifie aussi que le poisson pris sera tiré pendant des heures jusqu’à épuisement, mais également que des oiseaux marins avaleront leurs hameçons. La loi Néo-Zélandaise impose certaines  règles dans ses eaux territoriales, mais seulement pour protéger les oiseaux.   émissions TV


ON POURRAIT COMMENCER PAR FAIRE DES ECONOMIES, NON ?  à condition que ce soit les autres ..




Tout d’abord, les ENERGIES RENOUVELABLES NE SONT PAS SI RENOUVELABLES QUE CA.

Nous oublions déjà que les océans étaient sensé tout absorber à l’infini et que c’est fini, ou peu s’en faut.

On fera de même baisser les vents et les courants marins, et une soupe de pâte de papier supposée écologique bouchera tout autant les branchies des poissons que le plastique ; on ne sait rien non plus à terme du bilan des panneaux solaires, en limitant un vaste sujet à cela. Bref, Ne partons nous pas vers un nouveau leurre ? Rien n’est renouvelable sur cette terre si l’on consomme trop.


LA TÊTE A L’ENVERS.
Un américain a soudainement pris conscience que son climatiseur tournait toute la journée à son domicile, pour rien. A son bureau, un autre met en marche le chauffage parce qu’il ne peut pas régler la climatisation, trop froide, ni ouvrir la fenêtre, ni régler quoi que ce soit. Ça vous faire rire ? j’ai connu des gens en immeuble de standing parisien, dans un beau quartier, qui ouvraient la fenêtre pour avoir un peu d’air frais et faire baisser la température d’un chauffage au sol qu’ils ne pouvaient pas régler. Problème : avec les grands immeubles et les tours, ainsi que les nouvelles proposition pour l’habitat, on ne peut plus ouvrir la fenêtre.

Seule la maison individuelle permet d’agir, cependant les gens très aisés s’en moquent totalement ! il n’y a pas que le chauffage, et nous devons considérer certains de nos comportements ; ne pas ouvrir un jet d’eau pour rincer une tasse, y aller molo avec les dispensateurs de tout, lavage mains et vaisselle, shampoing, poudres machines, mieux gérer l’éclairage avec des spots de lumière locales (où l’on s’assoit pour passer un moment, pour lire). Solution applicable au chauffage, avec des radiateurs électriques d’appoint sur un fond de chauffage général réduit. Côté voiture, il faut y aller molo sur l’accélérateur et la climatisation (les vitres noires en seraient la raison !).

La vérité est que toutes ces économies se retourneront contre nous car, si les dirigeants n’agissent pas pour accompagner le mouvement et surtout bloquer les prix, en limitant au mieux l’inévitable chômage inhérent à toute baisse de revenu, les fabricants et les distributeurs augmenteront sans cesse les prix pour maintenir leurs revenus, améliorés même puisqu’ils auront bien moins de frais en produisant bien moins. L’idéal est toujours de gagner sa vie en en faisant le moins, comme enseigner sans élèves physiques (cas d’Internet dans une certaine mesure), de vendre du téléphone sans clients (c’est le cas puisque le client galère et se fait plumer) ou de vendre de l’eau au compte goutte et à prix d’or (ce qui est rare est cher). Donc nous nous ferons rouler dans la farine et plumer financièrement.

Pour l’heure, ceux qui font attention s’y retrouvent encore. En l’état actuel des mentalités, l’effort est astreignant et mal vu (écolo rêveur, radin, emmerdeur..), donc déplacé. Personnellement, je m’y emploie, sans être pour autant d’accord sur tout; notamment pour l’habitat que j’appelle « scellé », et sans ouvertures au nord ou à l’est.. Par ailleurs, l’exemple vient du haut et si une partie de la population aisée ou plus qu’aisée ne se prive de rien avec des surfaces incroyables, voitures et équipements au top ou jardins illuminés, alors que les autres seront dans la subsistance, ça ne marchera pas vraiment bien. Nous sommes en particulier tous horrifiés par les gaspillages de nos chefs d’état lors de ces réunions internationales multiples (ils y prennent goût, pardi), pour les piètres résultats que l’on sait, alors qu’hormis le coût de leur séjour, une armée doit être déployée pour leur sécurité. Comment osent-ils parler d’écologie et de restriction ?  ou de CO2 ?

Les économies, c’est en route pour les bâtiments, les réfrigérateurs, les ampoules basse énergie (mais avec des LED et non comme prévu avec les horreurs des lampes type néon). Cependant l’aspect du gaspillage n’y pas volontariste, à part les appareils en veille.

Des sociétés comme MEGAWATT, ENERTEC, on fait avancer le débat sur le terrain (directives limitant les pertes des réfrigérateurs) en montrant ce que personne ne voyait

(*) Ainsi, l’électroménager coûtait alors plus cher que le chauffage, et il y avait encore un énorme gaspillage avec l’éclairage et la climatisation, sans parler des disfonctionnements. Des centaines de campagnes de mesure dans le logement individuel puis ans les services généraux (parties communes des bâtiments d’habitation), et enfin dans le tertiaire (administrations, écoles, hôtels ..), ont mis en évidence ce que pensaient les auteurs du projet sur l’importance des disfonctionnements :

Dans l’immeuble où ils travaillaient, trois circulations (couloirs) étaient allumées en permanence, soit une surconsommation de 40 % de l’ensemble des circulations de l’ensemble des 360 logements.

Ils ont vu des ventilateurs de lycée tournant à l’envers. A Nice, un lycée est resté éclairé 15 jours en août. Un groupe froid marchait toute l’année dans un très important bâtiment moderne de Strasbourg !

On éclaire les bureaux à la norme de 600 lux (blocs 4 fois 18 w) définie par on ne sait trop qui, alors que pour le confort des gens, la moitié est bien suffisante, soit  200 à 300 lux. C’est tellement vrai qu’il y a bien longtemps, avant cette étude, j’avais fait enlever des tubes dans mon bureau ! mais ailleurs, on était persuadé qu’il fallait bien ça !  Tout ce qui fonctionne pour rien et qui devrait être coupé représente 25 % de surconsommation, très vite récupérable. Nous sommes tous responsables, ne soyons pas indifférents.
Pendant ce temps, nos grosses têtes pensantes demandent toujours plus de centrales nucléaires.

(*) La réduction de la consommation des appareils domestiques est due à l’interrogation d’un seul homme, un ingénieur qui a observé que l’on consommait autant d’électricité avec les différents appareils de la maison que pour le chauffage. Parmi ces appareils, le réfrigérateur dont l’isolation thermique n’était pas un souçi, mais aussi les machines à laver, appareils en vieille, éclairages de bureaux laissés allumés la nuit ou pendant les congés, les micro-ordinateurs etc. Il est parvenu en près de 15 ans, avec son officine, à convaincre les institutions nationales et internationales d’une réalité qui n’avait inquiété personne jusqu’alors, preuve que les grandes messes internationales sont éloignées de bien des aspects pratiques de notre existence. Le réfrigérateur **** +  c’est grâce à lui ! ainsi que le réexamen de tout une foule de systèmes de régulation horaire d’éclairages de locaux. Il a prouvé que ce « petit gaspillage » atteignait le tiers de la consommation totale
Donc avant de préconiser des économies plus ou moins justifiées, mieux valait selon lui commencer par réduire le gaspillage. Une belle hauteur de vue, un esprit de bon sens qui fait bien trop souvent défaut.


Science et Technologie ?

  La progression quasi exponentielle de la technologie et des applications scientifiques est implacable. L’avancée du progrès et de ses  merveilles recèle bien souvent un inconvénient, parfois majeur, mais qui sera tu, au nom d’un avenir glorieux, de la conduite droite (au sens bouddhique), ou des chiffres de satisfaction.

Les technologies propres en faveur sont les éoliennes, le voltaïque, la mer et ses mouvements. Savons nous que le fonctionnement de cellules photovoltaïques exige un refroidissement ? non !! que leur température de fonctionnement optimum est autour d’une certaine valeur, (par exemple 25°) et qu’en deça ou au-delà, leur rendement chute très sensiblement, quel que soit l’éclairage. Que pour cette raison, il faudrait les surélever au-dessus des tuiles du toit ? et que des fabricants incluent un circuit de refroidissement liquide ? et ce n’est pas tout : la cellule produit bien plus de chaleur (80%) que d’électricité (20%) et c’est plutôt cette chaleur qui devrait donc être exploitée !! En pays très chaud, il faut une circulation d’eau.  Et ceux qui ont le meilleur ensoleillement, les déserts, en manquent cruellement !!  que fait-on ? on fera venir de l’eau à grands frais, on en privera les populations locales et les autres, comme on l’a fait dans le sud de l’Espagne, sec, pour faire des serres et des golfs ! Songez que l’on projetait d’apporter l’eau du Rhône jusqu’en Espagne. Oui ! 

Une solution tendance plus raisonnable est de créer une circulation d’eau en circuit fermé, avec échangeur de chaleur pour la refroidir.

De vastes espaces commencent à se couvrir d’hélices et de troncs géants, ou de plaques de cellules photovoltaïques noires (il y en aurait de transparentes en gestation pour les voitures). Plaques qui contiennent des métaux assez suspects. Jusqu’où irons nous ? les populations commencent à penser ou à dire, « les éoliennes ça suffit »; même en Allemagne où le marché stagne et où les entreprises forcent la main des municipalités étrangères.

L’article qui oppose science et technologie veut simplement souligner une dérive, celle de la science qui n’est plus une fenêtre sur l’émerveillement, la découverte, et ses explications, mais un outil dédié et voué à la « technologie politique« , c’est à dire à « l’industrie politique« , mère des emplois.

Recherche fondamentale ou appliquée, dans le cadre d’un projet destiné à industrialiser (et à déposer des brevets). Cette dernière prévaut et ça leur réussit donc plutôt bien. On voit vite que le financement privé ne se satisfait pas de peu et qu’il faut à tout prix des résultats monnayables. Cela devient immanquablement une course à la publication de n’importe quoi (cela a été dénoncé), et à la mise sur le marché de produits problématiques aussi bien pour la santé, la société que l’économie ou la paix.

Dans sa course anti-réchauffement climatique, l‘écologie scientifico-politico-industrielle est un peu n’importe quoi. C’est aussi un mirage comme celui du téléphone cellulaire, qui fait croire que l’on peut être secouru partout, alors qu’on en réduit drastiquement les effectifs, ou que l’on aura tous les amis de la terre quand ceux-ci vont vous y crucifier publiquement.

On rêve de campagne, de verdure, de cours d’eau, rochers et forêts, mais ce seront  des champs de cellules photovoltaïques, des parcs d’éoliennes,  des espaces d’urbanisation, des zones commerciales tentaculaires, des aéroports, des usines.
On peut aspirer l’atmosphère pour en extraire quelque avantage, couvrir les océans de centrales électriques à vagues, à marée, à courants, et mieux encore, de bateaux et de radeaux géants pour  villes flottantes ou marinas de luxe, usines, bases de lancement de fusées,). C’est déjà commencé.

Jusqu’à ce qu’il ne pleuve plus de l’eau mais de la poussière, qu’il n’y ait plus de vents transporteurs et purificateurs, mais de l’air pollué stagnant dont il faudra se protéger, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus plus ni courants marins ni vagues, ni de bord de mer où marcher, ni de mer du tout à voir !  c’est déjà commencé, avec les ports de plaisance et les marinas, on ne voit plus la mer; avec les grands lotissements privés, on ne voit plus le bord de mer, on n’accède plus à la falaise, au promontoire, au bord de l’eau. Mais il n’y a plus de bord de l’eau ! Ah, bon.. j’avais oublié

C’est très pessimiste, ça fait rire, ce n’est pas pour nous ?  Qui pensait il y a seulement cinquante ans – c’est hier – que l’on épuiserait les sols, les nappes phréatiques, les mers jusqu’aux grands fonds, leurs ressources aussi, alors même qu’une majorité d’humains ne consomment qu’assez peu à très peu. Chercherions nous à les y maintenir ainsi, par crainte du pire ?

2008  un rapport européen révèle que le taux de pesticides constaté dans les aliments est le plus élevé jamais constaté. Qu’en est-il 12 ans après, le relatif succès du Bio ?

LES NUISANCES.

Les pays développés, phares du monde, USA en tête, ont trois à six fois plus de cancer que les autres et qu’il suffit « d’entrer dans le club » des grands riches pour être immédiatement soumis à leurs méfaits

C’est une statistique infaillible, bien connue du corps médical, qui attribue ces effets à l’environnement, pris sous tous ses aspects et sans pouvoir en préciser lesquels. Je n’évoque pas les autres méfaits, dont le vandalisme et l’insécurité, le bruit et nuisances en tout genre qui font la joie de nos cités. Quant à la multiplication des maladies pudiquement dénommée orphelines elles suivent la même voie. Il n’est pas de bon goût – politiquement correct – d’évoquer les malformations et handicaps.

On a dit que les européens avaient apporté leurs maladies et leurs vices aux tribus, concourant à une dépopulation sévère (dont à Tahiti), preuve que l’homme est responsable de bien des fléaux. Tout ce qui pourrait réduire les nuisances qui nous affligent et nous débordent est donc accueilli avec joie.
<> Les vietnamiens viennent de réduire drastiquement leur paludisme par de simples moyens de salubrité, alors qu’en Afrique, on ressort le très vilipendé puis interdit DDT. Sur le plan écologique pur, on s’est aperçu – pas encore en France qui est un pays très protégé – que l’on pouvait recycler les déjections des vaches et des hommes pour produire du combustible.
Voilà un recyclage qui va dans le bon sens. Mais ce sont des usines de plus. Et toutes les solutions sont toujours des usines de plus et des produits dérivés de plus. Dommage.

Au bout de l’incohérence, afficheront -ils  « attention, ce progrès tue » ?   Noel Sharkey, professeur de robotique à l’université de Sheffield Royaume Uni, « ma crainte est qu’une fois que le génie sera sorti de la bouteille, il sera trop tard pour le remettre à l’intérieur« . Il milite pour la création d’une loi d’éthique sur l’utilisation de des robots.

Pour la première fois, un jugement met en cause les pesticides dans l’origine de la maladie d’Alzheimer. Il serait donc bien plus utile de s’interroger aussi sur la chimie au lieu de nous promettre des vêtements qui vont nous soigner malgré nous, tel ce costume made in Japan traité au dioxyde de titane, un produit communément utilisé dans la pâte dentifrice et les cosmétiques ou les pommades (blanches) médicales, qui réagit au contact de la lumière.
Ce produit apparemment anodin, décompose chimiquement les molécules des virus, de la moisissure et des odeurs. 50.000 costumes à 52.290 yens pièce ont été fabriqués pour se protéger du H1N1 ! résistent à 20 nettoyages. 
La recherche et la démocratie participative auraient beaucoup mieux à faire que d’ensemencer l’atmosphère avec des produits toxiques pour faire pleuvoir ou neiger, comme aux USA (un film en a été produit), ou en Chine, ce qui a provoqué des dégâts.

Autant nous gazer directement, comme les multinationales le pratiquent en Colombie ou ailleurs pour faire fuir les paysans et leur prendre leurs terres d’altitude.
Serions nous réalistes, nous songerions à financer le recul des habitations des côtes au lieu de s’acharner à les renforcer car partout où cela se produit, cela coûte de plus en plus cher pour un résultat inéluctable. Le bon sens voudrait donc que l’on s’attelle à protéger la vie des populations plutôt que d’imaginer de folles parades.


Nouvelle forme de colonisation insidieuse, la colonisation commerciale. Course à l’énergie, course à la nourriture, course à l’eau, course au brevetage de tout, bébés inclus un jour, course à l’appropriation de tout ce qui est de tout ce qui vit, pour s’assurer une suprématie sans totale, voici les enjeux dévastateurs, dénués de tout scrupules, de notre nouveau monde aux profits mondialisés, car c’est ce que le commun des mortels voit, derrière les beaux discours. C’est Dallas et son méchant JR.
Un seul exemple symbolique, la nourriture : une poignée de grandes sociétés contrôlent la grande majorité des semences – stérilisées bien entendu – en même temps que les engrais et pesticides qui s’accordent si bien avec. Le tout est supervisé par nos Dirigeants, lesquels promulguent les lois qui interdisent tout autre approvisionnement. Les peuples qui se nourrissaient ancestralement de haricots jaunes, paient désormais une redevance à leur « créateur » américain !  on croit rêver. PUISSANCE ET CUPIDITE FONT LOI.

LE BREVET, L’APPELLATION, c’est plein de fric gagné sur notre dos. Ca a commencé par les roses, puis les fruits, puis le pain et ça n’en finit plus. Autrefois, le pain d’un boulanger n’avait pas de nom et le bénéfice allait au boulanger, pas à celui dont il vend le nom avec le pain.

En France, pays de la liberté et des ‘Lumières’, un catalogue répertorie tout ce qui est autorisé en agriculture. Graines, plants et traitements non homologués – bien que souvent séculaires – y sont interdits.
l’Etat décide arbitrairement, car il s’agit de protéger les « gros », les industriels ce nouveau marché juteux. Il y a des procès. Il paraît que d’autres pays, séduits par cette initiative, s’y intéressent. On sait que « Mon Saint Ôh!! », le grand groupe US, a poursuivi des agriculteurs en justice parce qu’ils avaient du maïs transgénique dans leur champs, sans en avoir payé les semences ! or c’est par dissémination et contre leur gré que ce maïs à poussé. C’est ça, le totalitarisme alimentaire.

Une coopérative française, Limagrain, est 4me exportateur mondial de semences ; son directeur la dit « humaine », à l’opposé des sociétés anonymes, parce que l’on y connait et fréquente ses actionnaires.

« Le Point », 09 2006. Je cite : « Les défenseurs de l’agriculture bio entrent en résistance contre l’article 70 de la loi d’orientation agricole qui interdit toute utilisation et recommandation de produit phytosanitaires ne bénéficiant pas d’une autorisation de mise sur le marché. En termes clairs, l’emploi de semences, traitements ou engrais naturels pour l’agriculture et le jardin, fût-il individuel, tombe sous le coup de la loi. On a même saisi les mémoires d’un brevet préconisant « des huiles essentielles et des décoctions pour traiter arbres et vignes ». Recenser les vielles recettes aux orties ou à la pomme de terre et les publier est également un crime ». Fin de citation.       
Note : le terme « phyto » se rapporte aux végétaux, plantes et champignons.

Sous couvert du principe de précaution, nous voici retombés dans les procès en sorcellerie du moyen âge. Sauf qu’il s’agit cette fois de protéger les grandes industries qui ont légalement le droit de nous empoisonner. L’ironie et le ridicule sont au comble de l’affaire car, presque tous leurs produits dérivés proviennent de la sélection naturelle de plantes, produits ou recettes ancestrales.

Après avoir recherché des plants disparus depuis longtemps, un cultivateur vient de retrouver trace d’une ancienne variété de maïs roux et procède à des expérimentations confidentielle sous couvert d’agriculture bio. Ce maïs serait naturellement résistant. Il n’est pas le seul, mais la chasse aux intrus est, comme on l’a vu plus haut, grande ouverte.

Ils recherchent tout ce qu’ils ne devraient pas faire : par exemple, reproduire synthétiquement les fromages  !!  notre seul espoir est qu’ils ne trouvent jamais.

 Lorsqu’il élevait ses vaches, ses moutons et ses poulets, qu’il produisait ses céréales et son maïs en récoltant ses graines, qu’il faisait pousser ses plants de la même manière, et même si il préférait les acheter à un grainetier du coin, le paysan était libre et n’avait pas de brevet à rembourser au prix fort. Il n’avait pas à se prosterner devant la bible des bons grains et les gendarmes ne venaient pas le chercher. Le fameux problème de traçabilité administrative ne se posait pas, et pour cause. Seul l’angélus pouvait venir troubler son travail, et c’était pour lui et ses employés, une pose bienvenue.

L’Europe et le contrôle du vivant. En Roumanie, les petits paysans devenus européens, doivent consulter d’abord la liste européenne des semences et produits autorisés et ils sont obligés d’abandonner les leurs, sains, bons, résistants et avec lesquels ils vivaient chichement certes, mais en suffisance. Les OGM ont envahi le pays sans aucune précaution sous la brutalité du gouvernement. Ceux qui veulent faire du bio sont contraints de le vendre aux grands groupes, ou sont limités au mieux à la vente locale, le village, ou alors ils sont condamnés.

Grotesque et scandaleux; avec leurs champs de quelques hectares – parfois trois – et leurs produits séculaires, on leur parle de traçabilité !  (Partie du texte sur la Roumanie d’après l’émission « Terre à terre », France Culture, 01 08).
Le remembrement, en marche forcée, aboutira aux même injustices que celles qui se sont produites en France, car dans ces cas, les plus puissants et le copinage règnent pour déposséder les plus petits, ne leur laissant, en équivalent de leur biens, que quelques mauvaises terres mal placées. C’est ce qui s’est produit le plus souvent. La même étude en Roumanie a dénoncé des populations déplacées pour cause d’exploitation minières.

A la poursuite des derniers secrets. « Jusqu’au dernier des sauvages », les grands groupes tenteront d’extorquer leurs secrets. On se rend compte, maintenant que l’on pense officiellement que les singes sont intelligents, que l’on aurait dû garder nos-bons-sauvages-et-leurs-aptitudes-extraordinaires dans quelques réserves – mais comme éléphants, sous contrôle. Cynique mais hélas pas loin du vrai. On doit tout à la nature d’où provient l’ensemble de notre alimentation et de notre pharmacopée. Ces derniers « sauvages », désormais informés, résistent pour ne pas se faire piller sans contrepartie. Les animaux « encore sauvages », observés et disséqués comme jamais, sont l’objet « d’attentions » qui relèvent davantage de l’espérance d’un bon gain plutôt que d’un bon soin. Les effets d’annonces fracassantes en témoignent largement, sans omettre la multiplication du médicament publicitaire, plus ou moins homologué, qui devient peu à peu un consommable courant dans notre nouvelle société. Pour les rendre plus vertueux, on n’hésite d’ailleurs pas à les nommer « compléments alimentaires« , ce qui devrait les rendre douteux puisqu’on les assimile ainsi au dopage des sportifs, grands consommateurs de ces « compléments ». Ces incroyables merveilles régulent tous les flux vitaux et pour faire mieux encore, promettent des ventres plats et de belles jambes lisses et musclées, ce qui est normal quand vous avez acquis, par cette nouvelle grâce de Dieu, un transit intestinal modèle. Pour faire plus sérieux et plus cher, ils sont vendus en pharmacie. C’est une garantie.


N’écoutez plus !!  Les revues, la télé et la radio ne cessent de nous bombarder de conseils ridicules, dont l’intérêt nous échappe « mangez au moins six légumes et fruits par jour », mangez des pommes, 3 à 5 noix par jour prévient les maladies coronariennes et c’est « antioxydant » (ça rajeunit ?), buvez beaucoup de lait pour la recalcification (toubib), ne buvez pas trop de lait, il semble favoriser certains cancers (toubibs), la mangue réduit les risque de.., les brocolis sont bon pour.. (en remplacement des épinards !), prenez des vitamines (mais leur abus aux USA a eu des conséquences graves comme il fallait s’y attendre). Mon père « se faisait » des racines de ginseng pour sa circulation sanguine très déficiente et s’était mis du « pétrole-âne » sur le crâne pendant les années de sa jeunesse, le tout en pure perte. L’huile d’olive est la nouvelle panacée : je l’aime parce que j’ai été élevé avec, une huile qui avait du goût, quand on ne dégustait pas encore un produit quelconque au prix du parfum. Un olivier mettait trente ans pour produire deux dizaines de litres, il en produit soixante en moins de dix ans. C’est comme avec les vaches qui font du lait dilué aux toxines. Les couillons dégustent le contenu de bouteilles à l’air ancien, ou en bidons de métal blanc, mais il n’y a plus aucun olivier ancien. Mangez des aubergines et des courgettes elles diminuent le risque cardio-vasculaire, de diabète et de cancer, ce que font en règle générale tous les légumes. La courgette contient de nombreux antioxydants et si l´aubergine peut avoir des effets indésirables, les populations méditerranéennes pourraient avoir acquis une immunité (..) on vogue en plein délire.. la courgette protège les yeux en diminuant les risques de cataractes et la DMNLA. L´aubergine est riche en fibres, en minéraux et oligo-éléments ? Bien mûre, ses fibres protègent contre le cancer du colon. Préférer les aubergines à peau foncée (patibulaires mais presque). Enfin, cerise sur le gâteau, l´aubergine pourrait diminuer l´hypertension artérielle. Tiens, tout cela n’est qu’éventualités ? « .

Une petite dernière ? Bien dormir prévient le diabète !! et en plus, ça repose, je crois ?



Protection de notre nourriture.
Le nouveau choc des carburants.  Janvier 2008 ~~~~~~ ….des nouvelles anciennes… le prix des huiles flambe et bien d’autres produits alimentaires suivent ~~~~~~~~~~~~~  pour produire les biocarburants, la disparition des forêts s’accélère ~~~~~~~~~~~~~~   le monde pauvre s’appauvrit un peu plus ~~~~~~~~~~~~~~ pendant qu’un nouveau bond des fortunes s’ensuit ~~~~~~~~~~~~~~~~ l’indice des prix de la « Food and Agriculture Organization » des nations unies, reposant sur les commerce à l’exportation de 60 produits, se sont élevé de 60 % l’année dernière ~~~~~~~~~~~~~~~ selon cette organisation, des émeutes se sont produites les mois derniers en Guinée, Mauritanie, Mexique, Maroc, Sénégal, Ouzbékistan et Yémen ~~~~~~~~~~~~  aussitôt les politiques s’agitent et se rencontrent, pour accoucher de propositions sans espoir ~~~~~~~~ et sans autre effet que d’avoir inutilement dépensé des fortunes au lieu de réduire leurs taxes ~~~~~~~~~~ car les maîtres ne sont pas là, avec eux, ou s’en moquent pas mal.




La nourriture.  Après l’engouement de l’après guerre (39-45), quand tout était à reconstituer, l’activité commerciale et  industrielle a repris lentement pour battre son plein dans les années 60-70. Nous aurions dû nous attacher à préserver la qualité en général et celle de la nourriture en particulier, au lieu de la laisser se transformer en bien de consommation comme les voitures, les frigos ou les chaînes HI FI. Il était plus commode de laisser faire les publicistes, les industriels ou le corps médical avec ses nutritionnistes. Dans le même temps, on soulageait la femme de l’allaitement, en fournissant des laits à priori non adaptés à l’espèce humaine, que l’on « retravaillait » et auxquels on ajoutait même des tranquillisants !  On en revient, estimant que la nature a, en général, une meilleure efficacité. Notons que ce phénomène, comme bien d’autres, était franco français, nos élites décidant toujours, sans devoir nous en informer, de notre devenir. Voilà désormais que l’on s’inquiète de l’obésité des enfants. Il est grand temps. La faute est partagée, car nous en sommes les premiers acteurs.

Regroupant moyens et qualifications, l’urbanisation devait apporter bonheur et facilité ; elle est devenue source de tous les maux, dont la production alimentaire, après la désertification des campagnes au bénéfice de la ville. Ville miroir aux alouettes pour les moins fortunés. Je reprendrai ici les conséquences de la déforestation de l’Amazonie (Match du monde, Janvier 2006) :  « à mesure que la jungle recule croissent les jungles urbaines où viennent s’entasser des populations déracinées et exclues du développement« . Pendant que l’Amazonie perd deux à trois millions d’hectares par an, le Brésil gagne dans ses villes des centaines de milliers de nouveaux ‘exclus ». Ce constat est général et dénoncé par certains, en Afrique, avec la modernisation forcée de l’agriculture qui va faire mendier tous ceux qui gagnent déjà durement et chichement leur vie dans les exploitations. Qui sont les responsables ? nous !  Quand on ne pas payer plus un repas plus cher qu’un T-shirt chinois, on encourage tous les dérèglements et les profits.


Les brevets et donc les OGM, sont les moyens les plus efficaces de priver les peuples de leurs ressources naturelles.
Plus tard, ils ne pourront plus donner naissance ni élever à leur convenance, parce qu’ils seront porteurs d’un gène payant.

Les lois et les tribunaux des plus forts y veilleront, avec l’appui de l’armée si nécessaire. Ces positions hégémoniques génèrent une grande perversité car chacun s’arme au lieu de commercer librement et tranquillement !  les uns pour intimider, les autres pour se protéger. Le président des USA Bush a d’ailleurs annoncé clairement, « si vous n’avez pas les moyens de dissuader, ce n’est pas la peine d’essayer de « négocier ». Mangez des légumes et des fruits – pour une fois, la pub rejoint le bon sens – six par jour précise-t-on (il paraît que la ration atteint légalement 800 grammes, ce qui n’est pas dit) !!

Suite de « mangez des légumes.. »

Cela étant, je suis pour; reste la pratique, comment font ceux qui sont contraints à la restauration, rapide ou pas, car la salade et même la tomate y sont rares (plainte recueillie à un stand lors d’une exposition ; « on n’y trouve que des plats préparés avec sauce », ou des sandwichs dits « crudités »). Peu importe, nos législateurs ne s’embarrassent pas de détails, l’interdiction du sel a été contournée par du chimique, la loi est sauve !!  vive l’aspartame et les autres.

Beaucoup de gens ne peuvent plus payer la qualité, laquelle ne préserve pas contre les traitements chimiques,  pesticides, rayonnements (micro-ondes), voire congélation, ce qui les prive d’une bonne partie de leur valeur nutritive, à commencer par les  vitamines, mais aussi  les micronutriments, les oligoéléments, des centaines, de molécules diverses.

La pomme du Limousin, labellisée  AOC bien qu’originaire du Canada, subit 40 traitements avant l’assiette, dont quelques « systémiques » (qui pénètrent dans la chair par la sève). Méfiez vous en autant de la banane des Antilles.

De la bouffe industrielle à la bouffe scientifique. Au cours de la dernière guerre, les allemands s’apprêtaient, disait-on, à fabriquer des biftecks synthétiques en agglomérant des protéines. Ca revient puisqu’ils font pousser de la viande, pardon de la chair.

Têtus et champions de chimie, sont-ils le modèle que l’on nous vante ? En attendant, on mange de plus en plus de déchets, de végétaux terrestres ou marins colorés et « saveurisés ».

Devant la malnutrition mondiale, l’idée au goût du jour, si je peux me permettre, tourne autour des algues et des insectes, sans penser qu’il y a encore des terres et que si il y avait aussi de nouveaux paysans, mieux soutenus, on ne se poserait plus de question.


Histoire d’eaux. Les eaux poisonneuses (déformation de « poissonneuses »). New York Times sept 2009: « Près de Charleston, West Virginia, où l’on dispose de tout le confort et la meilleure technologie, la population locale ne peut plus boire l’eau du robinet, car les plus jeunes ont des éruptions de escarres (croûtes) sur les bras, jambes et poitrine, pertes d’émail des dents ou les dents entières, et autres avanies, dont des sensations de brûlure sous la douche etc, sans que ni l’état, ni les organisme de surveillance de la santé publique ne lèvent un doigt pour puni les fauteurs assassins ». L’eau contient de l’arsenic, du baryum, plomb,  manganèse, et d’autres concentrations qui peuvent contribuer au cancer, attaque des reins ou du système nerveux. On estime que 19,5 millions d’américains tombent malade chaque année par l’eau du robinet contaminée par des parasites, bactéries ou virus. Dans les plus grandes laiteries des états comme le Wisconsin, Californie, les fermiers ont répandu purins liquéfiés où il a atteint des puits, causant d’importantes infections. L’eau courante dans une partie de la « Farm Belt » (ceinture de fermes) incluant des villes dans Illinois, Kansas, Missouri et Indiana, a contenu des concentration de pesticides que des scientifiques lient à des problèmes de fertilité ou de naissance, cancers or troubles du système nerveux. C’est ça aussi, le progrès Côté nourriture.. l’origine de toute notre nourriture est à rechercher dans la sélection naturelle, avec ses risques, au cours des âges, animaux puis hominidés inclus, puis paysans ou cultivateurs. Cela n’empêche  nullement les laboratoires de rêver à nous imposer la leur !
La nourriture, c’est tout d’abord une quête millénaire animale, avec les tests et les aléas dramatiques qui s’y sont parfois attachés. On tente de nous le faire croire, et nous nous l’oublions un peu trop facilement ; il en a été de même pour les produits qui soignent. Ces choix à grands risques ont été émaillés de quantité de morts, parfois pendant des siècles ou davantage avant que l’on identifie la plante coupable. Un bon exemple est celui des champignons, qui tuent encore, et l’épouvantable « rond des sorcières » qui n’a été démasqué que tardivement. Nous avons le même problème aujourd’hui car nous ne connaissons pas les causes de nos nouveaux maux.
Les forêts primaires y ont joué un rôle capital. C’est cette production sans cesse renouvelée qui disparaît sous nos yeux émerveillés par la puissance de l’homme. Aucun autre animal n’avait fait jusqu’alors tant de mal à la nature.

La viande qui pousse.

Le mieux est de faire totalement disparaître les animaux de nos assiettes. Plus besoin de champs pour ceux qui en bénéficient encore, plus besoin de bergers, plus d’impossibles et lents animaux à déplacer, terminé les litières et les saletés. Adieu les enquêtes sur les actes inqualifiables et les dénonciations, fini les critiques de leurs défenseurs (de quoi j’me mêle), plus rien; elle est pas belle la vie ?  Des usines, que des usines, voilà l’avenir, c’est plus simple, mécanisé, robotisé ; en fin, c’est en cours : le Livre « Bidoche » décrit des enquêtes sur la viande, « une recherche est en cours aux USA pour un commerce sans élevage »  « Nucleus, sélection génétique dans des labos pressurisés » : un morceau de viande qui pousse tout seul et prolifère en usine labos. Il n’y aura plus qu’à le couper en carrés. Le livre dénonce aussi l’utilisation des animaux comme des choses, dont la vie est optimisée par les machines. Un début de cette organisation existe en Arabie Saoudite ? Les géotechniciens (retenez ce nom) se heurtent pour l’instant à la société et aux politiques qui n’osent encore pas trop les braver.

A chaque pays ses coutumes ! certaines pratiques nutritionnelles ne nous conviennent pas. On pourrait penser à la Chine, ses vers, insectes, méduses, chiens etc, ou encore à ses pratiques parfois douteuses, pour les raviolis, ou les poulets, dénoncés en leur temps, mais ce sont les USA qui entrent en lice avec d’une part, le bœuf aux hormones, monstres qu’ils veulent depuis bien longtemps nous imposer au titre de la libéralisation du commerce, et d’autre part le poulet à la javel. L’Europe dit non, mais pas M. Barruso et sa clique sont prêts à tout pour arranger ses petites affaires. Les producteurs américains font du lobbying pour imposer à l’Union européenne leurs poulets chlorés. La décontamination des carcasses à l’aide d’antimicrobiens, type eau de Javel, est en effet monnaie courante outre-Atlantique, ce qui permet d’être peu regardant sur l’hygiène dans les élevages et la filière en général. Ces pratiques ne sont pas du goût des États européens, qui ont affirmé plusieurs fois qu’ils ne désiraient pas °autoriser la commercialisation de volailles à la Javel» sur leur sol. Vingt-six des vingt-sept États membres avaient retiré cette idée par la voix de leurs experts. Mais Bruxelles ne désarmait pas, le commissaire aux entreprises, soucieux de complaire aux États Unis tentant de passer en force. Il a finalement dû plier et transmettre le dossier au conseil des ministres, pour un non que l’on espère définitif. Bouffe chimique.

Ça n’arrêtera jamais. « Ils » se sont lancés vers cette nouvelle conquête qui peut rapporter gros. Les gouvernements et des organismes chargés de la santé publique ne nous protègent plus, bien au contraire. On connaît la bouffe  industrielle, on va connaître la bouffe scientifique. ET DONC CHIMIQUE.

Déjà, pendant la dernière guerre mondiale 39-45, les allemands s’apprêtaient, disait-on à fabriquer des biftecks synthétiques (beefsteak = tranche de bœuf), dont on sait désormais qu’il s’agit de concocter un agglomérât de protéines, sorte de surimi japonais, mais sans poisson ni viande. A part ça, que pourrait-on mettre dedans si ce n’est des déchets ou des végétaux terrestres ou marins colorés et « goûterés ».
Ironie du sort, devant la malnutrition mondiale, l’idée est au goût du jour, si je peux me permettre, mais avec des algues, nouveau miracle de la recherche. Bonnes à tout, carburant, aliment tout fait marcher la machine, humaine ou mécanique mais comme on devient peu à peu des humanoïdes avec nos pièces détachées, il n’y aura plus sous peu, grande différence.

Des élevages aux abattoirs, qui peuvent être dans un autre pays, en passant par les usines de transformation, puis les centres de distribution, pour arriver enfin dans nos assiettes, une immensité d’incertitudes s’est installée, bien commode pour ne plus savoir ce qui se passe. La méfiance s’est installée à notre table (Marianne, fév. 2014). « On sait tout sur le dernier MP3, l’ABS, le GSM, La HD, mais l’on ne sait rien sur ce qu’il y a dans nos assiettes », en partant des semences, puis visitant les champs, les traitements de production et de conservation. 


En matière de nourriture, les nutritionnistes sont aussi peu convaincants que les publicités mensongères. Bien que la nourriture influe à la longue sur nos corps, au point que l’on peut éventuellement savoir par les dents où l’on a passé l’essentiel de sa vie, que les fœtus sont sensibles à ce qu’absorbe la mère, et que les excès marquent les êtres tout autant que les carences, notre corps n’absorbe pas à volonté tout ce qu’on lui donne, et il ne suffit sans doute pas d’avaler des coquilles d’huîtres pilées – je suis sérieux, c’était un conseil médical – ou de boire du lait, pour se faire des os en béton (un terme classique mais pas très avisé, acier serait mieux). Dixit mon médecin, les traitements n’apportent pas de calcium, ils luttent contre sa perte (toutes nos cellules sont plus ou moins en perpétuel renouvellement, os inclus (sauf nos neurones) !! Re-dixit mon toubib, le calcaire se fixe par l’intermédiaire de la rétine, donc par la lumière, et il se renouvelle constamment, d’où l’importance de la lumière solaire.

Autre découverte qui n’en n’est pas une; il est très efficace de faire de la marche, des efforts, car les muscles font les os !! et l’on peut ajouter sans se tromper, les os font le reste, ne serait-ce que par sa moelle (l’effort physique agit même sur le cerveau).

Une nourriture variée, avec des légumes, apporte normalement tout ce dont on a besoin. Ou apportait, car la terre fait aussi un peu le légume et sans terre, on court au désastre. Sans parler des traitements et irradiations qui suppriment tout. Avant tout autre chose, le bon sens devrait donc nous pousser à produire de la nourriture saine, en veillant à la surconsommation certes, compte tenu de l’âge, de l’activité, de sa nature puisque nous sommes tous inégaux (l’humain moyen médical conduit à des aberrations).
De bonnes mesures : on a pu voir que certaines cantines scolaires étaient soutenues dans leur volonté de faire manger sain, en offrant aux élèves légumes et fruits et surtout en les motivant !!   bravo, le bon sens n’est pas perdu.

Hélas, notre démographie urbanisée, qui trouve son compte dans le credo industriel et immobilier, dicte sa loi: « le moins de champs et le moins de paysans possible » !! nous reculons dans la bonne direction. Epiçons avec quelques produits chimiques, grains transgéniques et cloniques, et nous nous éloignerons un peu plus de cette merveilleuse multiplicité de la vie, cette biodiversité que les scientifiques nous ventent, tout en mettant le plus grand acharnement à la détruire.

 

Bonne nouvelle!! pour le poisson des plats préparés: la fraude serait très faible en France, de l’ordre de 5%. Contre 50% en Californie ! on ne se méfie pas d’eux pour rien.

Les bonnes pâtes Parrilla, dont on a fermé trois usines pour causes de pourriture, ventaient leurs qualité aux œufs frais. Depuis il y a eu Spangero en France, et sa viande bœuf au cheval, peu être pas pourrie mais à la provenance incertaine, ce qui n’est pas loin du sujet. La réalité est celle du dopage des sportifs, les cas sont certainement légion et l’on en cerne que très peu.

Les grandes sociétés de services – eaux, carburants, électricité, nucléaire, chimie, nourriture) – rivalisent de vidéos nous montrant un monde merveilleux de champs pleins de fleurs, d’animaux en liberté, de ciel aussi pur que l’eau qui ruisselle partout, de santé et de chants d’oiseaux.

La réalité est tout autre, c’est le traitement chimique généralisé, l’accaparation du moindre filet d’eau, la suppression des fontaines en ville, sauf un petit filet portant parfois l’indication « non potable », ce qui est une injure faite à la population et contraire à la loi. D’autant qu’on laisse les gens de voyage se servir librement à nos frais.

On croit être informé et l’on en saura de moins en moins. Je viens d’apprendre qu’en Martinique, on demandait à réutiliser des champs mis en jachère pour produire à nouveau de la canne à sucre, saisissant l’opportunité de nouveaux carburants dits biologiques (qui nécessiteront des traitements, tout comme le pétrole, d’origine biologique aussi !!);

Une voiture roulant au rhum (Hic ! ..), voilà qui serait sympathique. L’idée est excellente pour ces pays en difficulté, mais l’on peut se demander pourquoi ne pense-t-on pas en premier lieu aux cultures vivrières (alimentaires). La réponse est incommodante : les pesticides utilisés pour la canne à sucre autrefois cultivée imbibent les sols et toute culture alimentaire y est interdite.

Nous entrons l’ère de la terreur alimentaire. Toutes les espèces, tous les produits ont été détournés et volés par la science et les grands groupes. Sous prétexte paraît-il de protection de la santé publique. Est désormais interdit tout ce que l’on faisait pousser et utilisait depuis toujours, dont de bien meilleurs plants plus résistants. Sont interdits tout ce que la nature et les patients croisements de nos anciens ont obtenu, ainsi que les méthodes naturelles de protection contre les attaques (produits, plants, arbres). Des indiens doivent maintenant payer les plants de leur variété séculaire de pommes de terre parce qu’elle a été « retravaillée » et brevetée par un labo américain ! Qui sont les vrais monstres..

Le plus surprenant, c’est que l’on nous chante les louanges de la biodiversité, qui est la vie que l’on dénomme désormais « sauvage », laquelle a mis en place des mécanisme de régulation, de protection naturelle contre des atteintes massives de parasites et prédateurs, et qu’en même temps, on puisse se lamenter de sa disparition alors que tous nos actes y concourent, soutenus par ceux-là mêmes qui s’en désolent, tout en rêvant de molécules synthétiques, d’organismes modifiés reproductibles, parés alors de toutes les vertus.
Cherchez l’erreur. Loin de nourrir à sa faim tout être de la planète, comme ils le prétendent, ces sauveurs pourraient bien nous conduire tout droit à la famine. De plus avisés que moi le disent.

Si certains arbres résistent aussi bien à l’attaque des thermites et des champignons c’est parce qu’ils produisent des molécules aux propriétés fongicides ou insecticides, produits qui améliorent significativement la résistance des bois de construction ».
Les grandes batteries d’animaux tous identiques constituent de gigantesques réacteurs biologiques et la souche h1n1 ou h5n1 de la grippe aviaire sont les purs produits de processus de sélection – porcs et volailles. Lorsque la population de virus atteint une masse critique, plus rien ne peut arrêter sa dissémination.


LA CUISINE MOLECULAIRE.

Voici la dernière création de la bouffe chimique, la cuisine moléculaire, produite en Allemagne sous l’égide d’un comité chargé d’étudier tout ce qui pourrait nourrir le planète, avec la participation financière de l’Europe !  vicieux, les promoteurs de cette chimie gustative se sont appuyés sur les grands chefs pour en faire la promotion. La cuisine moléculaire est la nouvelle – mais pas dernière – tentative d’appropriation des marchés par la science – je cite  » le projet Inicon, (introduction des technologies innovantes dans la gastronomie moderne pour la modernisation de la cuisine) se concocte à Bremenhaven, Allemagne, dans les laboratoires du TIZ (Technologie Transfer Zentrum), depuis 2003, grâce au financement de l’union européenne dans le cadre du remplacement de l’alimentation d’origine agricole par des produits de synthèse fabriqués en usine, de sorte que les profits de ces fabuleux marchés reviennent à l’industrie, avec la bénédiction d’une élite de cuisiniers, consacrés par le guide Michelin, auquel échoit une partie des subsides de Bruxelles. Marianne, nov. 2009. d’ après le livre de Jörg Zipprick « cuisine moléculaire ».

Olivier Roellinger qui a jeté l’an dernier ses trois étoiles Michelin dans la baie de Cancale pour ne plus être esclave d’un système où la cuisine de cuisinier n’a plus sa place, dit « cette forme d’imposture ne m’intéresse pas. La cuisine moléculaire, c’est un leurre pour des gens qui n’ont pas beaucoup de connaissance au départ ; c’est vendre du vent et qui finance ce lobbying ? le syndicat des arômes industriels qui a choisi la grande porte, celles de la restauration gastronomique. Les additifs, puisqu’il s’agit de cela pour l’instant, ce n’est pas bon; j’ai tout fait pour les supprimer chez Fleury-Michon. On trouve des additifs dans la cuisine moléculaire qui sont interdits dans l’agroalimentaire. Ils sont contraires à la tendance d’éliminer les acidifiants, colorants, édulcorants, dont certains ont des effets secondaires. Il faut arrêter avec ces goûts brouillés où tout est mélangé et non identifiable, ni la texture, ni la fraîcheur, ni la saveur originelle du produit ». Un célèbre restaurant d’Angleterre a ainsi rendu malade plusieurs centaines de gens qui pour la plupart ne se sont pas manifestés (on parle de 500)? Il a fallu des cas d’intoxication graves pour que l’affaire soit portée au grand jour.

La quenelle de brochet doit au mieux bénéficier de la même proportion que le pâté d’alouette, dont on disait autrefois, « un bœuf, une alouette ».. Composant fondamental, il n’y a parfois pas de miel dans le pain d’épice !! —–
Pas la moindre trace de bœuf dans le bouillon-cube au bœuf..

Lorsqu’ils sont marqués, les étiquetages en glucide, protides, et lipides ne signifient rien, tout d’abord parce qu’on a commencé par brouiller le message: La France, pays de la qualité où l’on aime bien tromper son monde, avait inventé la matière grasse sèche !  L’Europe a heureusement changé ce point de vue mais l’on ne connaît rien de son origine (animaux, plantes, abats, fraîcheur..).

Le nombre de substances entrant dans la composition des aliments est plus que surprenant : jusqu’à 50 produits dans une crème glacée. La pomme AOC du Limousin exige 40 traitements chiques différents (l’enquête du SCESS de 1996 en dénombre 32 : 10 insecticides, 18, fongicides, 2 désherbages, 2 éclaircissages chimiques). Continuons: pas de miel dans du pain d’épice alors que c’est la base du produit. Mousse de canard à base de lait, de foie de canard, de porc, de graisse, foie de poulet, œufs, crème, sirop d’érable. Les barres de céréales ne dépassent pas 68 % de céréales dans les meilleurs des cas. Selon « Le Point » du 03 2006, citant le livre « savoir manger », des docteurs Patrick Serog et Jean-Michel Cohen
Il n’y a pratiquement plus de plantes sauvages, comme ce café d’Ethiopie ramassé dans la brousse d’altitude, à l’ombre des arbres, par quelques malheureux qui ne peuvent même plus en vivre ? Le pire nous est arrivé depuis longtemps de Hollande : sous des serres éclairées artificiellement, des plants poussent sans terre, dans un substrat artificiel dans lequel circule un « jus » nourrissant (n’y cherchez pas un millionième de gramme d’oligo-élément !). Nous allons nous alimenter avec de la nourriture colorée, goûteuse même, mais qui ne nourrira plus.

Hors saison, bon nombre de légumes et fruits sont irradiés. Pas avec des éléments radioactifs, mais
ils passent dans des champs électromagnétiques puissants du genre micro-onde, qui détruiraient à peu près tout, sauf la présentation !  Donc, pas de fraises et en règle générale, pas de fruits et légumes « frais » hors saison. Un de ces rayonnements est pudiquement appelé « pasteurisation à froid« . Ca fait surtout froid dans le dos.





Chimie alimentaire et thérapeutique. Les produits se vendent « comme des petits pains », domicile, agriculture, industrie, alimentation, élevage, santé, sport, habillement, bâtiment, décoration, emballage.. tous les secteurs sont concernés et leur nombre croit sans cesse.

DES EFFETS INDESIRABLES. Nos médicaments « soignent » – gratuitement – les occupants des rivières et des mers. Gorgés d’hormones et de bien d’autres produits, vont-ils pratiquer aussi la contraception ? 

Yvan Bourgnon, célèbre navigateur : « A dix ans, j’ai fait le tour du monde avec mes parents. Il n’y avait pas de plastique. Trente cinq ans plus tard, il y en a partout ».
Situation des années 70. J’ai été élevé au bord de la méditerranée, et pour la rapidité du phénomène, je confirme. Une réalité que n’importe quel promeneur du bord des plages constate quotidiennement.

Songeons que des billes de polystyrène – lequel doit bien aussi émettre quelques gaz en se décomposant lentement – sont retrouvées piégées jusqu’au fond des océans, là où quelques créatures les prennent pour des œufs et en meurent. Il y avait déjà les sacs plastique pris pour des méduses, quel gâchis, d’autant que les méduses en bénéficient. Leur nombre deviendrait effrayant. On a relevé des bancs de plusieurs kilomètres carrés sur 10 mètres d’épaisseur. Deux élevages de saumons ont été nettoyés par ces bestioles. Il ne restait rien.


On pourrait se préoccuper des poussières qui envahissent la planète, soulevées par les travaux incessants de construction et de démolition, par les mines, les carrières, les rejets industriels et domestiques, l’usure des pneumatiques (il y a une trentaine de composants dans un pneu moderne), les freins et de tant d’autres émissions.
Ajoutons y nos vêtements et tissus divers en recyclé ou mauvaises fibres, dont on peut voir les émissions dans un rayon de soleil, ou en les secouant sur un dessus de lit foncé, comme je l’ai fait avec une serviette de bain blanche supposée de bonne qualité, basque !. Le merveilleux coton OGM est dans le coup, mais bien souvent, on ne sais plus e qu’il y a dans les appellations.
Selon l’une de ces sources multiples que personne ne peut plus vérifier, 30% des poussières viendraient de nos vêtements ! où ? en ville ? cela doit nécessirement dépendre du site.

C’est donc peut-être d’air respirable dont nous allons manquer, un air qui pourrait être plus pauvre en oxygène. Parallèlement, les sources de production se tarissent car les grandes forêts ont pratiquement disparu, et si l’on replante, ça n’a pas grand chose à voir en comparaison. Les forêts anciennes, c’est un fouillis impénétrable de végétation, avec des arbres gigantesques de 50, 60 mètres de haut.

On voit bien que les maladies rares se multiplient, que les cancers gagnent du terrain (mortalité = maladies cardiovasculaires), ainsi que les anomalies, les malformations, les allergies aussi ; que des jeunes naissent vieux, avec des rhumatismes ou des insuffisances graves. En Chine, où tout est amplifié et hors contrôle pour la gloire de la Grande Chine, comme sous Mao, il y a des dizaines de « villages du cancer », les habitants menacés par le régime. L’Inde est également touchée, là où les habitants respirent et manipulent des produits nocifs sans aucune protection. Faut-il ces dramatiques excès pour prouver l’effet des produits, métaux etc ? 

Croit-on pouvoir lutter avec la médecine alors que de vieux fléaux vaincus sont réapparus ?  je ne crois pas car il s’agit d’un affaiblissement et d’un dérèglement de nos mécanismes biologiques, au moment où, grandissant en taille, on se croit plus fort. Une vie plus saine et plus active dans un monde plus naturel et moins stressant où, sans introduire d’ours et de loups, on n’aurait pas fait disparaître toutes les espèces. A l’exception des minuscules et des microscopiques contre lesquels on ne pourra jamais rien et qui nous auront la peau.

Des voix s’élèvent, même dans le monde médical ou quelques esprits clairvoyants commencent à penser qu’on a tout faux et que l’on va dans le mur. « il faut manger plus sain, se méfier de tout ces produits miracle, être moins propre, même avec la nourriture (dans les cantines scolaires !), il faut marcher, bouger .. » ;  bref revenir à la vie sauvage ? On aimerait y croire, on se fait plaisir en évoquant l’utopie




Des terrains ayant été occupés par des usines, puis viabilisés par les municipalités, recèlent des produits hautement nocifs, prestement enterrés sans que personne ne s’en soit inquiété, où comme à Corby (Northamptonshire), ils ont été déterrés, puis transportés sans grande protection. A Corby, des jeunes gravement et horriblement mal formés, attaquent finalement en justice. Ils étaient là, ou sont nés là, au moment du réaménagement du site.
Corby n’est que l’un des trop nombreux cas identiques éparpillés sur notre planète. Avec la bénédiction des élus, des notaires ou des agences immobilières.



Les carburants propres.
On vente la « propreté » de la voiture électrique, mais que ferons nous des collines de batteries, très nocives, qui vont avec ? plus quelques centrales nucléaires qu’AREVA, dans son cauchemar, réclame déjà ? Au lieu de penser à moins gaspiller.

La voiture à l’hydrogène sera merveilleuse jusqu’à ce que l’on découvre, horrifiés, ses travers. De même pour les diester, ces alcools qui s’apprêtent à entrer en lice.
Le Brésil et ses immenses forêts à abattre, mise à fond sur le bio.
L’Embraer 202, l’avion « vert », est brésilien, et vole à l’alcool » (Ethanol); c’est un petit avion destiné à l’épandage de produits sur les cultures, qui a un temps de vol réduit par rapport au carburant conventionnel. Cela ne diminuerait pas son intérêt si la production de carburant vert n’était en elle-même un problème.

Le pétrole et le gaz demeurent un enjeu mondial, ce qui génère une dangereuse instabilité politique.
– Deux conséquences se dessinent: bien des pays sont prêts à aller le chercher dans les pires endroits avec les pires moyens.
– Les pays producteurs sont devenus si riches qu’ils constituent une menace pour les autres pays.. riches !

Une écologie pas très catholique. Les biocarburants sont « distillés » de la même façon que les produits pétroliers, c’est à dire avec des processus complexes dans des usines complexes. Avec aussi des sous produits dérivés qui pourraient bien devenir embarrassants. Le glycérol devient déjà encombrant. Les producteurs ne savent plus qu’en faire il faut lui trouver un usage>

Devant les champs d’éoliennes, les surfaces couvertes de capteurs solaires et l’agriculture intensive de biocarburants avec leurs usines, parions que le nucléaire ne tardera pas va retrouver une certaine faveur.. écologique.

Cependant, l’élixir n’est pas facile a obtenir, les plantes étant affublés d’un faible rendement énergétique. En comparaison, il faut 10 kilo de végétaux minimum, sans compter les compléments alimentaires concentrés, pour produire un kilo de viande.

l’huile de friture, pourtant déjà concentrée, a pouvoir énergétique faible comparé aux carburants fossiles (essence, huiles « lourdes »).
Pour produire ce biocarburant, il faudra que « ça » pousse vite, donc un arrosage conséquent. Pour que « ça » pousse plus vite, il faudra encore des engrais et des pesticides, tous élément que nous essayons justement de réduire pour faire pousser mais, tournesol, betteraves, soja, cannes à sucre, noix de coco.. On sait déjà que la France n’aura pas assez de surfaces pour couvrir les besoins. Or toutes les surfaces de forêts qui subsistent cèdent peu à peu la place à des habitations, champs et industries. Champs surtout. Toutes ces forêts que nous essayons justement de préserver. Partout, du Brésil à l’Inde en passant par la Chine, l’Amérique, l’Afrique ou l’Europe, il faut de nouvelles surfaces cultivables. Nourritures végétales et énergétiques sont désormais en compétition. Au Brésil, mais surtout en Asie (Bornéo, Sumatra, Indonésie), on défriche à tour de bras pour planter le nouvel or vert. Les derniers refuges des animaux encore sauvages, mais aussi des tribus, s’évaporent. « The new York Times janvier 2008 ».

Depuis, il y aurait une prise de conscience, que la baisse du prix du pétrole, a peut-être initiée.
Produit par nos déchets, dont il nous en débarrasserait, ce qui serait du plus intéressant; c’est l’expérience qui est tentée en France, prioritairment à la culture. Avec un premier succès, puisque que la firme allemande Audi, s’y intéresse. La recherche pense également au remplacement de certains plastiques issus de la pétrochimie.

Les algues. Un breton commercialise des emballages « algoplast » , et un autre produit des montures de lunettes.

En Malaisie, une usine nouvellement construite pour transformer l’huile végétale en carburant ne fonctionne pas du fait de la rareté du produit brut !   l’augmentation des prix de l’huile de cuisson contraint les habitants des bidonvilles d’Asie, à Mumbai (Inde, ex Bombay), à rationner chaque goutte d’huile, Aux USA, mais partout sans le monde, les prix flambent avec les mêmes conséquences.

L’huile végétale est la principale source de calories pour les pauvres. C’est un réquisitoire direz vous. Oui, mais on voit bien que tout ce merveilleux tourne au désastre,  toujours pour les mêmes. Il faut d’abord agir sur la croissance de la population et réorienter la production vers l’utile et le durable, car c’est l’unique voie de la survie. Ceux qui prétendent densifier l’habitat sans offrir d’autres perspectives que leur propre gain, ceux qui pensent nourrir le monde avec des élevages d’insectes transgéniques et de la viande qui pousse, vivent déjà à part nien confortablement, se réservant des aliments et des produits inabordables pour les autres.

Sans discernement dans notre progression, sans l’accord des populations – ce qui se dessine depuis quelques décennies, nous n’aurons plus les moyens matériels pour mettre en place le changement. Un changement qui pourrait aller jusqu’au déplacement des pôles d’activité actuels, donc des aires commerciales mondiales, des transports ainsi que des populations. L’argent sera parti avant. Les profiteurs et les banques savent faire.

Produire utile et non futile. Le seul petit point noir est que l’humain n’en a pas du tout envie.

Notre monde se berce d’illusions, voulant faire croire à un Eden imaginaire. En tête, de faux écologistes politiques, suivis de faux écologistes scientifiques relayés par leurs perroquets médiatiques.

Ce n’est pour eux qu’un nouvelle façon de gagner le pouvoir, de récolter des financements, ou de faire de l’argent à bon compte.
La « taxe carbone » en est aujourd’hui le meilleur exemple: quelques profiteurs ont été arrêtés (pas les gros bonnets), pour trafic de CO2 imaginaire !


Le point sur les biocarburants; Le bioéthanol pour moteur à essence, obtenu soit par fermentation de sucres (canne à sucre, betterave), soit par distillation d’amidon (blé, maïs); le diester ou ester méthylique d’huile végétale (EMHV) pour moteur diesel, issu d’une transformation d’huiles végétales (colza, tournesol…); et enfin, l’huile brute végétale (HVB), également pour moteur diesel, obtenue par pressage à froid de graines de colza ou de tournesol. Ce dernier, produit directement à la ferme, est déjà largement utilisé par les agriculteurs mais n’est pas répertorié en France comme carburant, contrairement à l’Allemagne ou à la Belgique. Il y a maintenant un carburant SP95-E10 à la pompe, qui peut contenir jusqu’à 10% d’éthanol en volume ou son équivalent ETBE.



Ecologie commerciale et industrielle.

On ne fait pas de l’écologie en utilisant simplement des matériaux qui se dégradent naturellement. Ni en réduisant l’émission de gaz qui en réalité augmentent et vont augmenter encore bien plus, sans parler des nouveaux dont on ne parlera que dans un siècle. Le diesel n’était-il pas propre avant qu’on ne découvre ses micro particules très nocives ? Ainsi l’aviation n’était pas concernée par les réductions d’émission : sa « production » a augmenté de 87 % en peu d’années. Je ne vois pas, en dehors des discours comiques, ce qui pourrait enrayer la progression. Hormis tomber dans le catastrophisme.



De grands programmes nationaux ou internationaux sont engagés afin de rendre recyclable ou de réduire les nuisances ; c’est un pas. Qui consiste à ne pas restreindre la consommation, car alors, c’est la régression. Qui l’accepterait ? dans la perspective d’un chômage chronique et de sous-emplois, on est tenté de dire personne!! or c’est bien la consommation qu’il faudrait aussi réduire pour revenir à des matériels qui durent. Personnellement, ça ne me dérange pas parce que je fais partie de ceux qui n’ont pas pu gaspiller étant jeune. Il me semble que ça a vraiment commencé avec l’invention du walkman? enfin c’est un repère. Parallèlement, il faut restreindre l’appétit de la finance, et mieux répartir les bénéfices. Ce n’est pas du communisme, car chacun sait qu’il n’y a eu aucune crise pour raison économique, même si la concurrence est rude; toutes sont des coups ou des crises financières scandaleux, y compris le premier choc pétrolier; et l’on a récompensé leurs auteurs en les refinançant à coups de centaines de milliards. Chacun sait ce que l’on aurait pu faire d’utile avec.

Au lieu d’interdire, on taxe; tout. Il n’y a pas de mois où l’on ne voit pas suggérer une nouvelle taxe « sociale, écologique ou d’assistance ». Elles seules méritent le terme de « durable ».

L’économie durable, ce n’est pas le jetable ! 

Cette orientation désastreuse est difficile à combattre en raison des bénéfices qu’elle génère et des emplois qu’elle représente. Et quand on parle d’emplois, tout le monde approuve et dit: ne touchons pas à cela. Même à la mafia et à la drogue ? ce sont des emplois. je vous fais toucher la limite, car on excuse vite l’inexcusable. Même Et ça empire. Le problème est que l’emploi lui même devient jetable. J’entendais dire, à la suite de l’attaque des deux tours américaines, qu’en raison des produits, dont l’amiante en forte présence, l’environnement était devenu très dangereux. Quelques voix se sont élevées en vain. Bien des y ont perdu leur santé, ouvrant la porte au cycle infernal (famille, maison). Car ils étaient 30.000 à déblayer ! Rien n’a été fait pour eux, car disait le rapporteur, la santé est là-bas un bien de consommation comme un autre. Voilà vers quoi nous entraîne l’économie de marché et une « certaine façon de concevoir la mondialisation. Je ne milite pas, je suis âgé et râleur. Je ne souhaite pas revenir au feu à allumer avec un bâton, ni à me tremper sous un abri précaire en me gelant et en m’inquiétant du prochain repas. Je ne suis pas un doux rêveur comme les écologistes qui ont du reculer sur leurs avancées, car l’économie est bien là et il faut faire avec.
Si l’on pouvait tout recycler proprement sans production aucune de produits embarrassants ou nocifs, je trouverai moins à redire sur la surconsommation, encore qu’elle complique notre vie et que l’on n’aime pas jeter inutilement.

On ne consomme pas, on consume !  (le mot, déjà ancien, n’est pas de moi)

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Ecologie, Economie: LE GRAND GASPILLAGE
On ne s’attaque pas « au petits gaspillages courants », car ce serait risible. il faut du lourd !

C’est bien dommage. Les exemples fourmillent et voir la liste de nos fournisseurs sur l’ordi me donne le tournis !  Alors rions: La montre, les cadeaux, l’habilement, sont devenus des objets de consommation courante. On ne répare plus et quand le cendrier est plein, on change de voiture, selon un sketch humoristique. Ce qui n’empêche pas d’être abordé pour donner l’heure !

Des T-shirts de 15 ans d’âge sont en meilleur état que ceux d’un an. Les nouveaux se déforment et s’abîment très vite. Ils sont jetables. La mauvaise qualité (prions pour les pauvres), est exorbitante.
Produits médicaux, cosmétiques, ménagers miracles pullulent (leur danger est parfois dénoncé). La vidéo à la télé ou au cinéma est incitative « versez largement, vous pouvez en mettre ». Comme les doses de whisky dans les films.

Bien des emballages sont inutiles, mais rien n’est réellement fait pour les limiter. Il y a bien quelques actions, ci et là. Des graines, des vis au détail. Il est vrai qu’il y a le problème du vol, de l’hygiène, du transport. C’est la justification d’une organisation commerciale.



Le cycle infernal du consommable : stylos avec si peu d’encre qu’ils sont vides après quelques pages. Il était pourtant beau ce stylo « vision », à demi transparent, aux reflets nacrés. Pour mieux tromper, sa réserve d’encre visible est contenue entre deux parois, de sorte que ce que l’on voit, n’est qu’un film mince d’encre, comme ces verres d’enfants à double parois où nagent des poissons.

Avez vous vu le désarroi d’une mère de famille à la rentrée scolaire devant les dizaines de mètres de produit sur deux mètres de haut ou plus ? Est-ce raisonnable 10 mètres de choix de stylos ? sans parles des gamins qui ont leur mot à dire et sortent frustrés.

La clé de la surconsommation, c’est comme les taris d’avion ou SNCF, il n’y a plus d’historique, plus de référence, plus de repère. La machine testée, vous ne la trouverez probablement jamais. La profusion engendre la confusion et l’abondance peut engendrer beaucoup de médiocrité. Ca ne vous énerve d’être constamment occupée à acheter inutilement ?

A qui la faute ? là, nous touchons au point sensible, car sans les acheteurs et leur futilité, « ILS » ne nous grugeraient pas si facilement. « ILS », c’est donc aussi « NOUS » !



On produit le lait le plus cher du monde en faisant pousser de l’herbe dans le désert, que l’on arrose en dessalant d’abord l’eau de mer (le pétrole coule à flot dans ce pays béni du dieu Energie). Après tout, on fait bien pousser du maïs partout dans le monde et les pays sous développés, alors qu’il est peu énergétique mais grand consommateur d’eau ; il lui faut 450 litres d’eau par kilo de grains, et cela au cœur de l’été, en période souvent sèche. On cultive dans les mêmes conditions fruits et des légumes dans des pays ou les habitants manquent cruellement d’eau. Bien des agriculteurs souhaiteraient revenir à une meilleure répartition des cultures, allant de pair avec les ressources locales en eau.

 En écologie et respect de la planète, on ne parle jamais des militaires, avec tout ce qu’ils ont lâché et lâchent chaque jour un peu partout dans le monde – dont partie pour leurs seuls essais – comme pollution, gaz à effet de serre, produits chimiques, émanations nucléaires, têtes d’obus radioactifs et je ne fais sans doute qu’effleurer le sujet. Leurs recherches sont sûrement effrayantes.
Pas non plus des fusées qui expédient presque quotidiennement, à grand coup de carburants hautement nocifs (poudres, hydrazines..) d’innombrables satellites également bourrés de produits nocifs. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les exclus de la gêne.

Cependant, paraissant tout ignorer du problème.. les très riches de nos pays – particuliers, sociétés, institutions – continuent à exiger les meilleures pierres, les meilleurs métaux, les meilleurs bois pour couvrir des milliers de mètres carrés, ne se privant en rien, pas même de faire travailler pour presque rien les malheureux qui leur permettront de porter les plus beaux habits, les plus beaux bijoux du monde. La liste serait longue ~~~~~~~~~~

Cependant, paraissant tout ignorer du problème.. les militaires répandent partout les bonnes traînées de leur avions, fusées, camions et chars peu économes; ils répandent des métaux lourds de conséquence, des produits toxiques qu’ils taisent, et pratiquent des manipulations d’animaux guerriers ou détecteurs, élaborent des organismes hautement dangereux au risque de grave pandémie. Ils  saturent airs et mers de puissantes et pénétrantes fréquences électromagnétiques, sans avoir à se justifier auprès de leurs victimes, animaux et nous-mêmes. La liste serait longue ~~~~



Cependant, paraissant tout ignorer du problème.. les scientifiques multiplient leurs découvertes de nouvelles molécules synthétiques – les pires – et manipulent gaiement pour un monde meilleur, que nous pourrions encore croire si ils ne avaient pas trompés si souvent: « avant, on croyait que.. mais maintenant, on sait ». Deux phrases tournant en rond, depuis des siècles et des siècles ! Leurs moyens leur confère une immense supériorité devant tous ceux qui en manquent tant. La liste serait longue ~~~~~~~~~~

Cependant, paraissant tout ignorer du problème.. malgré les réunions d’autosatisfaction internationales périodiquement organisées à grands frais, grande pollution, et très petits effets, le monde poursuit son avancée, accroît sa population, produit et produit encore chaque jour ses nouveautés commerciales et ses tas de déchets et tout se passe donc partout comme si rien ne se passait. La liste serait longue ~~~~~

La finale..

Syndromes de l’île de Pâques et du Père Noël. Un petit livre plein de bon sens a été cité lors d’une émission de « terra terre » (France culture), « Le syndrome du père Noël ». Il évoque le comportement stupide de l’humain qui, incapable de la moindre prospective malgré les prétentions de ses analystes et projectionnistes sans lumière, ne voit rien venir ou ferme les yeux pour ne rien voir. Car depuis l’âge de six ans, écrit l’auteur, on ne croit plus au père Noël, mais tout le monde fait comme si de rien n’était.

Il se trouve que la veille (12 01 2007), il y avait eu un reportage de Thalassa (FR3), sur un atoll, pas très éloigné de l’Australie, où, après avoir exploité toutes les ressources en phosphates et tout dépensé, après avoir outrageusement emprunté, s’être richement et équipés, ouvert des lignes aériennes à la manière de rois africains et voyagé, après avoir fait la fête et ne s’être privé de rien, les habitants se sont retrouvés ruinés, quelques uns survivant dans la misère, au milieu des carcasses rouillées de leur splendeur passée, voitures, engins de chantiers, appareils domestiques divers, qui parsèment le paysage. Exactement – aux carcasses technologique près – comme la déchéance vécue sur l’île de Pâques décrite par l’auteur, ruinée après la gloire pour cause de surpeuplement et de surexploitation de ses forêts (dit-on).

Pour ses forêts disparues, le même destin aurait frappé Haïti. Et pourrait en frapper tant d’autres pour cause de réchauffement climatique.

L’auteur ajoute que toutes les études sont biaisées, par ce qu’il nomme « la dilution », qui étend une recherche jusqu’à ceux qui ne devraient pas y être inclus, afin de réduire artificiellement le pourcentage de méfaits constatés par d’autres. Il cite aussi de remarquables Instituts comme L’INRA, lequel fait des études extrêmement sérieuses: il a prouvé que les poules étaient plus heureuses en cage (dimensions d’une feuille A4). On devrait y mettre celui qui l’a prouvé, pour étudier son cas personnel. Car la morale de l’affaire ne se pose pas ainsi, surtout avec ce dont on les bourre pour qu’elle survivent ! Mais comment nous souhaitons traiter les animaux que nous consommons !

Une autre bonne nouvelle a été annoncée: rien ne prouve scientifiquement (ça fait classe) que les oies souffrent du gavage pour nous offrir leur foie malade. C’est vrai ! elles en meurent gaiement, j’en ai entendu rire. Gaiement, c’est aussi ce qu’affirment des chercheurs qui se sont posés la question, très naturelle, de savoir si les crustacés, du genre langouste, souffraient d’être plongés vivants dans de l’eau bouillante. Sacré farceurs (*). Et si on les mettait en cage, si on les gavait, si on les plongeait dans l’eau bouillante afin de recueillir leur avis, puisqu’ils ne semblent pas vraiment comme tout le monde ?
(*) Cette question peut être posée de façon plus sérieuse, en évoquant d’autre facteurs tels que la syncope. voir « Physique 3 » effectuer une recherche sur « la douleur ». (essayez la frappe simultanée des touches Ctrl + F)




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