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dégâts, déchets, désordre ; faire le tri, mais pour clarifier ! – pollution des terres et des mers – consommation, production, coût de l’inutile, gspillage.. – protection de l’environnement ; habitat, cultures, mares, forêts.. – pays ruinés par le progrès ; inadéquation du progrès imposé par l’occident – histoires d’eau ; barrages et deltas, cellules solaires, gaspillage – énergies historiques dont le nucléaire (déchets, démantèlement) – énergies renouvelables, pas forcément inépuisables – produits chimiques et biologiques ; innombrables et inconnus – produits radioactifs, là où on ne les soupçonne pas
L’agitation médiatico-politique qui en résulte nous coûte très cher pour des effets tout juste « cosmétiques ».
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Notre beau monde évolué et fier de l’être ne sait plus quoi faire de ses déchets : dont téléphones, PC et écrans, électronique, chimie, bateaux à démantèler..). Il les expédie donc vers les pays accueillants, tels que l’Afrique ou l’Inde, empoisonnant ceux qu’ils exploitent déjà pour leur main d’oeuvre à bas coût et leurs matières premières. (affaire des décharges d’Abidjean et des maladies). A l’occasion, ils détruit aussi leur milieu naturel (pollution d’hydrocarbures du delta du Niger),
« là-bas », on trie à main nue nos déchets, parfois dangereux, sans masque, à proximité d’acide ou autres produits nocifs en bidons à ciel ouvert..
Nouveau venu, le réseau Internet et ses DATA CENTERS, avec son nuage (le cloud), moins aérien que l’on croit. Un tout qui consomme de plus en plus d’électricité et chauffe tant que Microsoft expérimente le refroidissement d’un groupe de serveurs en les plongeant dans la mer au Nord de l’Ecosse (2018, 35m de profondeur).
A terme, en incluant cette initiative, la consommation globale en biens des pays riches serait à multiplier par trois si les deux géants Chine et Inde parvenaient au niveu des ocidentaux les plus riches.
Bien qu’impactés par le COVID, les transports générés par l’industrie et le commerce mondial croissent sans cesse. La relocalisation permettrait d’en réduire un peu l’importance, ainsi que l’allongement de la durée d’usage des matériels, mais on le comprend, la course aux énergies de tout poil n’est pas près de fléchir, même sans le scénario catastrophe de l’émancipation des pays pauvres. Hydrogène ou pas, il faudra utiliser toutes les ressoures.
Encore serions nous confrontés à terme, à une réduction sensible des vents et des courants dont nous ne pouvons aucunement imaginer les effets pervers. On en rit ? on en riait aussi il y a cinquante ans alors que l’on commençait à peine à déverser nos produits et plastiques dans les rivières et la mer.
Les déchets Le maire d’une grande ville américaine s’est lancé dans le recyclage intégral de tout ce qui peut l’être. Il n’en pouvait plus d’avoir à caser une colline de déchets chaque jour.
La ville n’était que plages de rêve et mangroves. Ce n’est plus qu’un entassement de béton et de golfs qui ont eu raison de 50% de la barrière de corail en trente ans.
400 tonnes de déchets sont déchargés journalièrement à la périphérie de la ville, au beau milieu des quartiers pauvres. Journal du dimanche, 28 novembre 2010.
On demande des déchets ! Suéde. Après avoir misé sur le recyclage, le compostage et l’incinération pour chauffer ou produire de l’électricité, les suedois doivent désormais importer des déchets car ils n’en ont plus assez.. Ils en achètent. Mais d’autres sont tentés par l’expérience.. Allons nous priver les pauvres de nos déchets ? c’est ça aussi, l’écologie économique.
Crée en 2003, l’association « Terre de liens » s’est dotée d’une société foncière d’investissement, soutenue par des actionnaires, La Fondation de France et la NEF. 20 fermes ont été acquises, 21 sont encours d’acquisition et 50 paysans ont été installés ou maintenus dans leur activité bio.
Un chercheur à l´INRA a publié « LA GUERRE AU VIVANT », titre qui donne clairement le ton.
Je cite : « le mot OGM a été inventé par Monsanto dans le cadre du brevetage du vivant, pour dissimuler On prolonge donc le système des pesticides créé depuis la première guerre mondiale avec les gaz de combat, dont ils sont dérivés ; tout est nettoyé mais le ravageur est éliminé, puis devient résistant et il faut augmenter les doses etc.. C´est une course qui réduit la biodiversité, donc on a recours à d´autres produits chimiques, et c´est la fuite en avant, une spirale ». |
Avril 2013.
Tout ce qui faisait le bonheur des yeux, mais aussi l’équilibre de la biodiversité, n’est plus qu’une immense étendue où ne pousse que l’espèce sélectionnée ! Un désert a été ainsi crée en Californie. L’arrivée du tracteur a permis l’essor des grandes plaines de l’Ouest américain, mais les successeurs de pionniers ne prirent pas garde à la nature du sol, ni au climat, particulièrement sec et venteux, et pensèrent pouvoir accroitre grandement les récoltes. Ils labourèrent tant pour accroitre les profits, que les vents finirent par emporter toute la terre labourée, transformée en poussière. C’était dans les années 1920. Les privations qui en résultèrent conduisit au crack boursier de 1229.
1/ il prête de l’argent à un taux élevé – 2/ on lui fait vendre les bijoux de famille, je veux dire qu’il doit se débarrasser des fonctionnaires et ds toutes ces aides sociales qui coûtent si cher, ce qui permettra aux USA de prendre plus facilement possession du pays (une fois privatisé)
3/ le pays est contraint d’acheter des équipements bien définis –
Ce n’était pas le FMI, mais j’ai connu ce genre d’aide, dont des camions équipés pour la transmission TV, que les autochtones vidaient dans le désert , pour transformer le camion en tranrporteur. Le matériel professionnel valait une fortune, mais inutilisable et invendable.
Il y avait aussi des liaisons hertziennes qui ne fonctionnaient pas fautre d’approvisionnement en fuel pour l’alimentation électrique.
La production intensive ruine les sols et les ressources en eau, et renvoi dans les villes des hordes de mendiants, ex-ouvriers agricoles vivant jusqu’alors d’un petit revenu. Le pays ne s’en remettra pas de sitôt.
On agit lorsqu’il y a un drame conséquent, mais on ne fait rien pour les petites diffusions répétées de petites quantités, qui s’accumulent dans l’organisme et finissent par devenir pathologiques, comme cela s’est produit autrefois chez les pêcheurs japonais de Minamata, empoisonnés lentement au mercure des poissons. « Au Grenelle » de 2007, on a soigneusement évité d’évoquer les sujets qui fâchent. On pollue à tous les niveaux, villes, industries, tourisme. Pour les médecins, le doute longtemps entretenu a désormais disparu. La pollution de l’air, des aliments, et d’un peu de de tout, est peu à peu prouvée. C’est une nouveauté à souligner. Il y a des lieux où l’on dénombre jusqu’à 50 % de cancer en plus de la normale, des anomalies à la naissance, de la stérilité
Les sols sont gorgés de PCB (huile d’isolement des transformateurs EDF, comparable au pyralène), de dioxines, de métaux lourds et autres bonne choses.
Bien que mêlés aux dépôts des fonds marins, ils ne sont pas inoffensifs pour autant.
Les PCB sont des pesticides interdits. Ils ont été largement utilisés et il y en un peu partout et dans tout.
Bien sûr, on parle surtout des engrais et des pesticides, des lisiers qui recouvrent d’algues vertes le littoral breton jusqu’à « la Bretagne proche » (haut de Loire Atlantique). Il y a longtemps, j’avais photographié des coquillages, des petites algues, des anémones même, demeurées dans les creux des rochers de Quiberon, à marée basse. Il n’y a plus rien d’autre désormais qu’une seule espèce de bouillies d’algues. Pour être honnête, j’ai revu quelques anémones au Croisic, moins belle en teintes; des rescapées ou une mutante ? d’une seule, on est passé à de nombreuses, mais c’est variable. A partir d’octobre 2006, plus loin, près des flaques d’eau à marée basse, nous y avons vu de petites colonies d’anémones beige légèrement rosées. Par contre, les petites algues fines et délicates, comme nous en avion vu à Quiberon, ont disparu. |
Incroyable mais vrai. Dans l’ouest Canadien, archipel de Broughton :
Les courants marins de l’Atlantique charrient des nappes filamenteuses composées d’on ne sait quoi et d’un peu de tout, dont de minuscules billes de polystyrène qui tuent à coup sûr les animaux marins qui les ingurgitent. Dans bien des mers, les sédiments sont gorgés de PCB, des dioxines, des métaux lourds et autres bonne choses. Bien que mêlés aux dépôts des fonds marins, ils ne sont pas inoffensifs pour autant.
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Il dépose ses PCB et autres saletés sur tous les terrains qu’il arrose, et finit par la mer. Comme pour le Rhin, on attend la catastrophe majeure, rien de sérieux n’est entrepris ou presque afin de le dépolluer. Industrie et coûts obligent.
En Australie, où l’on vient de découvrir que les engrais se concentraient près des côtes, notamment près de la grande barrière de corail, ce qui favoriserait la multiplication de l’étoile de mer dévoreuse de corail.
Toujours en Australie je crois, on a observé que certaines algues se protégeaient des parasites. Les chercheurs ont isolé leur mode d’action et pensé aux coques de bateaux qui polluent énormément la mer avec le produit au plomb que l’on passe sur la partie inférieure des coques (antifouling). Le résultat semble extrêmement efficace et de surcroît durable (bien plus que la peinture). |
« Les compagnies pétrolières n’attachent aucune importance à nos vies »; déplore Williams Mkpa, chef de village à Ibeno. « Elles veulent notre mort. En deux ans, nous avons subi dix marées noires et les pêcheurs ne peuvent plus nourrir leurs familles ! C’est intolérable ! »Avec 606 champs pétrolifères, le delta du Niger fournit 40 % du total des importations américaines de brut. C’est la capitale mondiale de la pollution pétrolière. L’espérance de vie dans ses communautés rurales, dont la moitié n’a pas accès à l’eau potable, est tombée à 40 ans à peine depuis deux générations. Les pétroliers et le gouvernement veillent à ne pas divulguer l’information. Cependant, si l’on en croit deux grandes enquêtes indépendantes réalisées ces quatre dernières années, il s’en déverse par an dans la mer, dans les marais et sur terre, jusqu’à 1,5 million de tonnes de brut – soit cinquante fois la marée noire provoquée par le pétrolier Exxon Valdez en Alaska. Les géants de l’industrie violent les droits de l’homme. Les autorités nigérianes ont recensé officiellement plus de 7 000 marées noires entre 1970 et 2000, et 2 000 grands sites de pollution, la plupart touchés depuis plusieurs décennies. Des milliers d’autres, plus petits, attendent toujours un hypothétique nettoyage.
Plus d’un millier de procès ont été intentés rien que contre Shell. Une lourde condamnation a finalement été prononcée contre le groupe pétrolier anglo-néerlandais qui, après avoir nié toute responsabilité, a fini par reconnaître sa culpabilité dans la région Ogoni.
Plus de 280 millions d’euros devraient être versés pour restaurer les milieux naturels et indemniser les pêcheurs.
Cependant, les populations locales craignent que cet argent soit mal employé.
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Le commerce, étendu aux espaces accessibles de l’époque, date de toujours. Le commerce effréné récent est devenu un acteur financier. Confronté à une concurrence auvage, il peut conduire aux pires abominations, pour l’homme et ses animaux. Tel est le cas pour l’élevage intensif et ses transports, souvent dénoncés : ici on élève en masses compactes, là on abat, là on découpe, là on emballe, ceci sur de très grandes distance. Abbérant. Pour le mauvais traitement des bêtes, le coût réel final ou le CO2. Des vaches bretonnes sont abattues en Allemagne, puis leurs quartiers vont je ne sais où.
Une écologie sincère et cohérente ne devrait pas légaliser un trafic de vente d’oxyde de carbone, « jugé être le seul moyen pour faire baisser le taux de CO2 » qui pourtant, ne cesse de s’élever ! Elle doit fédèrer les nations, dont leurs dirigeants. Pour accroitre les emplois, l’écologie devrait proposer des projets de substitution, des matériels durables (ménager, machines, voitures..), et maîtriser le progrès. Que gagnons nous avec notre modèle de société technico-financière ? des trouble sociaux incontrôlables qui coûtent cher !
Assurer une réorganisation du travail équitable. Exemple : conserver une voiture de 5 à 10 ans réduirait le nombre de modèles et fausses innovations, donc la nécessité de tant de robots pour faire place à plus d’employés. Sommes nous vraiment pressés de remplacer tous ces employés par des machines. Quelle force occulte pousse à cela ? LA FORTUNE QUE PEUVENT SE FAIRE QUELQUES UNS.
Limitr les revenus excessifs, en premier lieu financiers.
Un premier signal du changement pour ces QUELQUES UNS serait de restreindre les transations boursières en commençant par y supprimer les énergies et l’alimentation, car tel était le cas à la création de la bourse. Celle-ci devait faciliter la création d’entreprises et non l’objectif de les revendre, ou de prendre le contrôle d’autres convoitées, ce qui est le cas actuellement !
Bref, vous l’avez deviné, ce sera très très difficile, car la production provenant du monde entier, cela nécessiterait un consensus bien improbable. Le modèle suedois ? c’est celui d’un petit pays, inapplicable aux autres. De plus, il a du s’incliner et a même perdu le contrôle de son fleuron, Volvo !
Pareil revirement, en douceur, ne pourra venir que de la volonté des peuples eux-mêmes. Ils pourront seuls déterminer dans quel domaine, avec quels moyens, dans quelle mesure ils pourront agir. Aucun gouvernement ne pourra jamais y parvenir, sans une désastreuse révolution.
Est-ce à dire que c’est impossible ? Non, il nous faut seulement maîtriser le progrès. Modifier nos habitudes de consommation quotidiennes. L’isolation des bâtiments constitue aujourd’hui le meilleur exemple passif, du moins en apparence, car le béton devrait être limité aux seules structures, ce qui est une tendance; mais les matériaux matériaux composites de remplacement tardent. La brique serait déjà bien meilleure, mais elle est chère et fragile. Eh bien, quelques années après avoir écrit cela, elle revient !
L’isolation fait économiser l’énergie, mais il faut s’enfermer, ce qui est mal.
Les éoliennes, hydroliennes, convertisseurs thermiques et solaires, devraient remplacer une part de l’électricité des centrales, à combustible fossile ou nucléaire, et non fournir un supplément, en gardant à l’esprit la régulation de notre consommation, ce qui est loin de la réalité. La France vient d’innover avec sa première hydrolienne flottante qui semble présenter de nombreux avantages, dont un entretien facilité et moins coûteux. ; une solution envisagée serait la fabrication d’hydrogène sur place. On pourrait ainsi les installer assez loin des côtes, car les câbles électriques sous-marins génèrent trop de pertes, même si le courant électrique est transformés en courant continu comme cela a été fait dans les Pyrrénées).
La promotion du biocarburant en a été l’exemple parfait, avec comme résultat, la conversion immédiate du secteur alimentaire : champs aux cultures réaffectées, forêts rasées pour de l’huile palme, flambée des prix de l’alimentaire, dont l’huile, base alimentaire des pauvres, entraînant le manque de nourriture en raison de son coût ! oh, nous les riches occidentaux n’en avons pas trop souffert, sinon nos pauvres, pendant que d’autres faisaient fortune à la Bourse, autres spéculations diverses, trafics financiers divers. Comment qualifier cela : meurtres en série jamais reconnus, ou « dommages collatéraux », qualificatif étrange d’une dirigeante américaine paraissant regretter les souffrances du peuple irakien, pourtant innocent. La honte.
LE TRAVAIL ET LE SALAIRE
J’ai cité la Suède « ancienne » des années antérieures à 2000, un pays en apparence généreux mais également dur et contraignant, qui ne s’était pas appuyé sur la fonction publique, contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais contrôlant son secteut privé, dont ses revenus et salaires !
Dans cet esprit, avec plus de souplesse, on pourrait imaginer un contrôle des salaires et revenus qui, pour commencer, s’attacherait à juguler une inflation incontrôlée dans quelques domaines dont certains sports qui laissent murmurer qu’il pourrait s’agir de blanchiment d’argent ! Acheter er revendre sans cesse des joueurs en augmentant à chaque fois la transaction ne me paraît ni sain ni justifié.
C’est le prix du talent, disait Alain Delon, très bien payé partout. C’est justement cette approche qu’il convient de combattre, sans l’étouffer. Talent ou pas, meilleur de la classe ou pas, les plus mauvais métiers où l’on peut se briser le corps sinon perdre sa vie sont les plus mal payés, sinon pas payés du tout (secours et sauvetages divers, humanitaire etc.)
Si le travail ne se partage pas, contrairement à une théorie que je repousse car le travil naît souvent de l’initiative individuelle, je pense que ses revenus eux, peuvent l’être partiellement. La solution du partage par l’imposition est la plus mauvaise méthode qui soit. Mal acceptée ou pas du tout, elle génère la tricherie, y compris au plus haut niveau.
Le partage par l’imposition était le cas de la Suède ou celle-ci pouvait dépasser les 100% dans sa tranche supérieure, parvenant à un injustice flagrante : un directeur EDF vivant dans un petit appartement pouvait alors gagner moins qu’un de ses employés percevant quelques heures supplémentaires ! Pareils exemples ne sont jamais relatés par quiconque lors de l’étude des particularités d’autres pays et je l’ai su à l’occasion d’échanges, par un ingénieur EDF voisin.
L’on peut facilement comprendre que si l’on gagne deux millions, en perdre un soit très mal ressenti, c’est humain. Je sais ce que vous pensez : comme moi, vous aimeriez bien être dans ce cas et ne gagner qu’un million ! mais une fois installé dans le système, on change d’avis. Voilà le premier point, ne pas vouloir trop aller contre nature car c’est pardu d’avance. Le Président Hollande l’avait tenté et a du battre en retraite comme ses pairs pour d’autres tentations. TOUCHE PAS AU TRES RICHE ! Ceux-là, on les cajole comme un Emir qui élève un grand arbre de Noël avec de vrais diamants dans les branches (vrai, selon un touriste).
Ma solution théorique est donc dans son principe, de limiter certains gains plutôt que de les imposer, revenus financiers en premier, en arrachant les coeurs. De fait, un certain nombre de lois « d’optimisation » ou de tolérance (négociation à Bercy..) sont faites pour limiter les dégâts chez les personnages les plus en vue.
Suite au ravage d’une partie de leur côte et à leur terrible catastrophe du nucléaire, les japonais se sont mis à économiser et pensaient pouvoir s’en sortir en vivant plus chichement, mais plus heureux. Ils ont empêché de réactiver la majorité des réacteurs. En vain. Peu à peu, l’Etat veut tout remettre en marche ou peu s’en faut, pour éviter une récession économique très grave, mais aussi le risque que court un état faible.
Démantèlement du nucléaire. La banque allemande KFW a remis un rapport sur le coût de la sortie du nucléaire en Allemagne : c’est assez édifiant : il fallait investir 250 milliards d’euros pour faire passer la part de l’atome dans la production d’électricité de 22 % à 0 % d’ici 2020, en la remplaçant par de l’énergie renouvelable. Je ne sais pas si ils sont à 0% mais la plupart des centrales seraient à l’arrêt. Ce ne sont pas les énergies renouvelables qui ont comblé la manque d’électricité, mais leurs centrales à charbon réactivées. Demeure leur problème de charbon (carbone, mais aussi de santé impactée je crois)
La part de production d’électricité d’origine nucléaire n’a pas dépassé 40% en Allemagne, contre 75/80% en France. Leur stockage de déchets est extérieur, dans de grands cylindres horizontaux qui couvrent évidemment de belles surfaces. Avantages, c’est bien moins cher que chez nous (on aime ça), c’est accessible, facilement controlable, facilement retraitable si un moyen nouveau perce un jour.
Nous continuons à creuser pour enfouir sans cesse tous nos déchets, car depuis Giscard d’Estaing, la volonté des dirigeants n’a été que d’accroître le nucléaire.
La France n’a d’autre plan que le maintien du nucléaire, au moins « amélioré » par l’EPR, sinon augmenté. On peine à rembourser la dette et tous reculent devant les dizaines sinon les centaines de milliards à investir pour fermer une majorité de centrales. Le lobby AREVA/EDF a toujours été soutenu par leurs pairs du gouvernement, et on débute timidement les énergies renouvelables, sauf à placer des éoliennes n’importe où, le maire recevant des royalties pour sa commune, sans avis des intéressés comme cela se passe dans les pays du nord.
On préfère gaspiller l’argent du contribuable avec la nouvelle génération d’EPR, vendu en Hollande depuis plus de 10 ans, et toujours pas opérationnelle. Et on veut en vendre d’autres. Un scandaleux entêtement pour un immense gâchis (incapacité à mettre au point, paiement de lourdes indemnités de retard).
Ajoutons que l’état de notre parc n’est pas au mieux et que l’on va encore y engloutir pas mal de milliards. Cerise sur le gâteau, le traitement des déchets à La Hague et leur enfouissement. On ne sait plus où les enterrer – à grands frais – ce qui se fait à nos frais (impôts), AREVA-EDF ne paient rien !!
Le nucléaire, ce n’est pas cher, affirment-ils cyniquement, en ayant laissé vieillir leurs centrales, pour lesquelles nous paieront encore, certainement en douce.
En 2015 la Cour des Comptes estime le coût au demi-milliard, soit 20 fois plus que l’expertise d’un acteur de la filiale. Encore une fois les mensonges habituels. Une dalle de béton de 1000 m² sur un mètre d’épaisseur est à démolir. Mais c’est La décontamination généralisée qui complique tout, et les procédures contre toute dispersion. Une fois le chantier de la station de traitement des effluents terminé, la dernière étape sera celle du démantèlement du bloc réacteur. EDF déposera une demande d’autorisation en 2018. Il faut compter encore une quinzaine d’années, en étant optimiste, alors qu’un spécialiste estime le démembrement réalisé à 80%.. Démonstration de l’inertie et l’incompétence gauloise. En 2017, cela fait déjà 32 ans. Si tout va bien, cela fera plus de 50 ans. La France est pleine d’embûches. Tout cela pour une tout petit réacteur (nos autres centrales en ont plusieurs, plus gros. TOUT EST DIT ! chacun doit le savoir. |
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Si le profit du mètre carré n’était pas le maître mot, dans un monde utopique où chacun respecterait l’autre, si il ne fallait pas entretenir à grands frais des populatons nanties ou élitistes qui se multiplient et se soutiennent, augmentant sans gêne leurs revenus, si.. on réserverait plus d’espaces verts dans les centres urbains, en éliminant les coûteux projets genre « trou des halles » à Paris, en réalité gigantesque « trou financier », au bénéfice, comme je viens de le dire, des architectes, décorateurs, artistes, sociologues, gourous ou élus, bâtisseurs enfin car quand le bâtiment va, tout va. Et d’une certaine manière, ilà bien notre sujet, mais compris différemment. Il faudrait enfin « construire convivial », ce qui implique une moralisation de la profession et dans certains cas des syndicats ou élus (HLM, administratif, universitaire..). Nos paquets de lois sont inefficaces contre les malfaçons, la légèreté des matériaux, la qualité des peintures et revêtements car personne n’est responsable de rien. Convivial, c’est à dire avec des locaux utilitaires (vélos, lingerie, bricolage, voiture), tout ce qui change la vie et facilite la communication. Dans les pays nordiques, un schéma se répand rapidement pour ce qui s’apparente à notre lotissement. On gare la voiture à l’entrée, et on finit à pied. Le logement est assorti d’un beau balcon terrasse donnant sur un espace naturel vert, mi jardin, mi parc et il y a des locaux utilitaires. Voilà ce qu’est le social et non pas la maison individuelle à 100.000 euros de M. Brûlot, dont on connaît l’issue désastreuse, mais pas pour tout le monde. |
A ne pas confondre avec la maison flottante, nouvel avenir du pays. Celle là est Ajoutons qu’elle pourrait bénéficier d’une certaine autonomie de production d’électricité (panneaux solaires dans l’état de la technique, éoliennes d’immeubles en projet, ou par recyclage des végétaux). Il y a bien quelques inconvénients; le premier provient des isolants, susceptibles de se révéler nocifs (évaporation intense de produits gazeux). A moins qu’ils soient naturels et très stables, mais on en reparlera dans quelques décennies. Le deuxième est l’étanchéité. Rien ne s’ouvre et j’ai horreur de ça. C’est donc à l’opposé du message qui est d’aérer largement pour assainir l’intérieur du logis, comme cela se pratiquait autrefois, et que l’on entend recommander aujourd’hui pour chasser les vapeurs nocives de colles et autre émanations nocives. |
L’air immobile et non renouvelé est malsain, même si l’air extérieur véhicule pas mal de pollution.
L’air recyclé n’est pas mieux sinon pire (climatisations, ventilations et leurs problèmes de microbes).
Cela me rappelle un livre des indiens chassés par les blancs lors de la conquête de l’ouest américain, dont le premier tome a été porté au cinéma. L’indien vedette, qui allait disparaître sous la poussée
inéluctable de « la civilisation », s’étonnait de voir les Blancs vivre enfermés dans ces casemates sans air et humides. Le troisième inconvénient me paraît provenir de la suppression des cloisonnements (pièces) si l’on souhaite y voir clair partout avec la lumière naturelle. D’où la perte d’intimité qui ne dérange pas trop les nordiques, mais qui nous
insupporte.
Notons aussi que ces habitations sont dans les pays nordiques mais que ce modèle n’est pas nécessairement adapté partout, en particulier dans les pays chauds (voir habitat minimal, naturel, pays chauds.. .
L’inclinaison moyenne du soleil sur l’horizon fait varier sensiblement l’effet de serre. Dans les pays nordiques, le soleil est généralement bas, tapant donc la majeure partie de l’année sur les vitres .. si il n’y a pas un immeuble en face ou une montagne !!. Les durées d’ensoleillement (si il fait beau), sont
également très variables selon la latitude, la longitudes et les saisons. Sans oublier l’altitude et le versant de la montagne. On voit déjà que c’est beau sur un catalogue, mais que la réalité peur être tout autre. Dans les pays tropicaux et équatoriaux, le soleil est le plus souvent au zénith, se levant très
rapidement et se couchant de même. Dans les pays tempérés, comme la France, bien qu’il y ait déjà des écarts entre sud et nord, c’est entre les deux et il
vaudrait donc mieux des vitres à 45 degrés.
Note. Lorsque l’air est en surpression (chauffage électrique), il y a je crois, moins de poussières. La VMC est conçue pour extraire l’humidité et n’a pas le même effet (actuellement pour salle de bain et oilettes). Les poussières ne proviennent pas que de l’extérieur, mais de tout les matériaux et de nous-mêmes, par perte de particules. L’air en surpression peut les évacuer partiellement. La surpression est conçue pour empêcher l’air froid extérieur de rentrer. |
Il paraît, que débarrassés de tout l’inutile, on vit bien mieux.
C’est doux à entendre de la part de gens qui vivent avec un matériel fou (les américains).#fff0f5 Le problème est de tenir le coup dans une société qui ne semble pas vraiment vouloir s’orienter vers l’indigence. Pour l’habitat, je suggère d’explorer la piste des terriers; ils ont à coup sûr des qualités très écologiques. Dans les troglodytes, on est à l’abri des variations de température. Frais l’été, chaud l’hiver. Voila donc le fin mot de l’isolation : avec ou sans inertie. Le mieux est avec, les variations étant lissées. Mais ce sera sans car il faut du massif, donc du lourd isolant (pas de métaux lourds !!; et on ne fait pas d’immeubles ni de tours en pierres, ni même de maisons individuelles, qui d’ailleurs, non ventilées, conservent l’humidité. Sans s’enterrer, on peut déjà améliorer en limitant le béton. Voici le regain de la terre compressée, de l’argile et la paille. Les abris bus en béton non ventilé dans les pays chauds sont une monstruosité, vive la paillote.
ARGILE ET PAILLE. Une vraie maison à vivre pour les modestes. Près de Calais, on fait des logements sociaux à faible coût et de grande qualité avec des briques d’argile et de paille.
Le coût du chauffage est annoncé comme – presque – dérisoire et il n’est pas interdit d’ouvrir momentanément une fenêtre ou une porte car le maître mot est selon l’auteur: Une autre grande qualité, non plus d’économie ou de confort, est la qualité de l’insonorisation, dont on ne parle guère alors que cela rend la vie impossible à tant de gens. |
La recherche sur du massif fin et solide est impensable dans l’état de la technique, ni souhaitable car pour bâtir un grand nombre de logements, on recherche la plus grande légèreté possible. On s’oriente finalement vers des matériaux isolants très techniques, coûteux et surtout légers. La contrepartie est que l’on doit s’enfermer avec sa VMC filtrante, dont les
tubulures et filtres se remplissant peu à peu de saletés et de microbes comme tout ce que la nature ne peut pas purifier.
S’enfermer alors que le message est par ailleurs, a-é-r-e-z ! Ouvrez tout en grand un quart d’heure chaque jour..
LE PROBLEME DE LA QUADRATURE DU CERCLE.
rebâtir la campagne à la ville. En attendant la généralisation de cette folie qui consiste à bâtir sur la terre nourricière et élever les végétaux et vaches en étages, ON VEGETALISE ! Les beaux projets fleurissent partout car, laisser le moindre pouce de terrain non rentabilisé, « viabilisé », est une injure faite à l’urbanisme-fric. Les architectes, les politiques prennent donc à bras le corps ce que chacun de nous aimerait bien voir réaliser à sa manière. De beaux projets. Pour quoi, pour qui, à quel coût ? Des « axes verts », des « coins de nature », des balcons « terroirs », du « sol en étage »; des toits végétalisés (nos ancêtres les connaissaient, il y en a en Norvège (..). voir habitat ancien Tout cela est bien joli, sur le dépliant commercial, alors que Les gens ordinaires sauraient parfaitement ce qu’ils aimeraient avoir. De simples « sentiers de ville » agrémentés d’arbres et arbustes pourraient couper les immeubles, agrémentant la marche et raccourcissant les détours insupportables. Avec de petits coins sympas partout. |
Le retour des arbres et des mangroves.
Il y a des hommes et des organismes qui ne font pas parler d’eux, y compris dans le tourisme « participatif » – et non destructeur – qui apprennent à replanter, tout l’inverse de ce que
préconisent et pratiquent les grands projets, les grandes études de production intensive, qui ne songent qu’à tout raser comme en Europe ou aux USA, maintenant en Asie.
Un nègre a décidé de replanter des palétuviers, constituant la funeste mangrove que l’on élimine à pas de géant partout dans le monde.
Il œuvre pour être compris avec un raisonnement bébête (pour les spécialistes) : avec la mangrove reviennent frayer les espèces et tout cet écosystème multiple dont on parle tant, revient aussi.
Avec donc de quoi se nourrir à nouveau là où il n’y a plus rien.
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Le retour des arbres fruitiers et de menuiserie dans les champs. Des arbres alignés certes, car le tracteur doit pouvoir passer. Mis des arbres quand même et on vient les voir !
c’est tellement agréable. Autrefois le pêcher de vigne alarmait le vigneron en cas de maladie. Les Pêches n’étaient guère comestibles mais on a fait mieux depuis.
Le retour de l’alternance des cultures. Elle permet de détruire les parasites liés à une culture de masse d’une seule espèce. Le retour des protections naturelles entre espèces et des preparats de plantes, les méthodes anti-reproduction des insectes etc, soit l’abandon de ce que notre bonne science avait soigneusement sélectionner en oubliant ce qu’est la vie. Mais elle revient au galop en s’attribuant ce qu’elle ne comprend pas pour tenter de tout diriger. Voir le vin bio dans le vin
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« Les forêts qui subsistent sont des forêts pauvres ». Vouloir y introduire des ours ou des loups est incompatible avec cet environnement trop restreint, et tout aussi pauvre en vie et nourriture.
Pourquoi ne pas y remettre des lions , il y en avaient autrefois (voir Fondoc 2).
A Hawaï, comme partout, la forêt recule devant les cultures. Le Brésil mis à part – bien entamé – il n’y aurait plus d’autre grande forêt primaire sur la planète. Un peu en Afrique équatoriale, avec ses pluies qui rendent d’immenses espaces impénétrables. On achève actuellement les arbres géants d’Afrique, dont au Gabon, le mieux loti, et l’Asie pour faire des meubles, des portes, des panneaux de luxe et des parquets d’essences rares. Parfois sur des surfaces de deux mille mètres carrés que s’offrent quelques richissimes.
Faute de jungle, les quinze millions d’habitants de New Delhi viennent d’accueillir bien involontairement près de 5.000 singes, lesquels ont envahi la capitale à la recherche de nourriture, jusqu’aux commissariats de police.
Il faudrait donc leur ouvrir des « garderies » car la prison pour singes, qui existe en banlieue de Bombay est .. bondée et les autres états voisins qui ont encore un peu de forêt, les refusent.
Ils sont
Forêts de Bornéo, qu’êtes vous devenues ?
L’association Bornéo Orangutan Survival Foundation, a acquis des terrains pour y développer son concept.
Les propriétaires qui leur ont vendu le leur ont reçu en échange une parcelle dans une zone encerclant le site, où ils ont produit des cultures de rente, acacias, palmiers à sucre, papayes, caco, piments.
Dans la zone centrale, des équipes ont été embauchées pour planter, d’une part des arbres à croissance rapide et d’autre part, des essences propres à la forêt tropical humide, à croissance plus lente, soit 1600 variétés au total, formant une canopée multicouche.
Ce milieu a pour l’instant attiré 137 espèces d’oiseaux, abrite des orangs-outans et des ours malais.
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Texte d’après
un ouvrage sur les agrandissements par MEB (microscope électronique à balayage).
Les végétaux produisent la totalité de la matière vivante (organique) de notre planète, qui nourrit tous ses animaux.
A elles seules, les forêts en produisent le tiers.
Il y a cependant une correction majeure à apporter car paradoxalement, les végétaux consomment eux-mêmes la moitié de la matière organique qu’ils produisent, alors que les animaux n’en consomment que 3 %..
Parsemé de bouches ouvertes, les pores de la feuille de tabac grossis 570 fois. Ce sont les organes de respiration de la plante, car les plantes respirent – et transpirent – par leurs pores (stomates). Le jour, les plantes décomposent le gaz carbonique de l’air (CO2), rejettent l’oxygène (O) et conservent le carbone (C). L’utilisation de l’énergie lumineuse (photosynthèse, permet cela avec la participation de la chlorophylle (matière verte). C’est une usine ultra complexe dont nous n’avons pas la moindre idée. La nuit, la plante respire en absorbant l’oxygène de l’air et en rejetant du gaz carbonique (ce que nous faisons nuit et jour en respirant). Et comme le tabac n’est pas un modèle recommandable, interdit de plus en public, voici pour compenser une admirable feuille d’olivier dont les poils en forme d’ombrelle, protège la feuille par fort soleil. Feuille d’olivier, « Du visible à l’invisible », par Marie Brossoni, ed Milan. |
Je cite : Quand des bactéries viendront au secours des paysans indiens. Deux projets de biotechnologie mis en couvre à Delhi pourraient se révéler providentiels pour l’agriculture et la lutte contre le réchauffement climatique. Le département de biochimie et de biotechnologie de l’Indian Institute of Technology (IIT), à Delhi, abrite deux projets de recherche particulièrement prometteurs. Depuis deux ans; le Pr Vikram Sahai et son équipe travaillent sur la reproduction d’une bactérie capable d’améliorer la fertilité des sols. « Beaucoup d’Indiens dépendent toujours de l’agriculture comme source de revenus mais, au fil des ans, la production n’a cessé de stagner en raison de la dégradation de la qualité des sols », explique Sahal, qui précise que ces travaux ont d’abord commencé à la Govind Baliabh Pant University of Agriculture and Technology (GBPUAT) à Pant Nagar, dans l’Uttarakhand, où des chercheurs ont découvert une rhizobactérie – un micro-organisme qui s’associe aux racines des plantes – stimulatrice de la croissance des végétaux, baptisée PGPR. Introduite dans le sol, cette bactérie développe une relation symbiotique avec les racines des plantes et commence à se multiplier. Sa présence facilite l’absorption d’azote mais aussi de minéraux tels que le phosphore, que les plantes ont généralement du mal à capter. |
Le TERI (The Energy and Resources Institute) et HIT de Delhi ont rejoint le projet il y a cinq ans. Dans les laboratoires de l’institut, les chercheurs peuvent produire jusqu’à 1 000 litres de solution bactérienne, contenant 35 grammes de bactéries par litre: Les semences de blé, de riz et de légumes secs sont traitées avec cette solution bactérienne, à proportion de 1 millilitre de solution pour 5 kilos de graines, explique un autre chercheur, Krishna Saharan. « Des tests effectués dans les plaines du Gange, au Bengale-Occidental, ont montré que ces bactéries amélioraient la qualité des sols, favorisaient l’absorption d’azote et pouvaient faire augmenter les récoltes de blé de 45 %. Mise en œuvre à grande échelle, cette solution sera très bénéfique, non seulement parce qu’elle coûte moins cher que les fertilisants mais aussi parce qu’elle respecte l’environnement », souligne Sahai. On sait que les végétaux se complètent parfois ou même s’entraident.
L’autre projet, initié par Deepak Dugar et Umang Ru’stagi, deux étudiants désormais diplômés, consiste à utiliser une algue verte qui, par photosynthèse, permet de nettoyer l’environnement.
Les chercheurs ont construit un minibioréacteur à l’intérieur duquel ils ont cultivé une algue achetée auprès de l’lndian Agricultural Research Institute.
Le réservoir où poussaient les algues était muni d’un tube permettant d’y injecter du C02 mélangé à de l’air comprimé.
En haut du réservoir se trouvaient des néons fluorescents. L’expérience fut un succès: l’algue s’était multipliée en consommant du C02 et en rejetant de l’oxygène.
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Il a été découvert que les arbres à palabre d’Amérique centrale et d’Afrique, possédaient la propriété de rendre les sols acides plus calcaires: ils peuvent fabriquer du calcaire (carbonate de calcium) qu’ils stockent dans le sol, réduisant ainsi la quantité de CO2 qu’ils rejettent, après l’avoir absorbé. On pourrait réhabiliter des terres pauvres avec ces groupes d’arbres. | Des dizaines de plants de noyer Maya sont ainsi prévus en Haïti? Cet arbre produit également des noix consommables et appréciés, une sève qui peut être bue et des feuilles consommables par les animaux. Des qualités qui n’ont pas toutes été découvertes par la science, mais bien avant par quelques « sauvages ». |
Le retour de l’eau dans les mares, mais aussi des mares devenues piscines. Je cite : « Ni chlore ni produit chimique.
Dans cette piscine biologique, en Suisse, l’eau est naturellement filtrée par des graviers et plantes aquatiques situés dans une zone de régénération adjacente au bassin de natation. Une eau limpide que l’on partage avec de minuscules poissons, des fleurs aquatiques, et dont viennent s’abreuver les oiseaux qu’aucune odeur de chlore ne fait fuir.
Depuis un quart de siècle, déjà, Autrichiens, Suisses et Allemands se baignent dans des piscines biologiques qui ont tous les charmes des lacs et rivières encore préservés de la pollution.
En France, ces baignades naturelles viennent tout juste d’apparaître, déclenchant un imbroglio administratif dont l’Hexagone a le secret. La piscine bio n’a pourtant rien de révolutionnaire. C’est tout bonnement la nature qui est copiée, l’équilibre biologique d’un lac naturel que l’on reproduit. I’eau du bassin de natation est filtrée par des graviers et plantes aquatiques situés dans une zone de régénération adjacente. Pour faire simple : les minéraux fixent les bactéries utiles, celles qui transforment les matières organiques en molécules assimilables par les graminées aquatiques. Ces dernières puisent dans l’eau phosphates et nitrates, la débarrassant de ses impuretés. Une circulation de l’eau est organisée en permanence, afin d’assurer son oxygénation.
Combloux. « Mais quelle pression sur le village de Combloux, qui se retrouve bien involontairement en position de prouver à l’administration que les
piscines bio ne comportent pas plus de risques en France qu’ailleurs. < L’avenir de ces baignades dépend de nous. On n’a pas le droit à l’erreur< , souffle la mairie, qui reçoit coups de fil et visiteurs d’un peu partout.
Certains maires, propriétaires d’hôtels ou de campings, comptent sur une évolution rapide de la législation.
D’autres se lancent sans attendre, plaçant les Ddass devant le fait accompli. Avec plus ou moins de bonheur.. »
« Au camping Campeole (une chaîne du groupe Trigano) de Saint-Vincent-les-Forts (Alpes-de-Haute-Provence), la piscine verte ouverte l’été dernier fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’interdiction de fonctionnement. Le responsable de la chaîne, Jean-Paul Fournier, est poursuivi pour mise en péril de la vie d’autrui. < Nous recevons beaucoup d’étrangers ravis de retrouver un système qu’ils connaissent. Au laboratoire de l’hôpital de Dignes, ils se sont même étonnés que l’eau soit de qualité potable.< Fin 2006, les ministères de la santé et de l’écologie ont demandé à l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) d’évaluer les risques sanitaires de ces baignades. Lobby chimique. Ailleurs, les Ddass refusent catégoriquement de délivrer une autorisation de baignade alors que les maires, les préfets parfois, et même la région ou le département (qui accorde des subventions pour ces bassins au titre du développement durable) soutiennent les projets. Ce qui n’empêche pas les piscines publiques bio de se construire, et d’être fréquentées, alors même qu’un panneau « baignade interdite » est censé en interdire l’accès. |
Ecotourisme. Aux Bahamas, « l’écolodge » Tiamo a tout misé sur la préservation de la nature.
Ecoutez : « les luxueux bungalows sont construits en bois provenant d’une proche forêt ».
Cherchez l’erreur. Si le bois paraît écologique, la déforestation ne l’est pas.
Pour une petite case d’Ethiopie, chez les Afars, il faut couper jusqu’à cinq cents buis (utilisé localement).
Dans un pays où l’eau fait tant défaut, où la végétation y est rare et précieuse, c’est catastrophique.
Ils tentent maintenant de construire en pierres.
Automobile et circulation. Il y a une contradiction par le fait de la réduction ds émission de produits nocifs par les automobiles, résultats obtenus pour partie par la réduction du poids et de la consommation, et l’ingénierie du réseau qui qui concourt à faire consommer beaucoup plus !
Cela par les redémarrages-accélérations qui consomment énormément.
Laboratoires de produits de beauté, chimistes de la santé, ONG douteuses, nous sommes bien loin des chamanes et des sorciers qui allaient collecter quelques plantes dans la forêt. On se presse désormais pour dégotter et voler si possible les derniers secrets qui subsistent ici et là, dans les contrées reculées où vivent encore quelques « sauvages » qui n’ont pas encore été expulsés. Et là se rencontre le pire « Certaines ONG permettraient à des géants de pratiquer la bioprospection dans les zones qu’elles sont censées protéger » (le Monde, juin 2007). « l’une d’elles, le leader mondial (Washington), réunit près de 300 donateurs parmi les plus prestigieux de la planète », avec des noms très connus pour leur engagement écologiste (banques, groupes pétroliers, informatique, chaînes de restauration rapides, chimistes, parcs de loisirs, aviation etc. Elle exercerait « la surveillance et les recherches avec le soutien de satellites ». Outre les laboratoires pharmaceutiques et ceux de biotechnologie, des groupes occultes y seraient associés malgré les démentis, car « la recherche de pétrole pourrait bien y être incluse ». Bref, elle agit au plus haut niveau de l’Etat. « Son rayon d’action s’étend chaque jour, une quarantaine de hotspots de biodiversité, ces zones protégés de la planète choisies pour la richesse de leur flore ». |
Ce mouvement s’adresse aux familles aux villages et tente de créer un réseau de jeunes leaders africains susceptible de relayer et d’appuyer ces principes. Nous sommes sûrement nombreux à penser la même chose. En premier lieu que les grandes messes internationales ne règlent rien des véritables problèmes, et font gaspiller un peu plus d’argent. A l’évidence, ceux qui tirent profit de la situation sont assez mal placés pour la résoudre. Et donc que le changement ne peut venir que de petites évolutions locales adaptées, respectueuses du tissu social. L’exemple des pays riches en ressources est révélateur: ce sont les plus déséquilibrés – sinon les plus pauvres – parce que les importations de biens liées aux revenus des plus riches ou de l’Etat, ont ruiné une économie de subsistance locale, du petit producteur au modeste artisans. Lester Brown, un américain dont je viens de lire un extrait dans « Le Monde 2 » du 2 nov 2007, a été agriculteur (tomates), puis a complété ses études dans tous les domaines concerné, dont physique des sols, climatologie, chimie organique, biochimie, géologie. Il a beaucoup voyagé puis est parti pour l’Inde, pour y éviter une terrible famine. Il fait autorité et ce n’est pas l’un de ces rigolo-médiatico-politiques que l’on a l’habitude de voir. Outre un programme humanitaire portant sur la santé, la nourriture, l’instruction de base dans les pays pauvres, il aborde la restauration des forêts et la protection des terres agricoles. |
Aussi la réhabilitation de la mer ainsi que d’autres points plus habituellement évoqués.
Je souligne aussi ce qui m’a toujours paru essentiel, que l’on évoque sans cesse sans entreprendre grand chose : éviter notre envahissement par des millions de malheureux en les aidant sur place, sous contrôle humanitaire et non par intérêt politique ou économique ;
payer leurs richesses au juste prix et les suivre aussi dans l’utilisation de cet argent.
Leur première nécessité n’est pas d’exporter, contrairement à ce qui se pratique, mais de satisfaire leur besoin intérieur ; aussi d’élaborer des produits finis sur place au lieu de seulement vendre à bas prix la matière première. Parmi toutes les mesures préconisées, et chiffrées par Lester Brown à 160 milliards de dollars/an, la préservation des terres productrices est primordial, suivi par la restauration des forêts. La faim peut arriver brutalement et partout, comme aux pires heures de l’histoire de l’homme. Elle n’avertira pas davantage qu’un crack boursier. Recouvrit de maisons et bitumer toutes les terres nourricières, et produire nos aliments dans des usines avec des jus artificiels, est une absurdité sans nom.
M. Lester Brown évoque aussi la population croissante, la France en plus chaque année sur la planète, mais il pense qu’il y a déjà limitation des naissances un peu partout et que si ce n’est pas le cas, la mortalité prendra tristement le relais, comme c’est déjà le cas dans bien des pays pauvres, Afrique en tête.
La question est de savoir si ce ralentissement constaté n’est pas le résultat conjugué d’un ralentissement démographique statistique et d’une surmortalité dans les pays pauvres (faim, maladies dont Sida, paludisme, variole, tuberculose..)
D’autres études montreraient que la population s’accroît très vite dans les pays où la nourriture est difficile à produire.
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Avis de recherche d’eau.
En 1955 la loi prévoit que l’eau de la Durance sera détournée vers l’étang de Berre où un complexe de Pétrochimie doit y être développé à grande échelle (existe cependant en ces lieux depuis 1930).
En 1957 loi interdit la pêche dans l’étang d’eau salée de 15500 hectares.
Le détournement des eaux de la Durance et son affluent le Verdon est pratiqué à 90 %, pour les besoins de ‘industrie et de l’agriculture ; l’eau n’y coule plus guère, prélevée en majeure partie au bénéfice de l’étang de Berre, soit 4 mètres cube par seconde au lieu des 21 en été auparavant. Tout l’écosystème est modifié : l’eau de l’étang de Berre n’est plus saumâtre, mais il y a alternance d’eau douce en hiver et d’eau salée en été – néfaste pour la faune, à cause du relâchement cyclique de 3 milliards 600 de m3 par an, en provenance du barrage de Serre-Ponçon, soit 4 fois le volume de l’étang. Avant, les limons se déversaient dans le Rhône et se répandaient en Camargue, qui ne reçoit plus ces limons. Stes Marie de la Mer est menacée, et on l’enroche. Information France Culture « Terre à Terre, Nov. 2009. Ce schéma est valable pour toutes les retenues d’eau de presque tous les fleuves de la Planète. Dont les terres en bordure du Nil qui, ne recevant plus les limons fertiles, sont gagnées par la remontée du sel. Le barrage d’Assouan lui, s’ensable.
Avis de recherche de limons. |
Un projet d’installation de cellules photovoltaïques en Espagne, en pays aride, a refroidit – si l’on peut dire – les habitants quand on leur a annoncé la consommation d’eau nécessaire pour rafraîchir ces installations.
Alors même qu’ils en manquent. Comme quoi derrière la merveille se dissimule toujours un inconvénient, parfois de taille, mais que l’on tait généralement pour faire passer le progrès et satisfaire les chiffres, la bonne conduite ou la gloriole.
EXPLICATION : ue cellule photovoltaïque produit 80% de chaleur et 20% d’électricité, à condition de rester dans une étroite limite de température (sinon, c’est encore moins d’électricité). Il y a des panneaux qui récupèrent les deux.
Le cas n’est d’ailleurs pas rare dans le sud de ce pays, où serres géantes produisant pour l’exportation – avec une main d’oeuvre tristement exploitée comme elle a pu l’être en France près de Nîmes – et parfois des golfs, se disputent la moindre goutte d’eau, au détriment de la population.
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En cliquant sur la carte, on peut voir les autres régions du monde et la légende des repères.
Une remarque cependant, car l’Australie, colorée ici « avec suffisance », connaît de grandes sècheresses et un manque d’eau notable dû pour l’essentiel, à une surconsommation accompagnée de l’habituelle mauvaise gestion des pays en développement qui croient en leur technologie et leur puissance.
Ne figurent pas non plus bien des îles qui, trop petites, ne sont que très rarement arrosées et survivent avec des réservoirs sur les toits ou des fosses comme j’ai pu en voir dans des régions pourtant tropicales et donc arrosées. Mais cela ne vaut que si il y a des sommets pour provoquer la pluie. Nos îles bretonnes peuvent être dans le même cas et on y apporte de l’eau ! L’intérêt de la carte est aussi d’évoquer les conflits établis ou potentiels, les pays situés en amont des fleuves pouvant fortement priver d’eau ceux qui sont en aval (ex : contrôle du Tibet pour les frontières, les ressources et l’eau; contrôle de l’eau par la Turquie, par Israël etc.).
« sources » d’eau non conventionnelles.
On a imaginé le remorquage d’icebergs. mais il est trop lent et l’iceberg fond ! c’est peut-être une chance pour la planète; par contre on remorque de grandes poches d’eau douce par mer en méditerranée orientale.
On capte aussi à l’aide de larges cloches des sources sous-marines situées près des côtes.
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Condensation; dans les déserts, mais aussi sur les pentes des montagnes, on recueille les gouttelettes de rosée qui se déposent – la nuit par condensation – sur les mailles fines de filets tendus pour la circonstance. Un projet d’aspiration de l’air et condensation, produit également de l’eau .. par l’intermédiaire de pales aspirantes – spéciales – d’éolienne électrique. On génère alors de l’électricité plus de l’eau. Désalinisation. Deux techniques de désalinisation prévalent : la première consiste à faire évaporer l’eau de mer, à la condenser par refroidissement sur une surface froide, puis à la recueillir ; cela exige beaucoup d’énergie pour chauffer l’eau. La deuxième consiste à faire passer l’eau dans des filtres extrêmement fins : tout ce qui est dissous ou en suspension est arrêté. Inconvénient, les filtres s’encrassent. On rejette tout un tas de sel, de déchets, d’animaux marins captés avec l’eau (dont beaucoup de méduses). Bref, on pollue et on sursalinise à proximité. Et il faut enrichir l’eau trop pure recueillie de calcium et d’autres éléments minéraux.
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Point de vue japonais. 11 mars 2011, catastrophique raz de marée (tsunami) au nord, au large de la région de Sanriku, touchant la ville de FUKUSHIMA et les réacteurs nucléaires.
Fin 2012, le gouvernement Japonais ayant annoncé son intension d’arrêter totalement la production d’énergie électrique nucléaire sous trente ans, la question suivante fut posée : « Complément Tout d’abord, le Japon importe une grande part de son énergie, et brûle aussi du charbon. Ensuite, la part du nucléaire pour la production d’électricité était relativement faible (autour de 20 %, à rapprocher des 70/75 % en France). Tous les réacteurs ont été arrêtés sous la pression du peuple, ce qui a été compensé par une auto régulation de la population, envers et contre son gouvernement et les lobbies du nucléaire (la loi le permet, mais la détermination du peuple ne résiste jamais à celle des autorités : le peuple a finalement cédé après trente années d’opposition à un aéroport). |
Devant le défaut d’énergie nucléaire, les importations de gaz ont augmenté et un petit nombre de réacteurs ont été rétablis. Enfin, les constructeurs ont délocalisé massivement depuis longtemps afin de pallier les insuffisances d’un territoire très limité soumis à de nombreux fléaux. Malgré tout, la réduction de la consommation a été drastique, mettant un coup d’arrêt au gaspillage qui est la norme insouciante des pays développés. Voir page suivante l’homme qui est à la base des premières mesures d’économie d’énergie électrique (réfrigérateurs, climatisations, éclairage, informatique, etc.). Dommage qu’un drame humain aussi gigantesque soit nécessaire pour éveiller un peu les consciences, mais pas trop. Car à par les parlottes, rien n’a encore changé profondément. On entend même dire effrontément qu’il faudra des réacteurs supplémentaires pour les voitures électriques, alors que nous devrions malgré elles baisser notre consommation et supprimer des réacteurs. D’ailleurs, les voitures électriques se rechargeront essentiellement la nuit, ce qui est souhaitable pour les centrales que l’on peine à réduire. |
Pétrole et gaz. Elle sont trop souvent gaspillées par ceux qui n’ont pas faim. Délaissons le charbon, dont les réserves sont
encore immenses mais qui a mauvaise presse – extraction, gaz à effet de serre – mais il y aurait une possibilité de le liquéfier et si l’on n’a rien d’autres, on s’assoira sur le CO2.
D’ailleurs, le charbon est encore très utilisé un peu partout en assez grande quantité, dont en Allemagne.
Aujourd’hui, l’avenir est au gaz qui permet de concurrencer le pétrole, insuffisant et dont le contexte géostratégique est incertain.
Le pétrole a également mauvaise presse et les procès liés aux catastrophes se multiplient, sans parler des fuites annuelles par pipeline et autre, qui sont
l’équivalent de bien des grosses marées noires et dont personne ne parle.
Plus les déversements sauvages et la pollution d’immenses de régions en Afrique et ailleurs.
On a à l’esprit quelques plate formes pétrolières en mer, mais rien que dans le golfe du Mexique, le nombre de puits dépasse le millier.
Autres source possibles, les hydrates de méthane. Découverts en Sibérie et présents dans les fonds sous-marins ; réserve estimée à 5000 10 000 Gigatonnes soit plus que celles du pétrole et charbon. Hic ! cela produirait du Co2. Et on ne sait pas le remonter ni vraiment l’exploiter encore. |
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Bémol. Il y aurait gaz de schiste et gaz de schiste. Tout dépend des roches et de leur imprégnation ou quelque chose comme ça, qui ferait que l’on exploite depuis longtemps du gaz de schiste sans le savoir, et sans fracturation hydraulico-chimique, laquelle consiste à créer d’innombrables fissures dans la roche.
Le Nucléaire. Sa dangerosité commence bien avant la fabrication des barres d’uranium enrichi. Pierre et Marie Curie en ont été les victimes, et il s’agissait alors de minerai manipulé. Il cause déjà quelques dégâts au naturel, dont en Bretagne ou le Massif Central.
Le sujet de l’exploitation des carrière de minerai, jamais évoqué, a été souligné lors d’une émission TV de nuit. Je le résume ci-après :
« Voici un sujet jamais évoqué, la dangereuse pollution du nucléaire commence dans les sites d’exploitation du minerai d’uranium !
silence radio. Pourtant l’on y casse les roches, que l’on y charge, transporte, avec toute la la poussière que cela produit, emportée par les vents ».
« Des sites qui ravagent aussi la nature, et qui doivent être longuement décontaminés, quand ils le sont, du matériel qu’il faut aussi décontaminer et que l’on transporte de mines d’uranium en mines d’uranium pour ne pas avoir à l’utiliser ailleurs, tout contaminé qu’il est encore pendant le transport malgré les précautions ». « Des populations dont on ne se soucie guère, bien qu’un effort soit parfois consenti pour dépolluer le site et le réhabiliter ». Cela dans la durée, « Sur cent ans » ai-je entendu dire pour clore l’émission. Quand un sujet dérange, on ignore bien volontiers ses aspects « sensibles ». QUE COÛTE VRAIMENT LE NUCLEAIRE EN PRODUCTION ET EN DECONTAMINATION ? Le nucléaire a pourtant de beaux jours devant lui, surtout chez les grandes économies naissantes – Chine, Brésil, Inde pour le moment. Parce que rien ne produit autant d’énergie. Dès lors, tous ses aspects négatifs sont rejétés, démentis avec le plus bel aplomb
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Une prévision suédoise prévoit « seulement 2,5 milliards » pour la déconstruction de 12 réacteurs. D’autres chiffres sont avancés par l’OCDE et pour la France, la Cour des comptes avait prévu 23,5 milliards en 2005 pour l’ensemble du parc. Comprenne qui pourra. Un autre chiffre avancé est de 155 euros le kilowatt (kw) en ne précisant pas combien il y en aurait.. Or la Cour des comptes constate que le démantèlement de Brennlis, coûterait près de 480 millions au lieu de 20 millions estimés en 1979 Rien n’est donc sûr, sauf que cela sera très coûteux et très long. D’autant qu’entre temps, et voilà la partie cachée, le coût de la gestion des déchets serait de 25 milliards d’euros (selon la Cour des comptes). Sans aborder les problèmes et risques liés à l’enfouissement, prélevé en douce sur nos impôts, ai-je entendu dire. Selon « Sciences et Vie 09 2011 » : En France, les centrales sont de technologies variées, du point de vue du combustible utilisé, du modérateur, et du mode de refroidissement (fluide colporteur de calories vers les turbines entraînant générateurs électriques. Ce sont les abréviations REP, UNGG, RNR, EL
.. qui selon leur type utilisent comme |
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Le réacteur
Un gramme d’hydrogène en fusion nucléaire équivaut à 8 tonnes de pétrole. Personne ne comprend vraiment comment la fusion pourrait être plus propre et plus sûre que la fission, sauf en théorie, mais enfin.
De l’atome à l’électricité. Les réacteurs actuels produisent de la chaleur, puis de la vapeur qui actionne les turbines, lesquelles entraînent les alternateurs produisant notre électricité. La fission produit une intense chaleur qui est nécessaire au phénomène et il n’est pas envisagé de l’utiliser. C’est l’énergie des neutrons produits qui devrait permettre de produire notre électricité, mais on ne sais pas trop comment. Dès lors, pas étonnant d’entendre des voix s’élever, « arrêtez, arrêtez ». On a encore le temps, rendez vous en 2027. Sciences et Vie 02 2011.
L’atome, ce n’est pas fini. Des projets de petites centrales nucléaires fleurissent, dont une enfouie proposée par les USA, qui serait alimentée par des « réactifs » nucléaires moins purs, et une autre, française, proposée par la DCNS (Flexblue) inspirée des sous-marins nucléaires, de 50 à 250 mégawatts. Ancrée à quelques kilomètres des côtes, elle approvisionnerait par câbles sous-marins îles et régions isolées ainsi que les zones côtières de certains pays en développement pendant environ quarante ans. Premier prototype en 2013. Production dès 2017 à Cherbourg ?
Le site de ITER est Cadarache, Bouches du Rhône, un autre « tracassin » que nous avons arraché de haute lutte au Japon (ils n’imaginaient pas à l’époque, l’épouvantable tsunami qui allait les frapper au nord). Le coût international d’ITER a triplé depuis l’euphorie du début, soit actuellement 15 milliards d’euros qui peuvent encore vaciller hors contrôle. Part de l’Europe dans ITER, 45.4 %. C’est l’aventure totale car on ne sait pas où l’on va, principe de la recherche certes, mais quand même : chacun des participants doit livrer une partie du matériel (bâtiments, enceintes, aciers, pièces d’éléments, aimants, cryogénie, calculateurs..). C’est l’aventure Airbus sans réelle centralisation. Et ça renâcle dans les rangs. J’ai lu antérieurement que l’on n’était pas sûr, avec la technologie disponible, de pouvoir contenir l’extrême température du confinement, soit le feu du soleil. Ce sera peut-être l’histoire renouvelée des tuiles de la navette spatiale américaine, le risque majeur en plus. Le plasma s’établi par ailleurs avec une certaine précarité, alors même qu’il doit s’autoalimenter. Pour certains, ce plasma sera vraiment quelque chose à voir, quoique un peu terrifiant. On n’en doute pas, une sorte de soleil en boite ; à ne voir qu’une fois avant que ça saute ? car l’enceinte du cœur produisant le plasma doit être étanche tout en sachant évacuer l’hélium produit. Une enceinte partiellement entourée de vide puis refroidie à l’eau dont il faudra renouveler régulièrement une couche. Iter consommerait considérablement plus de tritium si l’on devait lui faire produire de l’électricité.
A propos d’aimants : Pour obtenir la température de 150 millions de degrés permettant à la fusion de se produire, 18 électro-aimants supraconducteurs de 360 tonnes chacun, produiront un champ électromagnétique complètement dément. Explication : ces champs magnétiques ne produisent pas de chaleur, ils servent à canaliser et à super-regrouper/confiner les particules. « La recherche » no 437 janvier 2010. Idem dans le LHC du CERN voir architecture 82 (sommaire « hibis curiosité » en bas de page).
les couts estimés en français sont bien entendu sous-estimés car nos fleurons AREVA et EDF, en bons capitalistes ne rêvent que d’accroissement du parc. Les allemands ont estimé pour leur part que passer de 22 % de production électrique nucléaire à zéro leur coûterait 250 milliards d’euros.
L’énergie solaire est parfaite pour la production locale, presque miraculeuse par sa simplicité. Elle autorise même la production ponctuelle, surtout de jour (distributeurs, équipements électriques et électroniques isolés, collectifs ou particuliers (dont téléphone, PC. pompes etc).
Pourra-t-on transmettre un jour cette énergie d’altitude sous forme d’un rayonnement puissamment pharamineux ? genre onde électromagnétique ou rayon laser (qui pulvériserait tous ceux qui la traverseraient malencontreusement). Plus les déréglages possibles qui rayeraient une ville de la carte..
br> Le vent. Ils sont surtout forts et réguliers en altitude et nos éoliennes de 150 mètres ne produisent en moyenne à plein régime que pendant 2.000 heures/an. Comme pour l’énergie nucléaire, elles enrichissent les budgets municipaux et ne sont pas toujours placées judicieusement. Il y aura peut-être un jour un nouveau Don Quichotte pour se battre contre elles, peut-être lorsque leurs coûts de maintenance seront devenus prohibitifs, ce dont personne ne se soucie.
Les parcs marins d’éoliennes auront davantage la faveur du public si elles sont suffisamment éloignées des côtes?.
Un gros débat technique s’est élevé en Bretagne pour savoir si la vue pouvait déranger ou pas.
Les projets d’éolien en mer approchent du gigantisme puisque Alsthom construit actuellement des éoliennes de 150 mètres de haut, parmi les plus hautes du monde, avec des pales en conséquence. Des câbles sous-marins achemineront le courant à terre.
La mer (hydroliennes).
On a essayé les marées, mais seulement à l’embouchure des rivières de manière plutôt décevante (la Rance en France), mais c’est tout de même du pétrole en moins.
On va tenter les vagues, c’est à dire les mouvements de houle, différents projets sont à l’étude (cylindres coulissant verticalement, tubes flottants articulés horizontalement (serpent).
La puissance est à priori énorme ; encore faut-il savoir la capter économiquement.
En attendant les hydroliennes démarrent, la plus grosse serait française, 16 mètres de diamètre, 20 mètres de haut avec ses piliers, à placer où les courants sont les plus forts.
Nous en avons une qui flotte : plus de piliers, plus de bateaux.
Les éclairs, les tempêtes. Chers à Géo Trouvetout qui en stockait l’énergie, les éclairs sont plus spectaculaires que productifs (et impossibles à capter). Les nuages d’orage (cumulo-nimbus), sont parcourus de fantastiques courants, soit des vents verticaux et croisés jusqu’à 400 km/h, énergie destructrice puisque leur traversée est interdite à tout avion. L’un d’eux, un Boeing 747 en provenance d’Afrique pris par mégarde, a échappé de justesse à la destruction (1996, un mort, de nombreux blessés graves, casse de coffres et plafond en cabine, dégâts extérieurs mais surtout limite de cassure des ailes presque atteinte. Heureusement, les moteurs ne se sont pas détachés, ce qui est prévu dans les cas extrêmes. Là non plus, on ne sait pas capter cette énergie.
Anecdote : pour étudier le milieu et sa perméabilité horizontale, on crée des ondes en faisant vibrer le sol à l’aide d’un véhicule muni de grosses plaques vibrantes qui ébranlent le sol jusqu’à 4.000 mètres de profondeur !!
Dans le domaine du forage de roches dures, un procédé par chalumeau à 3.000 degrés est en cours d’expérimentation; il multiplierait par 10 le vitesse de forage et coûterait bien moins cher. Les premiers essais perforent 80cm d’un bloc de granite en quelques minutes (trente centimètres de diamètre).
Bio-gaz. énergie végétale et alimentation. Ici et là, on roule au bio carburant, et l’on recherche ce qui est le plus énergétique. Canne à sucre, huile de friture, de vidange, de coprah (noix de coco) et selon un résultat achevé américain, les algues
(pas n’importe lesquelles) qui donneraient une huile très énergétique. Top secret naturellement ;
Le créateur et sa société « sont prêts à produire en quantité » pour moins cher que le fuel actuel. Emission Télé nov 2009.
En provoquant une flambée des prix de la nourriture, le carburant « vert » miraculeux n’a pas tardé à poser de graves problèmes. Comment ? par le meilleur prix qui peut en être obtenu ! mieux que le riz, le blé ou autres productions de base, à bonne conservation et transport facile (rapport poids/densité énergétique la plus favorable). Avec aussi comme conséquence directe et immédiate, véritable honte, l’accroissement immédiat de la famine dans le monde.. sans parler de l’accélération de la déforestation (pour planter ce carburant vert).. Du coup, on a libéré les jachères ! Enfin, bien des projets fous et coûteux fleurissent, concocté par nos chercheurs a qui l’on demande seuls, de résoudre des problèmes qui ne devraient pas les concerner, don les OGM, grands sauveurs de l’humanité après les engrais et pesticides. « Voir la suite« . Bio-gaz. Bio-gaz. énergie des déchets. On en peut produire à partir de cultures spécifiques, comme les allemands (maïs), mais nous en avons vu l’effet sur les prix et donc les pauvres du monde entier. En France, on s’intéresse de plus en plus au méthane produit par de nombreux déchets tels que lisiers, boues de stations d’épuration, déchets verts, déchets industriels, fumiers des haras, vinasses,.. Les résidus dénommés digestat sont utilisable comme engrais car seul le carbone a été soustrait, et les minéraux conservés. |
la piézoélectricité du quartz.
C’est bien une idée japonaise : au Japon, dans une gare, on tente de récupérer du courant électrique en faisant marcher les gens sur des éléments piézoélectriques
!
Plus prometteuse serait la pression osmotique qui s’exerce entre deux réservoirs d’eau, l’un contenant de l’eau pure et l’autre de l’eau salée, séparés par une membrane poreuse à l’eau mais pas au sel. La nature est bizarre et l’eau pure a tendance à passer dans l’autre réservoir pour diminuer en diminuer la salinité, ce qui crée une forte pression ; et un jet d’eau salée suffisamment puissant pour devenir selon, les créateurs, plus qu’intéressant.
(*)
|
Les expériences individuelles ou à plus large échelle se multiplient : dans un pays chaud, un habitant ingénieux et doué récupère l’eau de pluie et recycle toutes les eaux usées de son habitation, jusqu’à la boire ! il asperge aussi la terrasse des pièces le soir pour les rafraîchir. |
L’avenir du whisky.
Les expériences de récupération d’énergie sont encore plus nombreuses et variées. Ce qui paraît être la pire idée, « produire du méthane » est pourtant la plus répandue; à condition de le brûler.
Les distilleries de l’île d’Islay pourraient fournir d’énormes quantités d’électricité à la région (THE TIMES) : « A La distillerie Lagavulin sur l’île d’Islay compte s’équiper d’un digesteur anaérobie.
C’est un processus de dégradation de la matière organique par des bactéries dans un milieu sans oxygène. Dans ces conditions, les micro-organismes transforment la matière organique en méthane.
De nombreuses tonnes de déchets sont déversées chaque semaine dans le détroit par un pipeline. Mark Reynier, le propriétaire de Bruichladdich, dont la distillerie produit 46 000 caisses de 12 bouteilles par an, paie une facture annuelle de 20 000 livres [22 700 euros] pour le seul
transport de ses déchets en camion-citerne jusqu’au terminal du pipeline. La digestion anaérobie devrait permettre à la fois de supprimer cette dépense et de fournir 80 % de l’électricité consommée par la distillerie, dont la facture s’élève à 36 000 livres par an.
A ces économies s’ajouteront les subventions accordées par le gouvernement pour la production d’énergie renouvelable.
D’après Reynier, « les digesteurs représenteront environ 300 000 livres en dépenses d’équipement et il ne faudra donc que trois à cinq ans pour récupérer leur coût ». Il compte utiliser cette innovation pour présenter le Bruichladdich comme l’un des whiskys les plus écologiques de la planète.
Cette technique intéresse aussi les producteurs de whisky pour d’autres raisons. Le réseau d’alimentation en électricité d’Islay est obsolète : il consiste en un câble unique qui relie la petite île à la Grande-Bretagne. C’est Biowayste, une société du Northamptonshire, qui va équiper Bruichladdich en digesteurs. » |
L’avenir du whisky (suite).
Il y a
Selon David Protherough, responsable de projet pour la société Re-JIG (Recycle-Jura/Islay Group), installer des digesteurs dans les distilleries permettrait de
Méfions nous de tout ce qui est sur le marché, limitons l’usage des produits « miracle », des nettoyants, des désodorisants qui répandent des milliards de molécules dont on ne peut se débarrasser. Frottez au lieu de laisser agir des
molécules chimiques qui demeureront imprimées dans le matériau, qu’il soit en métal ou en porcelaine (*), et qui polluent. on ne peut échapper au progrès qui nous soulage bien par ailleurs, mais on peut déjà en limiter l’utilisation
et surtout les quantités. Economie, Ecologie. (**)
(*) Un virus filtrant est appelé ainsi parce qu’il traverse la porcelaine ! ce n’est pour lui qu’une éponge. Cet exploit n’appartient pas qu’aux virus.
(**) Avec quelques gouttes de liquide vaisselle on peut faire toute la vaisselle résiduelle qui ne va pas au lave-vaisselle.
J’ai coupé les pastilles du lave vaisselle en deux sans aucune différence de résultat de lavage. Idem pour le sel, le liquide de rinçage qui sont à régler soigneusement en fonction
de l’eau, mais surtout en fonction des résultats observés. (voir recettes de bricolage, lien au bas de la page). Nous avons ‘oublié que l’eau très chaude et
une brosse nettoient sans produit lorsque ce n’est pas si gras que ça (beurre, lait, confiture etc.).
Les océans véhiculent tout ce que nous consommons et leurs fonds sont recouverts des particules les plus denses, mélangées à la boue; sans évoquer le mercure que l’on a pourtant laissé filer jusque dans les océans, et tout ce que l’on ne peut imaginer, occupés que nous sommes par les plastiques et micro-plastiques en passe de sauter dans nos assiettes avec les poissons.
Les dioxines sont toujours d’actyualité dès que l’on brûle (rappelons nous Seveso) et tant d’autres poisons qui font frémir. En méditerranéen, le corail ne pousse plus en profondeur car il y a des courants de pesticides par – 200 m. Ironiquement, on pourchasse le passé afin de condamner tout en préparant ingénument et avec allégresse ce qui sera condamné dans cinquante ans. Mais d’ici là se dit-on .. on verra bien !
Il y a des produits chimiques dans la nourriture, dans l’habillement, l’habitat (on en meurt lors des incendies), les voitures ; les terres en sont imbibées, les poissons et mammifères marins aussi.
Que sait-on des produits de dopage discrètement transmis par des chimistes qui testent dans l’ombre. Les vedettes sont généralement prises en défaut en fin de carrière, est une vaste fumisterie, ou une vengeance. On est vite passé du contrôle préalable au contrôle à postériori ! Les poubelles sont pleines de déchets tout le long du circuit et l’on urine avant l’arrivée. Que sait-on des molécules des produits ménagers miracles qui nettoient, font briller, et viennent à bout de tout dans le lave vaisselle à partir d’une capsule de deux centimètres ? et du liquide de rinçage qui recouvre plats, verres et ustensiles qu’aucun autre produit ne vient éliminer car ll repousse l’eau pour faciliter le rinçage. Des voix s’élèvent désormais pour combattre une apathie institutionnalisée. EN VAIN ! et c’est aussi de notre faute ! Notre économie ne peut se permettre de risquer des fortunes, et des emplois, en suspectant tout. La meilleure solution est finalement de supprimer ceux qui contrôlent, et c’est ce qui se produit. Leur nombre diminue alors que tout ce qui serait à contrôler (produits divers, importations, commerces, alimntation, santé, finances..), augmente régulièrement dans des proportions quasi effarantes. On étudie la toxicité de chaque produit pris isolément, sans tenir compte de tous les interactions, de leurs transformations possibles (bactéries ..), ni surtout de leur action à long terme. On n’a plus de temps à perdre, « time is money » (le temps est de l’argent, formule américaine). Le mercure se transforme en méthyle mercure, l’iode produit ses dérivés. On a tout faux.
Certains effets sont directement mesurables ; on dit que les poissons « sauvages » seront bientôt plus pollués que ceux des fermes marines (ça ferait rire en d’autres circonstances). La maladies de Parkinson serait accrue en présence de pesticides (Harvard, étude de 143323 personnes) et la disparition des vautours d’Asie sera causée par un produit vétérinaire. Il ne s’agit là que d’une sélection de recherches assez limitées car coûteuses et pas facile à conduire. Il y a eu l’effet du gaucho ou du régent sur les abeilles, mais avec tant d’oppositions qu’on ne connaîtra jamais la vérité.
Les pays pauvres sont particulièrement visés. Je l’ai constaté outre-mer pour certaines techniques que l’on ne pouvait pas mettre directement sur le marché français. Ils font les tests pour
nous. Les malheureux s’approvisionnent en plus sur les marchés parallèles, souvent sans le savoir, victimes des contrefaçons et des mafias.
En Arabie Saoudite, 10.000 chameaux sont malades et 3.000 sont déjà morts d’intoxication alimentaire, en raison de la présence d’un antibiotique dans leur alimentation. Il y en a 900.000 dans ce pays où un chameau de bonne facture –
c’est le mot – coûte 200.000 euros. On propose à ce jour 800 euros d’indemnisation par tête.
L’humanité est rattrapée par ses déchets ; on n’y songeait pas en 1970, période de grand développement économique ; on voit maintenant partout la lutte contre l’implantation de dépôts, d’usines de traitement, des incinérateurs, des décharges publiques ou sauvages, des produits déversés et infiltrés partout, diffusés partout par les transports, l’atmosphère, les eaux ; on ne les traque pas encore sérieusement. Il est impossible de tout vouloir (le confort, la facilité) en voulant refuser tout le reste, tout refuser (le travail astreignant, le harcèlement commercial, les déchets ou les embouteillages).
Selon les toxicologues, nous sommes mis en contact avec ces produits par l’alimentation, le nez, la peau. La nourriture, mais aussi ses récipients en plastique (contenant du bisphénol A), qui peuvent être de surcroît réchauffés au micro-ondes. On les retrouve dans les boites de conserve, (pour les tapisser intérieurement), les biberons, emballages divers (briquettes de jus de fruits, lait..). Le mobilier en bois contreplaqué, aggloméré (colle) peut contenir du formaldéhyde, cancérigène (IKEA a pris des mesures sérieuses). La teinturerie n’y échappe pas avec le perchloréthylène (aérez les vêtements), ni les produits de beauté, les produits d’entretien si nombreux.. les jouets, la décoration (peinture, colles, dalles plastique, isolants), même dans l’électronique bref, mieux vaut être mesuré dans leur emploi et les quantités utilisées.
plus tout ce que l’on ne peut expliquer et qui touche en premier lieu ceux qui manipulent ou respirent ces produits professionnellement. Car rien n’est testé et le moindre colorant peut être incriminé (ils sont tous synthétiques maintenant, sauf (peut-être) les alimentaires. On parle désormais d’une pandémie silencieuse.
Un constat : 60% de cancers en plus sur vingt ans, notamment chez les enfants, ainsi que de nombreux cas de stérilité.
Si l’on ajoute que la médecine reconnaît une hécatombe – autant que de morts sur la route liée à la médicamentation,
par erreur des médecins, des malades, ou des médicaments, ça va devenir joyeux.
Dernière bonne nouvelle, les médecins viennent d’établir des liens directs entre certaines pollutions (toute nature) et certains cancers, l’asthme, les allergies.
Les statistiques de la médecine relèvent depuis longtemps que les émigrés en provenance d’un pays rural, peu développé économiquement, prennent le taux de cancers – ou plus généralement de maladies – qui existe dans le pays d’accueil, preuve que l’environnement en est la cause. Par exemple, leur risque double ou triple en Europe et quadruple ou sextuple aux USA. L’environnement, c’est tout sans que l’on puisse définir un facteur particulier : nourriture, habillement, logement, condition de vie, air, produits, transports, etc. On peut d’ores et déjà envisager quelques
centaines de beaux procès, enfin lorsque les hommes au pouvoir n’y seront plus, comme toujours, ou trop vieux et malades. Dans cinquante ans. Quel
est notre choix ? attaquer à fond et ne plus pouvoir se soigner comme aux USA, ou admettre une part de risque ?
N’oublions pas que LE CONSOMMATEUR EST AU DEBUT DE LA CHAINE QUI PRODUIT LES EXCES DONT IL SE PLAINT. Mais il est conditionné (société bien pensante, la publicité, le progrès déifié, les modèles admirés, l’identification et le démarquage..) et il est dominé par ses propres envies (nourriture – sucre, gras – argent, situation, drogue, pouvoir..), et cherche toujours à limiter ses efforts, à se faire plaisir, et à croire facilement en tout, surtout si cela provient de l’autorité (science, Etat, personnage, Télé..). Si on décide de boycotter par internent l’achat de CD et DVD de musique, les majors pleureront et supplieront. Internet, qui peut faire se rassembler des foule en lieu, peut tout cela. Il serait donc aisé et efficace d’influer sur le commerce abusif par ce moyen ; c’est plus délicat en matière de santé. Dans tous les cas, il conviendrait de se prémunir contre les syndicats et autres tentatives de prises en main afin de conserver la spontanéité et la liberté d’actions limitées et temporaires, respectant aussi à l’ordre public. Tout est toujours dans la mesure. |
Enfin le risque se multiplie, fabrication, transport ou stockage de produits et déchets dangereux. Il y a eu cette explosion terrible à Toulouse, il y a eu Abidjan (déchets), il y a des camions de transport accidentés, ou qui prennent feu. Il y a eu Seveso (la dioxine italienne), et côté dioxine ou huiles de refroidissement (transfos etc), on est gâté, il y en a partout. La catastrophe la plus terrible – et la plus ancienne – reproductible à n’en pas douter, c’est le désastre chimique de Bhopal, (centre de l’Inde). Le 3 décembre 1984, un réservoir de l´usine de pesticides de l´Union Carbide, relâcha 36 tonnes de gaz methyl isocyanate, tuant tous ceux qui en dormant l´avaient inhalé. Au moins 3.000 personnes furent tués sur le champ. Des milliers suivirent touchés par les effets secondaires. Des centaines de tonnes de déchets attendent encore sous un hangar rouillé bâti sur les anciennes terres de l´Union Carbide, infiltrant la nappe phréatique. Mais Union Carbide a été rachetée depuis (2001) par la Dow Chemical Company. La responsabilité du gouvernement est également mise en cause pour avoir autorisé ce stockage sauvage. Des taudis se sont installés dans la zone, car le terrain y est très bon marché. source, « New YorkTimes » 12 juillet 2008.
Les déchets font l’objet de commerces honteux, parfois sous le contrôle de mafias. Peut-être avez vous vu à la télévision, ces horribles amas éparpillés sur le sol, en Inde, en Afrique ou ailleurs ; ils ravagent nature et populations, qui croulent sous les tas de plastique, tôles et produits dangereux. De pauvres gens respirent directement les gaz toxiques des brûlis qui leur permettent de se débarrasser de ces déchets, quand ce ne sont pas les vapeurs de l’acide du bidon à ciel ouvert d’à côté avec lequel ils les traitent. De bonne âmes tentent de juguler les arrivages sauvages qui leur sont présentés comme des déchets utiles, réparables ou recyclables alors qu’il n’en est rien. Ces déchets sont la honte de nos pays riches et distingués qui font commerce du CO2 avec bonnes manières, mais qui envoient toutes leurs saleté chez les autres. Imaginez vous cela, la pollution, les dégâts dans ces populations pendant que nos dirigeants se réunissent pour sauver la planète à grands frais !
ARMEE. Il y a des produits radioactifs dans certaines munitions, non pour leur effet léthal, mais pour durcir le métal (ogives des obus etc.). l y a eu des plaintes aux USA pour des militaires gravement touchés par le rayonnement !
Il y en a dans l’industrie, les hôpitaux (scanner nucléaire).. Il y a des produits radioactifs en faible quantité un peu partout parce que cela améliore le produit (ex, autrefois les objets fluorescents). Cette utilisation diversifiée produit des déchets que l’on retrouve en partie dans la nature, ou ils sont jetés autre précaution parce qu’ignorés ou négligés. |
C’est sans doute par hasard qu’a été découverte la radioactivité d’objets innocents. Quoi donc ? un bouton d’appareil, une râpe à fromage, n’importe quoi. Mais, mais, bafouille-t-on, c’est un canular.. Pas du tout et voila comment : ces déchets d’appareils contenant de faibles quantités de produits radioactifs se retrouve dans les décharges avec d’autres appareils, ferrailles etc. Il sont ensuite compressés ensemble et c’est dans cette phase que les éléments radioactifs sont libérés, avant d’être fondus avec les autres objets métalliques. Dans cette dernière phase de fusion, tout se mélange ; de la fusion sort des barres de métal qui serviront à faire divers objets par façonnage. |
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