La Manif Interdite
En premier lieu, la liberté de manifester est encadrée par un décret (déclaration préalable, date, parcours). Si l’on satisfait ces conditions, comment peut-on l’interdire ? C’est la prérogative du Préfet, qui obéit à l’Empereur (tout au moins, du temps de Napoléon 1er), lequel est désormais le Président de la République.
Pourquoi ne modifie-t-on pas plutôt le texte en conséquence avec des limitations, afin qu’il y est une règle, dans ce pays de f(l)ous qui fonctionne au filling (à l’estime). Par exemple, sur le parcours, ou pour certaines périodes ; auquel cas il y aurait une justification légale, ce qui n’est pas le cas.
Tout dépend d’un préfet et de son humeur présidentielle. (*)
Ensuite, sur le fond, certaines recommandations paraissent déroutantes.
Entre autres il y a l’obligation de manifester dans le respect de la constitution, de la bienséance et du respect de l’autre, soit de manifester en exprimant sa gratitude pour la maltraitance qu’imposerait – selon les manifestants – ceux qui prodiguent ces bons conseils, dont ils sont – de droit selon eux – les farouches gardiens.
(*) Aucun pays démocratique n’a de préfets, qui sont des militaires, qui cassent les arrêtés des Maires et leur envoient les gendarmes ou les CRS, qui renâclent à expulser, défendant « le droit au logement », OK, mais alors comment peut-on en priver le propriétaire, de son plein droit, qui est à la rue ?*?#!!
On pourrait évoquer aussi la tolérance pour gens du voyage, qui peuvent occuper un champ de paysan en toute tranquillité, etc. et qui ne font rien pour régler la substitution d’identité. Sont-ils contre le peuple ? Il faut les supprimer.
Il y a une chose qui fonctionne très bien en France, c’est « c’est l’irresponsabilité, car tout est organisé pour ».