Magie des Taxes, violence

Magie des Taxes, violence
hibis, rien que la réalité


Cette page:   MAGIE DES TAXES


La première qualité de la taxe est de ne pas être un impôt car, selon les politiques, c’est une contribution !  Généralement peinte de couleur sociale, c’est un bienfait pour l’humanité..
Rien à déclarer, c’est automatiquement défalqué ! de la magie financière. Ainsi, notre Etat prélève de plus en plus en se vantant de prélever de moins en moins, prétendant une amélioration de notre revenu en baissant l’imposition directe !!
La CSG de M Rocard était à l’origine de 1,1 % !
La deuxième qualité est qu’une taxe-contribution peut augmenter sans vergogne sans que l’on ne s’en aperçoive directement. Mieux encore, elle s’applique à tout un chacun et comme son taux est fixe, elle paraîtrait être juste si cette disposition ne lui permettait pas de s’affranchir du barème du revenu imposable, comme c’est le cas de sa sœur, l’impôt direct.
Ce pourcentage fixe pénalise donc les plus pauvres, ou les moins riches comme vous voulez, alors qu’assez curieusement, certains produits de luxe sont moins taxé que des produits de première nécessité. On a cité un certain véhicule 4×4 de très haut de gamme qui a été taxé comme véhicule utilitaire professionnel. Que dire, puisque qu’il s’agit d’un SUV, donc utilitaire ! (Utility Service Vehicle). Faut pas se gêner. En URSS, les dirigeants du Parti communiste payaient également bien moins cher certains produits de luxe, alors que le marché régnait pour le petit peuple, lorsqu’ils étaient accessibles.


L’un des plus beaux tours de passe-passe a été pratiqué avec la TSPE (Taxe/contribution au Service Public d’Electricité).

Je cite : « Pourquoi faut-il contribuer au service d’électricité alors que l’on paie un abonnement et des consommations ? »
« Cette taxe était destinée à financer les énergies renouvelables et à permettre à la concurrence d’augmenter ses tarifs. Qué que c’est qu’ça ? c’est simple, je cite : « la concurrence en fourniture d’électricité est un leurre puisqu’aucun concurrent n’en produit et livre donc celle d’EDF ! pour ce faire, EDF vend à prix réduit un quart de sa production à la concurrence qui n’en est pas une ! Par le jeux de délocalisations et restriction de personnel, puisqu’il n’y a rien à gérer, cette concurrence peut proposer jusqu’à 10 % de rabais (généreusement offerts par EDF) » (*)
« En 2017, l’Etat absorbe finalement cette taxe dans le budget général » – c’est toujours ça de gagné – « et en crée une autre en remplacement, la TICPE, qui est prélevée cette fois sur les produites pétroliers ».

De la pure MAGIE « qui indispose toutefois bien des gens car le prix à la pompe augmente ! Et fait naître les gilets jaunes ». Ainsi que les violences qui leur sont attachées, quelle qu’en soit l’origine.

TICPE : d’un rapport de 33 milliards d’Euros (2019), elle alimente par moitié les énergie renouvelables et les collectivités locales.
(*) note : Une concurrence qui ne manque pas de vanter sa part d’énergie renouvelable, EDF bien sûr.. car le contrôle national est absolu et rien ne pourrait venir d’ailleurs. Sur une ligne électrique, on ne sait pas distinguer différents débits de courants électriques comme on sait le faire en téléphonie, sur des câbles fibre ou cuivre. Orange loue ainsi des « canaux » sur ses câbles.


Violence des manifestations, les contradictions.


On s’habitue vite à la bien-pensance, d’autant mieux que l’on est tenu à l’écart, par son statut et son lieu de vie, des préjudices qu’ont à supporter tant d’autres, ignorés dans un monde qui ne leur donne pas la parole. Ainsi, un lieu commun est d’entendre dire lors d’une manifestation, « d’accord pour la manif, à condition qu’elle respecte la loi ».

Il ne vient pas à l’idée des bien-pensants que justement, cette manifestation est contre le système, la loi ou la rigueur avec laquelle elle est appliquée, alors qu’eux-mêmes peuvent s’octroyer librement quelques dérogations sans être inquiétés pour autant.

Des cas récents illustrent la difficulté qu’il y a à confondre quelque puissant. Bien au-dessous de ceux là, Je pourrais moi-même citer tant « d’arrangements » ! à ce sujet, J’aime bien citer une remarque humoristique connue, très explicite : « si l’on devait autoriser tout le monde à faire ce que je m’octroie, la vie serait impossible ! » Au niveau des force de l’ordre, l’autorité s’affranchit de la loi lorsqu’elle utilise des grenades à désencerclement, interdites dans d’autres pays, et persévère jusqu’à ce que l’émotion populaire prenne les devants (la force). Bien des gouvernements moralisateurs vont jusqu’à sous-traiter les tortures, ou les massacres pour paraître propres et respectueux du droit constitutionnel. Dont les USA sous Bush (pont aérien de condamnés vers le moyen orient), ou encore Israël (massacre de Sabra et Chatila).

Il ne vient pas à l’idée que les invisibles qui constituent la majorité de la population se révolte contre les abus d’un pouvoir mondialisé qui les appauvrit sans cesse, et surtout sans espoir, cela par le simple fait d’une économie libérale dont je défendrais volontiers les vertus, si elles étaient réciproques et profitaient à tous : car dans le libéral, tout peut augmenter pour le profit de quelques uns, ou de l’Etat, sauf les salaires, aides ou pensions. Dans cette économie libérale aveugle et stupide, il faut supprimer tout ce qui coûte et tout ce qui peut déranger, pour ne laisser subsister que ce qui rapporte, bien à l’abri de contrôles qui s’amenuisent ou n’augmentent plus suffisamment. Sarclo Premier voulait même supprimer le juge d’instruction, gênant ! alors que déjà, ce que l’on nomme « le Parquet », est sous contrôle, cas particulier de la France. Dans pareil système, les musées doivent se vendre tout comme la Santé, sinon l’Education Nationale. Alors qu’il y aurait tant d’argent à récupérer si le nombre d’inspecteurs des finances voués à la fraude était suffisants, et non écartés des grands comptes qui ne rendent de réels comptes qu’à Bercy ! COVID ou pas, cela éviterait de subventionner ou soutenir des entités qui ont fait d’énormes bénéfices antérieurement et qui ne seraient donc pas à la peine comme ils le prétendent.

Pour être respecté, il faut être honorable et les Etats moralisateurs, grands pourvoyeurs de lois, feraient bien de s’en imprégner ! on en est loin ! assassinats, troc d’échanges avec d’autres pays (aveu reçu d’un touriste qui travaillait pour une banque réglant les affaires illégales de l’Etat). Mais aussi impression de billets de banque sans lien avec une quelconque augmentation des ressources (dite « faire tourner la planche à billets »), ce qui est préjudiciable à l’équilibre des finances et en premier chef, aux administrés que nous sommes.
Ce thème est repris dans une série vedette de NETFLIX, « la casa de papel », et pose la question QUI SONT LES PLUS GROS TRUANDS ? les petits malfrats, les mafias ou les ETATS, leur turpitudes et leur système bancaire ?


La main d’œuvre et toujours ce qui coûte le plus devant les machines, au point que l’Etat se demande comment « imposer » les futurs vrais robots, lorsqu’il n’y aura plus grand monde à imposer ou taxer ! c’est l’errement total. Plus près de nous et d’actualité, Internet et l’utilisation abusive qui en est faite par des groupes devenus ultra riches et puissants, est actuellement un exemple de la stupidité que j’évoquais. Les armes juridiques sont à inventer ! Reconnaissons que malgré le gâchis ou l’injustice de la redistribution de soutien pratiquée par la France, il y a peu de misère comparés à bien d’autres pays, et des individus malins ou bien conseillés par leur réseau national, réseaux ignorés de nos dirigeants, parviennent à se loger et vivre sans rien faire.
je l’ai déjà dit, ce qui augmente avec constance, dénoncé depuis longtemps par quelques analystes-historiens, c’est un profit excessif qui s’auto-alimente et que je ne saurais définir, en constatant seulement que bien des gens ne peuvent plus se loger convenablement ou bénéficier des soins dentaires de base, que leurs coûts soient ou non abusifs, et que la nourriture se diversifie en niveaux de qualité. Après guerre, les Français ne vivaient pas si mal que ça en HLM, j’en ai connus, avec leurs salaire minimum, jugé aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, et pouvaient se soigner les dents. A contrario, ces milliardaires qui achètent tout pour accroître inconcevablement leurs bénéfices, n’existaient pas. Les riches « oisifs » se distrayaient gentiment dans leur propriété ou faisaient le tour du monde, ce que l’on considérait comme provoquant, mais ils ne faisaient finalement aucun mal.

Exiger le respect de la loi revient à refuser tout changement et laisser perdurer les abus que les manifestants contestent.

Cela conduit à nous interroger sur la violence qui suit généralement le refus d’un vrai dialogue, car au nom de ce respect, tout est refusé en bloc. Sans vouloir citer tel courant de pensée supposé progressiste, on entend bien souvent préconiser l’utopie du dialogue, que je résumerai ainsi : un Président américain a dit avec juste raison, ce que je résume ainsi « Lorsque la force n’est pas avec vous, ce n’est pas la peine d’aller négocier. Un autre adage d’avocats américains dit à peu près la même chose (ne pas s’épuiser sur une affaire perdue d’avance). Toutefois, la force brutale peut être fléchie si l’on est en capacité de faire valoir un avantage à l’adversaire intransigeant, lequel y trouvera son compte. Cela s’est produit lors des accords de Yalta (1945), la France parvenant ainsi à contrer un partage mondial qui s’avérait être désastreux pour elle.

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